Sermons 2016

Bénédictions de la Jalsa Salana du Royaume-Uni

Sa Sainteté le Calife a évoqué, dans son sermon du 19 août 2016, les bénédictions qui ont découlé de la Jalsa Salana du Royaume-Uni.

 Sermon du vendredi 19 août, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul-Futuh à Londres. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

Par la grâce de Dieu, la semaine dernière s’est tenue la Jalsa Salana du Royaume-Uni. Tout s’est très bien passé durant ces trois jours malgré de nombreuses préoccupations, parmi lesquelles la plus grande était d’organiser cette rencontre en toute sérénité et paix dans le climat que connaît le monde [aujourd’hui].

Qu’Allah protège la djama’at de toute inquiétude et de tout mal à l’avenir. Les ahmadis et les étrangers ont évoqué l’atmosphère spirituelle de cette rencontre et chacun y a ressenti un état particulier : qu’Allah fasse que ses effets perdurent à jamais et que nous soyons toujours reconnaissants envers Dieu, tout en préférant notre foi à ce monde.

Nous devons toujours prier en ce sens : « Ô Allah ! Ne nous prive pas – en raison d’une erreur, d’une lacune ou d’une méprise de notre part – de ces bénédictions qui se déversent sur nous et des promesses accordées au Messie Promis (a.s.) que Tu es en train d’accomplir. Il faut prier en ce sens : « Ô Allah ! C’est par Ta grâce que nous avons la possibilité d’accomplir de bonnes œuvres et de persévérer sur cette voie. Nous pourrons surmonter nos faiblesses grâce à Toi. Bénis nos moindres efforts et compte-nous toujours parmi ceux qui sont attachés à Ta personne et Te sont reconnaissants. »

Qu’Allah fasse que nous soyons toujours reconnaissants envers Lui et que nous soyons les récipiendaires des bénédictions [découlant] de ce verset :

لَئِنْ شَكَرْتُمْ لَأَزِيدَنَّكُمْ

À savoir : « Si vous êtes reconnaissants, Je vous accorderai sûrement davantage ». Par la grâce de Dieu, les préparatifs de la Jalsa débutent avant la tenue de cette rencontre. Des bénévoles parmi les Khuddam, les Atfal et les Ansar offrent leurs services pour ces travaux qui débutent 2 à 3 semaines avant la Jalsa comme je l’ai déjà évoqué dans mon précédent sermon. Ces travaux se terminent deux semaines après la Jalsa, le temps de tout démanteler et de tout ramasser. Les bénévoles travaillent dur et avec beaucoup de sincérité et ils sont aussi de service durant la Jalsa.

En raison de la présence du Calife la Jalsa Salana du Royaume-Unide a pris une envergure Internationale. Les représentants du monde entier y sont présents. Or, cette fois-ci l’organisation ainsi que les bénévoles présents ont fait de cette Jalsa une convention internationale. L’année dernière des Khuddam du Canada avaient offert leurs services, mais leur nombre était réduit et on ne les a pas utilisés à bon escient. Ou peut-être qu’à cause du manque de temps, ils n’ont pas pu servir correctement. Cette année, non seulement l’organisation était meilleure, mais d’après ce que j’ai entendu, un effort considérable a été déployé et ils étaient plus nombreux que l’année dernière. D’ailleurs, des Khuddams des États-Unis étaient aussi présents. Les travaux de cette Jalsa ont pris une envergure internationale. La plupart des khuddam des États-Unis ont travaillé avant la Jalsa et plus de 150 khuddam du Canada ont œuvré après pour le démantèlement du site. Le Sadr de la Khuddam-ul-Ahmadiyya m’a informé que ces Khuddam de l’extérieur avaient travaillé dur et étaient également très bien organisés. Ils ont œuvré avec passion et ont terminé très rapidement ces travaux. Qu’Allah les récompense tous.

Nous remercions les Atfal et les Khuddam du Royaume-Uni pour leurs œuvres bénévoles et leurs services rendus lors de la Jalsa. Ils ont également travaillé d’arrache pied, comme d’habitude. Les organisateurs et ceux qui ont participé à la Jalsa doivent être reconnaissants envers les Atfal et les Khuddam [du Royaume-Uni] ainsi que ceux venus du Canada et des États-Unis. Et nous devons surtout remercier Dieu qui nous a accordés pareils bénévoles qui ont grandi en Europe et dans des pays Occidentaux et qui ont travaillé en toute abnégation.

Environs 6 000 filles, garçons, hommes, femmes et enfants ont offert leurs services pour le bien-être des invités. C’est par la grâce de Dieu que nous avons un tel nombre de bénévoles qui ont offert leurs services allant du nettoyage des toilettes jusqu’à la préparation et le service des repas. Ensuite, il y avait d’autres travaux à assurer lors de la Jalsa Gah : la sécurité, le parking et d’autres services ainsi que le démantèlement du site. Ces travaux ont été bien organisés et accompli avec grande habileté. L’on ne peut voir cela nulle part ailleurs. Ces bénévoles méritent notre plus grande reconnaissance. Ces derniers doivent également être reconnaissants envers Dieu qui leur a accordé la possibilité de servir les invités du Messie Promis (as). Ils doivent prier qu’Allah leur accorde plus d’occasion en ce sens.

Les invités venus de l’extérieur étaient très étonnés de voir ces enfants, ces jeunes et ces vieux travailler ainsi. Je vais à présent évoquer les témoignages de quelques-uns.

Les programmes de la Jalsa ainsi que les bénévoles accomplissent un Tabligh silencieux qui est plus convaincant que nos distributions de littératures ou d’autres activités.

Le ministre de la défense du Bénin était présent. Il relate : « En participant à cette Jalsa j’ai eu la chance de rencontrer des ambassadeurs de la paix et de l’amour. Chaque enfant et chaque jeune faisaient montre d’une grande courtoisie à l’égard d’autrui. Même s’ils ne comprenaient pas la langue de l’autre, ils leur souhaitaient la bienvenue en souriant et tentaient de prononcer quelques mots dans la langue de l’invité. La Jalsa Salana est un exemple de fraternité réelle. C’est un endroit d’où émane la paix véritable. Les participants, qu’ils soient enfants, jeunes ou vieux se sacrifiaient pour le bien-être des autres. Selon moi votre conférence a le statut d’une académie durant laquelle j’ai beaucoup appris. Je n’ai vu aucune bousculade dