Sermons 2017

Persécution et véracité des communautés divines

Dans son sermon du 07 avril 2017, Sa Sainteté le Calife a évoqué la persécution des Ahmadis dans le monde, en Algérie en particulier et les signes que montre Allah l'Exalté en faveur de la communauté Ahmadiyya en Islam.

 Sermon du vendredi 07 avril 2017, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul-Futuh à Londres. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

L’opposition contre le Messie Promis (a.s.) a débuté avant même que la Jama’at Ahmadiyya n’ait été fondée et avant qu’il n’accepte les serments d’allégeance [de ses disciples]. Les musulmans et les non musulmans ont remué ciel et terre dans leur opposition contre lui et ne cessent de le faire jusqu’à présent. En tête de file se trouvent aujourd’hui les musulmans. Cependant, Allah ne cesse de faire croître la Jama’at du Messie Promis (a.s.).

À présent, par la grâce d’Allah, la Jama’at est établie dans 209 pays du monde. Tout comme je l’ai dit, dans les pays musulmans en particulier, là où les gens portent une attention particulière à la Jama’at, on y mène contre elle des campagnes régulières. Certains hommes politiques, oulémas et les fonctionnaires de l’Etat qui sont sous leur influence, et même des juges, comme je l’ai dit auparavant, prennent part à cette hostilité.

Tout comme je l’ai évoqué dans plusieurs de mes sermons auparavant, les ahmadis d’Algérie sont victimes de persécution ces temps-ci. Les juges et les fonctionnaires de l’Etat leur disent : « Si vous annoncez que Mirza Ghulam Ahmad de Qadian (a.s.) n’est pas le Messie Promis, qu’il est un agent des forces anti-islamiques – qu’Allah nous en préserve – et qu’il est soutenu par ces forces ainsi que par des puissances occidentales, et qu’il a été planté par eux, et par les Britanniques, en ce cas nous allons vous libérer sur-le-champ. Sinon soyez prêts à recevoir des peines de prison et des amendes… »

Ceux qui refusent leurs demandes et qui sont fermes dans leur foi, sont jetés en prison et doivent payer de lourdes amendes, que peut-être la majorité d’entre eux ne pourront pas payer, parce qu’ils n’en ont pas les moyens. En tout cas, nous devons prier pour ces innocents qui sont persécutés : qu’Allah leur accorde la persévérance et qu’Il les protège de ces persécutions.

De même, n’oubliez pas dans vos prières les ahmadis du Pakistan. Là-bas, dans le Pendjab en particulier, on est en train de les persécuter en menant contre eux des campagnes bien ficelées.

Les troubles qui secouent les pays musulmans, ainsi que la relation entre ces différents Etats, doivent suffire pour faire réfléchir une personne douée de bon sens. Cela doit la pousser à chercher celui qu’Allah avait promis d’envoyer pour la réforme de la Oummah de l’Islam, le dévoué serviteur que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) avait prédit, étant donné que les signes annoncés par Allah l’Exalté et le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) se sont accomplis et ne cessent de l’être ; autant de signes liés avec l’avènement du Messie Promis (a.s.).

C’est là la voie qui rétablira de nouveau la grandeur des musulmans. Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Sachez que la promesse de Dieu est vraie. En accord à sa promesse, Il a envoyé un avertisseur au monde, mais le monde ne l’a pas agréé ; Dieu cependant l’agréera et établira sa véridicité par de terribles assauts. Je vous dis en toute vérité qu’Allah m’a envoyé en tant que Messie Promis, en accord avec Ses promesses. A vous de m’accepter ou de me rejeter. Or, votre rejet sera sans effet. Le décret de Dieu se réalisera. »

Ensuite le Messie Promis (a.s.) déclare : « Dieu m’a envoyé en me conférant les titres de prophète et de Messie Promis. Mes détracteurs s’opposent à Dieu et non à moi. »

Ainsi, l’opposition contre la Jama’at n’est qu’effort pour contrer le souhait de Dieu : en fait, ils sont en train de s’opposer à Dieu. Cette hostilité n’a jamais eu d’effet néfaste : il en sera de même à l’avenir.

Allah l’Exalté a toujours accordé Son soutien au Messie Promis (a.s.) et nous avons toujours constaté que l’ennemi a échoué : il échoue encore. Et il échouera aussi à l’avenir, incha Allah.

Lorsqu’ils s’opposent à nous dans un endroit, Allah ouvre des portes pour la prédication du message dans des centaines d’autres endroits.

En Algérie, dans leur orgueil, ils ont tenté de détruire les ahmadis. Les journaux et les autres médias en ont fait les gros titres. Des articles contre la Jama’at ont été publiés. Voire les journaux sont allés à l’extrême dans leur hostilité contre la Jama’at : or, ces mêmes actions [de leur part] ont permis de diffuser le message de la Jama’at. La Jama’at d’Algérie n’est pas très ancienne : suite à cette opposition, Allah l’Exalté est en train de renforcer leur foi tout en ouvrant, d’autre part, la voie pour la diffusion du message de l’Ahmadiyya.

Les ahmadis algériens écrivent : « Nous étions inquiets quant à la transmission du message de la Jama’at dans le pays. »C’en est là un reflet de leur enthousiasme et de leur ardeur. Allah l’Exalté Lui-même a tout organisé par l’entremise de cette hostilité. Ils relatent : « Certains sont négativement influencés par ces campagnes – ­­­­­­cela concerne en majorité les suivants des prétendus oulémas – or, beaucoup ont entendu [pour la première fois] à propos de la Jama’at et des déclarations du Messie Promis (a.s.) ; et ils condamnent l’hostilité dont est l’objet la Jama’at. Ils sont désormais en train de se renseigner à propos de l’Ahmadiyya. D’ailleurs, le Messie Promis (a.s.) a aussi expliqué que tout ce qui est écrit contre nous pousse les autres à étudier nos livres.

Le Messie Promis (a.s.) explique aussi qu’il était venu à point nommé et suite au décret divin, afin qu’il puisse ramener à bon port le bateau de l’islam à la dérive.

Il affirme que le signe prouvant l’authenticité d’un prophète et d’un réformateur est qu’il vient exactement au bon moment et en accord aux besoins de l’époque. Il demande aux autres musulmans de jurer que l’heure n’était pas venue pour qu’il y ait quelques préparatifs au ciel. Or, ils savent très bien que la situation des musulmans exigeait l’avènement d’un réformateur. Ils en font mention dans leurs journaux, dans leurs discours. Tout cela prouve qu’on a besoin de quelqu’un pour s’occuper de la Oummah de l’Islam. Mais ils annoncent dans le même souffle qu’il doit s’agir de quelque d’autre que Mirza Ghulam Ahmad de Qadian.

En tout cas, ils ne veulent pas croire, voire ils rejettent carrément celui qui annonce être l’envoyé d’Allah l’Exalté. Ces prétendus oulémas nourrissent à son égard de l’inimitié et n’ont cessé de le faire jusqu’à ce jour, partout et en particulier dans les pays islamiques. Or, nous constatons qu’en retour, Allah l’Exalté souhaite transmettre Son message et le faire accepter. Son décret est en train d’agir à cet effet et des centaines de milliers de personnes qui, en dépit de cette hostilité, acceptent l’Ahmadiyya tous les ans est la preuve qu’Allah l’Exalté soutient la Jama’at Ahmadiyya et le Messie Promis (a.s.).

Nombre de personnes font part du récit de leur conversion à l’Ahmadiyya. Ces récits nous laissent bouche bée quant à la manière qu’Allah poussent ceux doués de nature pieuse à embrasser [l’Ahmadiyya.] Je présenterai ici certains de ces récits.

Le premier nous vient de l’Algérie, où l’hostilité contre la Jama’at bat son plein. Le rapporteur [du récit] raconte : « Bien avant de connaître l’Ahmadiyya, j’avais fait le rêve suivant : je me trouvais dans une file composée de nombreuses personnes dans une salle très vaste et à la toiture élevée. Au début de la file se trouvaient deux individus : tous ceux qui étaient dans la file serraient vigoureusement la main à la personne qui se trouvait à la droite, avant de se diriger vers la porte. En somme, cette longue file de gens se trouvait là pour rencontrer tout spécialement l’un de ces deux individus. De loin je me suis demandé la raison pour laquelle les gens saluaient une seule des deux personnes avec tant de passion. Arrivé tout près d’eux, j’ai constaté qu’un portait une barbe blanche : celui qui se trouvait à droite était de taille moyenne et de teint basané. Sa chevelure et sa barbe étaient noires. Quand c’était mon tour j’ai envoyé ma main pour serrer celle de celui qui portait la barbe blanche. Il m’a demandé de saluer celui qui avait la barbe noire et qui était de teint basané. Je l’ai fait avec beaucoup de passion : et en même temps j’éprouvais pour lui une grande affection. Il m’a souri : son sourire était si envoûtant que je ne peux pas l’oublier jusqu’aujourd’hui.

J’ai commencé à regarder la MTA quand j’ai connu l’Ahmadiyya. Durant ces jours, j’ai vu la photo du Messie Promis (a.s.) et après quelque temps le sermon du Calife a été diffusé. Je me suis souvenu de mon rêve quand j’ai vu ces deux images. Celui qui portait la barbe blanche était le Calife ; et le Messie Promis (a.s.), que tout le monde saluait et vers qui indiquait le Calife, était celui qui avait la barbe noire. Par la suite je suis entré en contact avec les ahmadis grâce à Internet. J’ai posé plusieurs questions et j’ai fait la bai’ah après avoir reçu mes réponses. »

Le récit de la personne suivante laisse supposer qu’Allah l’avait cernée afin de la pousser à prêter allégeance au Messie Promis (a.s.). Peut-être qu’une de ses œuvres avait plu à Allah l’Exalté. Il s’agit de M. Abd el Hadi d’Égypte. Il relate : « J’ai connu l’Ahmadiyya grâce à la MTA Al-Arabiyya. L’émission qui passait à l’antenne était très intéressante et m’avait plu. Mais je n’arrivais pas à comprendre comment le fondateur de la communauté pouvait être un prophète et récipiendaire de révélations. Ces faits, à propos du Messie Promis (a.s.), étaient pour moi douteux. J’ai tenté vainement d’appeler au cours de l’émission Al-Hiwar Al-Mubashir, sans jamais réussir. Je voulais tout simplement poser une seule question : j’attendais un oui ou un non comme réponse.

Ma question était : « Est-ce que le fondateur de la communauté Ahmadiyya était innocent comme les autres prophètes et est-ce qu’il était aussi récipiendaire de révélations divines ? Si les réponses étaient affirmatives, j’aurais enlevé tout de suite cette chaîne (de télévision) de ma liste, car je croyais à l’époque que la révélation divine était terminée après le Saint Prophète Muhammad (pssl) et que celui qui disait en recevoir était menteur. Or, Allah l’Exalté a fait en sorte que je n’ai jamais pu appeler lors de l’émission : conséquemment je n’ai cessé de suivre la MTA et petit à petit j’ai compris toutes ces questions dont celle concernant la Khatm an-Nubuwwah, tant et si bien que je n’avais pas d’autre choix que de prêter allégeance à l’Imam de l’époque, le Messie Promis (a.s.) et Imam Al-Mahdi. C’est ainsi que j’ai rempli le formulaire de la Bai’ah et je l’ai envoyé. Après ma conversion, j’ai voulu que les autres reçoivent ce message. J’ai choisi à cet effet un de mes amis proches : j’espérai de tout cœur qu’il allait m’écouter. Quand je lui ai présenté le message de l’Ahmadiyya, contre toute attente, il en était furieux et a commencé à insulter le Messie Promis (a.s.). J’ai été contraint de le laisser : je suis retourné chez moi le cœur meurtri, l’âme en peine. Quand j’ai allumé la télé comme à l’accoutumée, on était en train de diffuser le verset suivant :

فَإِنْ كَذَّبُوكَ فَقَدْ كُذِّبَ رُسُلٌ مِنْ قَبْلِكَ جَاءُوا بِالْبَيِّنَاتِ وَالزُّبُرِ وَالْكِتَابِ الْمُنِيرِ

« Et s’ils t’accusent de mentir, des Messagers avant toi ont été traités de menteurs. Ils étaient venus avec des Signes manifestes, des livres de Sagesse et le Livre éclairant. »(Saint Coran, chapitre 3, verset 185)

Ce verset était pour moi un baume au cœur. J’ai compris que ce n’était pas là un fait du hasard : c’était un message que j’avais reçu de la part d’Allah l’Exalté, à savoir que tous les prophètes ont été rejetés et moqués. Il n’est point étonnant qu’on traite ainsi le Messie Promis (a.s.). Or, en dépit de cela, les prophètes jouissent du soutien divin et leur triomphe dans le monde est une preuve grandiose de l’existence d’Allah l’Exalté. C’est là une preuve éclatante de la véridicité des prophètes divins. Ces pensées ont dissipé ma tristesse et j’ai remercié Dieu de m’avoir permis d’accepter le Messie Promis (a.s.) et de ne pas faire partie de ses négateurs. »

Celui qui était de nature pieuse a été sauvé par Allah l’Exalté. L’autre était différent : il n’a pas profité de la grâce divine. Non seulement qu’il y était indifférent, en raison de son infortune il a été coupable d’effronterie. Celui qui avait prêté allégeance a été immédiatement rassuré par Allah l’Exalté, et de surcroît sa tristesse a disparu.

Allah l’Exalté a permis à une femme de se joindre à la communauté en raison de sa nature noble, en dépit de la peur qu’elle ressentait à l’égard des musulmans suite aux attentats terroristes. Elle avait aussi peur de nous ; or Allah lui a accordé [la direction]. C’est une femme nommée Hami Fadi, habitant dans un village situé tout près de la ville de Bo en Guinée, un pays d’Afrique. Elle raconte : « Un jour un Mu’allim de la Jama’at est venu lui prêcher le message de la communauté et l’a invitée à venir assister à la Jalsa, qui allait être organisée durant ces jours. Le message m’a plu et je m’apprêtais à me rendre à la Jalsa et j’ai même fait le plein de la voiture. »

C’était une femme aisée qui vivait dans un village.

Elle relate : « Or, en raison des attentats terroristes commis par certaines organisations islamiques, j’ai eu peur que la Jama’at ne soit de la même catégorie : j’ai abandonné l’idée de me rendre à la Jalsa étant donné que j’ignorais ce qui allait s’y passer. Mais j’ai prié qu’Allah fasse que les ahmadis reviennent prêcher dans notre village s’ils sont véridiques. »

« Après quelque temps, »relate-t-on, « notre équipe de Tabligh s’est rendue dans son village à l’improviste. Quand la femme nous a vus elle avait des larmes aux yeux et elle a déclaré qu’Allah l’Exalté a accepté ses prières. »C’est ainsi que toute la famille a embrassé l’Ahmadiyya.

Allah est Gracieux envers certaines personnes et les font grandir dans leur foi en leur octroyant des avantages matériels ce qui leur permet d’accepter l’envoyé d’Allah. Or, ceci n’est pas une condition requise. D’aucuns disent (à Dieu) qu’ils accepteront l’Ahmadiyya s’ils ont tel avantage ou s’ils réussissent dans tel ou tel domaine. Or, le fait qu’on accepte l’Ahmadiyya n’est point une faveur accordée à Allah ou au Messie Promis (a.s.). Il faut écouter, comprendre et accepter le message d’Allah l’Exalté si l’on veut jouir du véritable bonheur ici-bas et dans l’Au-delà. Toutefois, lorsqu’Allah souhaite accorder des faveurs à d’aucuns, Il leur montre qu’Il accepte leurs conditions.

L’Amir Saheb de la Gambie relate que Mme Santa, habitante d’un village du district de Niamina, était une farouche opposante de la Jama’at. Elle était toujours furieuse lorsqu’on évoquait devant elle le nom de la Jama’at Ahmadiyya et la critiquait violemment. Elle disait que les ahmadis étaient des mécréants, qu’ils iraient en enfer, eux, ainsi que tous ceux qui sont en contact avec eux. Cette dame avait des champs mais elle perdait ses récoltes depuis les deux dernières années : parfois c’était des insectes qui endommageaient ses récoltes et parfois c’étaient des animaux. Elle n’arrivait pas à en comprendre les raisons.

Une sœur ahmadie lui a dit ceci : « Tu as perdu tes récoltes depuis que tu es en train de critiquer la Jama’at Ahmadiyya. Cesse de t’opposer à l’Ahmadiyya et entre dans la Jama’at : Allah l’Exalté t’accordera Sa grâce. »Elle a compris ce point et a dit qu’elle tentera l’expérience. Elle et huit membres de sa famille sont entrés dans la Jama’at Ahmadiyya et ont vu pleuvoir sur eux d’immenses grâces divines. Non seulement qu’elle avait une récolte abondante mais elle a pu de nouveau contacter son jeune fils qui se trouvait en Italie et qui n’avait pas donné de nouvelles depuis plusieurs années. À présent elle demande à tout le monde de se joindre à la Jama’at, car il s’y trouve le salut.

Le missionnaire du Bénin raconte : « Une violente tempête a frappé la ville de Bassila cette année-ci lors de la saison pluvieuse : un des murs de notre centre s’est effondré. Il a continué à pleuvoir pendant la nuit et le deuxième mur était sur le point de s’effondrer. J’étais très inquiet des pertes que subissait la Jama’at et j’ai fait la prière suivante. »

D’ailleurs seuls nos missionnaires peuvent avoir de telles idées pour leurs prières.

« J’ai prié, »dit-il, « ô Allah ! Comble cette perte à travers des conversions et fais progresser la Jama’at. » Je n’avais pas terminé mes prières que le téléphone a sonné. C’était minuit et l’orage était violent. J’ai décroché le téléphone… C’était une personne qui s’appelait Mohammed. Il appelait depuis le village de Boucha et il m’a informé que les villageois souhaitent faire la Bai’ah. »Ce village se trouvait à 110 kilomètres de la mission où il se trouvait. Il dit : « Lorsque je suis parti à leur rencontre, le lendemain ou bien après quelques jours, 198 personnes ont fait la Bai’ah. Et malgré toute sorte d’opposition – en effet il y a une vive opposition là-bas – ils restent cramponnés à leur foi. »

Un missionnaire écrit d’Allemagne qu’il était en contact avec une famille syrienne depuis un an. Celle-ci avait également participé à la Jalsa (conférence Ahmadiyya) d’Allemagne l’année dernière. Ils ont été impressionnés par l’atmosphère qui régnait à la Jalsa, mais ils n’avaient pas fait la Bai’ah. Cette famille écrit : « En raison du fait que nous sommes passés par l’Italie avant de venir en Allemagne, notre avocat considérait notre dossier de demande d’asile comme étant faible, et nous disait que nous allions probablement être renvoyés en Italie. Après la Jalsa, nous nous attendions à recevoir un courrier de la part du tribunal, ou de la part du gouvernement, nous demandant de repartir. Mais lorsque nous sommes arrivés chez nous, nous avons reçu une lettre du tribunal disant qu’ils étaient au courant que nous étions arrivés en Allemagne après avoir transité par l’Italie, mais la lettre comportait également des commentaires du juge stipulant que comme nous sommes Syriens, il n’est pas nécessaire de nous envoyer ailleurs. »Le père écrit : « Cela relevait du miracle pour moi. J’ai tout de suite pensé que c’était le résultat des bénédictions de la Jalsa, et j’ai dit à ma femme que Dieu l’Exalté nous a montré ce signe en raison de notre participation à la Jalsa. »Ils étaient convaincus que c’était grâce aux bénédictions de la Jama’at, ils ont donc aussitôt décidé de fait la Bai’ah et sont entrés dans la Jama’at. Dieu l’Exalté guide les gens de façon étonnante.

La transmission du message n’est pas très facile en Afrique ; c’est très difficile. J’ai présenté quelques anecdotes à ce sujet, mais certaines personnes pensent sans doute que du fait que ce sont des personnes illettrées et pauvres, il s’ensuit qu’elles vont facilement accepter l’Ahmadiyya : or, c’est complètement faux. Les soi-disant savants (islamiques) ont maintenu ces personnes illettrées, emprisonnées dans des traditions et innovations étranges afin de profiter d’eux financièrement, et pour préserver leur autorité. Ceux qui les suivent ne veulent pas s’en séparer. C’est à cause d’eux qu’il y a une opposition contre la Jama’at : ceci a été illustré par les deux anecdotes d’opposition en Afrique que j’ai présentées. En bref, il n’est pas facile d’accepter l’Ahmadiyya là-bas. Mais Allah l’Exalté créée constamment des moyens pour guider les gens, et montre aussi à nos missionnaires comment transmettre le message.

Un missionnaire de Côte d’Ivoire présente ce récit : « Un missionnaire local de la région de San Pedro a visité un village pour transmettre le message, suite à quoi l’Imam et 15 personnes ont accepté l’Ahmadiyya. Par la suite, cet Imam a participé à la Jalsa Salana Nationale de la Côte d’Ivoire afin de connaître davantage les membres de la Jama’at. Il a été ravi de participer à la Jalsa et a offert un terrain pour la construction d’une mosquée. Mais ces personnes suivaient un grand imam de la ville. Dans le village, la prière du vendredi n’était jamais offerte malgré la présence d’un Imam ; la raison avancée était qu’il fallait au préalable inviter le grand imam de la ville, sacrifier une vache ou une brebis, l’inviter à un repas, et seulement après tout cela serait-il possible d’accomplir la prière du vendredi ; sinon ce n’était pas possible, ce n’était pas autorisé. Voilà les innovations farfelues qu’ils ont propagées là-bas. Le grand imam, après avoir participé à des festins dans différents endroits, visitait le village quand il trouvait du temps et quand c’était leur tour, afin de diriger la prière du vendredi. En attendant, il privait les gens d’un devoir fondamental de tout croyant qui est d’accomplir la prière du vendredi. Dans un hadith il est rapporté que le cœur de celui qui n’a pas offert la prière du vendredi trois fois de suite s’entache. En bref, c’était une sharia concoctée par ces Imams. Lorsqu’on a informé le petit Imam de ce village que rien de tout cela n’est requis pour offrir la prière du vendredi, il est retourné dans son village pour expliquer aux gens qu’il est possible d’offrir la prière du vendredi, et il n’y a aucun obstacle à cela, et qu’il n’est pas nécessaire d’inviter le Grand Imam à un festin avant d’offrir la prière du vendredi. Sur ce, les autres personnes du village qui n’avaient pas accepté l’Ahmadiyya, y ont exprimé leur opposition, et n’ont pas autorisé l’Imam à diriger la prière du vendredi dans leur mosquée. L’Imam a donc construit un abri modeste et y a offert la prière du vendredi avec quelques ahmadis. La réaction des opposants a été de détruire l’abri. »

L’imam continue : « Je suis parti voir le chef du village, accompagné du missionnaire local, et de quelques ahmadis, et nous lui avons exposé toute la situation. Le chef a statué que si les personnes de la mosquée ne nous laissent pas prier dans leur mosquée, alors nous devons prier ailleurs. Lorsque la prière sera offerte à deux endroits différents, les gens pourront choisir là où ils souhaitent aller prier. »En bref, il déclare : « Par la grâce d’Allah l’Exalté, dans ce village, grâce à l’Ahmadiyya, les prières du vendredi sont maintenant offertes régulièrement. Malgré l’opposition, les membres de la Jama’at restent fermement attachés à leur foi, et offrent la prière du vendredi. »

Allah l’Exalté guide de nombreuses personnes à travers les rêves. Partout dans le monde on observe cela. Le missionnaire en chef de l’Inde a écrit le récit de l’acceptation de l’Ahmadiyya d’un récent converti de Cannanore de la province de Kerala. L’intéressé était souvent inquiet avant la Bai’ah. Quelqu’un lui a suggéré que le remède de ses inquiétudes se trouve dans le fait de réciter abondamment le Daroud (les salutations sur le Prophètes). Il a suivi son conseil. Un jour il a vu en rêve la tombe du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) ainsi qu’une tombe vide. Un homme est venu et a dit que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a déclaré qu’il va vous rencontrer prochainement. Lorsqu’il a raconté ce rêve à un imam non-ahmadi, celui-ci lui a répondu qu’il s’agissait d’un rêve très béni, et qu’il allait atteindre un haut statut [spirituel]. Quelques jours après ce rêve, il a rencontré un ahmadi pendant un trajet, qui lui a conseillé de visiter la mosquée Nour située à Cannanore. Il s’est rendu un jour à la mosquée de la Jama’at, et a participé à la prière du vendredi. Il a eu des informations sur la Jama’at et a commencé à lire régulièrement des livres de la Jama’at. Il a rejoint ensuite dans la Jama’at après avoir fait la Bai’ah. Il a expliqué que le fait de rencontrer prochainement le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) signifiait accepter l’Ahmadiyya.

Un missionnaire du Bénin écrit : « Notre Mu’allim Hamdi Jibreel Saheb anime un programme de Tabligh sur une radio locale. Un jour une femme a appelé dans lors de l’émission et a dit qu’elle était étonnée d’apprendre que la deuxième venue du Messie a déjà eu lieu, et qu’elle n’était pas au courant. Elle a ajouté : « Je suis musulmane, mais ma famille est chrétienne, et ils me font taire en me disant que les musulmans disent eux-mêmes que le Messie doit venir pour les guider. Venez dans mon village pour prêcher votre message. »Ainsi, dans ce village après quelques sessions de tabligh 227 personnes ont fait la Bai’ah et ont accepté l’Ahmadiyya. Là où les oulémas (non ahmadis) sont influents ils essaient d’éloigner les gens de l’Ahmadiyya en les intimidant et en les menaçant. Mais Allah l’Exalté, en raison des actes des oulémas, a permis aux gens d’accepter l’Ahmadiyya. Il y a de nombreux récits pour illustrer cela, et je vais en présenter un.

Un missionnaire de la ville Mporokoso située dans la province nord de la Zambie a écrit : « La Jama’at a été établie en ces lieux il y a un an de cela. Les oulémas ont organisé une réunion – ce sont des musulmans de longue date – plusieurs personnes ont été conviées, dont Mohammed Saeed, qui était en contact avec notre Jama’at, mais n’avait pas accepté l’Ahmadiyya. Durant la réunion les oulémas disaient qu’ils ne pouvaient voir les « Qadianis» progresser. Ils ont donc décidé qu’ils les poursuivraient partout pour les menacer et les intimider. S’ils ne rejettent pas la Jama’at, ils seront prêts à les tuer s’il le faut. Les oulémas ont demandé à Saeed de mettre fin à tout contact avec les ahmadis : ils savaient qu’il les fréquentait. Ils l’ont menacé, lui disant que s’il ne rompait pas toutes les relations avec la Jama’at Ahmadiyya, ils prendraient les mesures nécessaires. En réponse, après cette réunion des oulémas, Mohammed Saeed a rejoint la Jama’at avec toute sa famille. Il leur a dit : « Vous m’avez menacé, et j’ai rejoint la Jama’at. »Après cette réunion, 25 autres personnes ont accepté l’Ahmadiyya. Le fait qu’il ait été menacé, a révélé la vérité à ses yeux.

Et le nombre d’Ahmadi a augmenté. C’est ce qui est en train de se produire en Algérie, comme je l’ai mentionné. Les gens connaissent de plus en plus le Jama’at, et les gens qui y habitent disent qu’un jour viendra, où les gens rejoindront en masse la Jama’at. Insha Allah.

Amir Saheb de la Tanzanie relate un autre incident : « La Jama’at est établie à Niagamara depuis une longue période. Mais il n’y avait qu’un ou deux foyers ahmadis. Cette année (c’est-à-dire en 2016) grâce aux efforts des membres locaux, des programmes réguliers de Tabligh ont été organisés, lors desquels l’importance du Califat é été expliqué aux participants. Un enthousiasme s’est développé chez ces personnes pour voir le Calife. Ces personnes ont demandé à un non ahmadi qui avait une parabole et une télévision de mettre la MTA. Il a mis la MTA et les personnes ont pu voir le Calife à la télévision. Ainsi un nouveau moyen pour le Tabligh a été créé pour la Jama’at.

Il ajoute : « Cette même année (en 2016), le mois d’après, une délégation est partie de nouveau pour faire le Tabligh. Durant le programme, un imam a essayé de créer du désordre, et nous pensions que par conséquent ce programme ne serait pas très réussi. Mais l’aide divine se manifesta de telle sorte qu’après la session de Tabligh et des questions-réponses, ceux qui habitaient la région et qui n’avaient pas encore fait la Bai’ah, ont dit à l’imam : « Si les ahmadis sont mécréants, alors nous aussi nous sommes ahmadis. Quittez ce village ! Les ahmadis ne s’en iront pas. »Ainsi après cette opposition de la part de l’imam, l’attention des personnes s’est davantage tournée vers la Jama’at, et au total 38 personnes ont eu l’opportunité d’accepter l’Ahmadiyya ; et parmi les nouveaux convertis, une personne a offert un terrain pour la construction d’une mosquée. Un autre nouveau converti a dit : « Ma maison étant spacieuse, et proche de celle des autres frères, en attendant que la mosquée soit construite, les prières seront offertes en congrégation chez moi. »Ainsi tous les jours les membres de la Jama’at s’y réunissent pour offrir les prières.

Il y a donc de nombreux récits de ce genre où l’on a essayé d’écarter les gens de l’Ahmadiyya en y faisant opposition ou même en soudoyant des gens, mais c’est là l’œuvre de Dieu ; tout comme le Messie Promis (a.s.) l’avait déclaré, que de jour en jour nous sommes en train de connaître du succès, les gens viennent de certains endroits d’eux-mêmes après avoir connu la Jama’at. En observant cela, nous témoignons de l’accomplissement des paroles suivantes du Messie Promis (a.s.) : « Gardez toujours à l’esprit que c’est Dieu Lui-même qui est à l’origine de toute action. »Il déclare : « Des brises fraîches commencent à souffler. Les œuvres divines se réalisent pas à pas… »Ils se réaliseront doucement mais sûrement. Le progrès est graduel et ne cessera pas, Incha Allah. Les musulmans doivent prêter oreille aux paroles du Messie Promis (a.s.) au lieu de l’opposer tout comme il dit en leur s’adressant : « Même si je disposais d’aucun argument en ma faveur, il incombait à tout musulman de chercher activement et tout affolé quant à la raison de l’absence du Messie. Pourquoi le Messie n’est-il pas encore venu afin de briser la croix ? Au lieu de s’opposer, il fallait le chercher car à cette époque son besoin se faisait ressentir. Il déclare que si les soi-disant oulémas se souciaient de l’intérêt et du bien-être de l’être humain ils n’agiraient jamais comme ils sont en train de le faire à notre égard. Ils auraient dû réfléchir sur ce qu’ils avaient gagné en édictant des fatwas contre nous. Lorsque Allah décrète qu’une chose va se produire comment est-il possible qu’elle ne se produise pas ? Il déclare que nos opposants sont en réalité à notre service, car ils propagent notre message d’une manière et d’une autre d’est en ouest.

Les récits que je viens de vous présenter et les habitants d’Algérie ainsi que ceux du Pakistan prouvent que grâce à l’opposition, la Jama’at se fait une plus grande renommée. Nous ne devons pas nous soucier de l’opposition, qu’elle soit en Algérie, au Pakistan ou dans tout autre pays musulman. Notre message est en train de se transmettre davantage grâce à nos opposants, et l’Ahmadiyya est de plus en plus connu.

Les oulémas et les opposants doivent réfléchir sur les paroles suivantes du Messie Promis (a.s.) : « Sachez que si vous ne m’acceptez pas alors jamais vous ne rencontrerez le Promis. »Il ajoute : « Je vous conseille de ne jamais abandonner la Taqwa. Prêtez oreille à ces paroles avec crainte de Dieu, méditez dessus dans la solitude ; et priez, car Dieu est Celui qui accepte les prières. »

Si vous priez avec une bonne intention, Il écoutera vos supplications et vous guidera. Qu’Allah fasse que ces gens soient dignes d’être guidés par Allah l’Exalté et qu’Il ouvre leur cœur !

Après la prière je vais diriger la prière funéraire de Hajji Noh Svend Hansen, un Ahmadi d’origine danoise. Il est décédé avant-hier. À Allah nous appartenons et c’est vers Lui que nous retournerons.

Il est né le 28 juin 1929 à Copenhague. Il était rattaché à l’Église luthérienne. Il était très impressionné par le grand philosophe et réformateur du Danemark, Ludovic. Il faisait partie d’une famille d’agriculteurs. Le défunt a obtenu son master d’ingénierie chimique de l’université technologique du Danemark en 1951. Ensuite il est parti travailler en Malaisie. Il a accepté l’Islam le 26 janvier 1956 : au départ la raison de son acceptation était son mariage avec une musulmane mais ensuite il a lui-même acquis une connaissance très approfondie de l’Islam et a subséquemment commencé à mettre en pratique les enseignements de l’Islam de tout cœur. En 1964, il a eu l’opportunité d’accomplir le pèlerinage à la Mecque avec sa femme pour la première fois. Il y avait prié en ces termes : « Ô Dieu pardonne-moi mes manquements et mes faiblesses dans l’accomplissement de ce pèlerinage et accorde-moi une autre opportunité d’accomplir le Hajj lorsque je serai dans une condition spirituelle. » Par conséquent, Dieu accepta sa prière en ce sens qu’il a eu l’opportunité d’accepter l’Ahmadiyya et par la suite il a accompli un autre Hajj ainsi que plusieurs ‘Umrahs.

Il a accepté la Jama’at en 1965. Lorsque Chaudhry Zafrulla Khan (ra) s’était rendu au Danemark pour un waqfe-arzi (période de travail bénévole), Monsieur Hansen a eu l’opportunité de passer beaucoup de temps avec lui. À cette époque, il n’avait pas encore prêté serment d’allégeance mais il avait commencé à s’intéresser à l’Ahmadiyya. Il se posait quelques questions. En 1969, il est parti au Pakistan. Il est resté chez Chaudhry Zafrulla Khan (ra) et a aussi visité Rabwah. Il a eu l’opportunité de rencontrer le troisième Calife (rha). Il avait déjà étudié la Jama’at de manière approfondie mais il n’était pas encore totalement satisfait. Lors de sa rencontre avec le Calife, il a également posé quelques questions et il a déclaré que c’est là qu’il a compris la vérité de l’Ahmadiyya. Par conséquent, dès son retour le 7 avril 1969, il a envoyé le formulaire de la bai’ah au troisième Calife et est entré dans la Jama’at.

De 1974 jusqu’en 1988, il a eu l’occasion de visiter Qadian, où il a eu l’occasion de transmettre les salutations du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) au Messie Promis (a.s.) en se tenant debout devant sa tombe. De 1974 à 1988, il a occupé le poste de secrétaire national des finances du Danemark et il a amélioré son organisation. En 1985, le quatrième Calife (rha) l’a choisi en tant qu’Amir du Danemark. Avant cela, il avait été choisi en tant qu’Amir adjoint le 27 avril 1983.

Chaudhry Zafrulla Khan (ra) rapporte que sa femme était une musulmane de la Malaisie. Ce couple n’était pas musulman juste par tradition mais était un couple sincère et respectait le jeûne ainsi que la prière. Chaudhry Z. Khan rapporte ceci : « J’ai rarement vu quelqu’un d’aussi ancré dans les enseignements islamiques parmi les musulmans occidentaux. »

Il a aussi eu l’occasion de publier le Saint Coran ainsi que de le traduire. En 1989, l’édition révisée de la traduction danoise du Saint Coran fut publiée en format numérique. Monsieur Hansen a rendu d’amples services pour ce travail. Il a beaucoup aidé (le traducteur), Monsieur Madsen. Depuis 1986 et tant qu’il est resté en bonne santé – c’est-à-dire il y a de cela deux ans environs – il venait à la Jalsa Salana du Royaume-Uni et lors de la Shoura internationale il a aussi eu l’opportunité d’aider le Quatrième Calife (rha). Il était en outre l’éditeur de la revue Aktiv Islam commune à tous les pays scandinaves. En 1981, il a été choisi comme premier Zaïm Ala (président des aînés de l’Ahmadiyya) du Danemark et est resté à ce poste jusqu’en 1986.

L’épouse de Monsieur Hansen n’était pas ahmadie et en était une farouche opposante. Malgré cela il se comportait avec bonté envers elle et cela n’a jamais affecté ses services à la Jama’at. Il était régulier dans ces cotisations et participait généreusement lorsqu’on lançait des appels pour des sacrifices financiers ; quand il faisait des économies il les mettait de côté dans un compte. Lorsqu’il s’apprêtait à partir à la retraite il a offert sa voiture à la Jama’at. Le Quatrième Calife (rha) avait écrit une lettre mentionnant ses sacrifices financiers dans laquelle il écrit : « Ses sacrifices financiers étaient exemplaires. Depuis le début, c’est de quelqu’un de très sincère et un exemple à suivre dans le sacrifice financier. Jamais on n’a eu besoin de lui faire des rappels. Qu’Allah fasse que les autres membres de la Jama’at deviennent comme lui. S’il en est ainsi, le travail du secrétaire de finances se limitera à tenir les comptes et il n’aura pas à faire des rappels. Qu’Allah fasse qu’il en soit ainsi. »

Je vais donc diriger sa prière funéraire après la prière (du vendredi). Qu’Allah élève le rang du défunt et qu’Il accorde l’opportunité à sa femme ainsi qu’à ses enfants d’accepter l’Ahmadiyya et d’agir en fonction de ses enseignements.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)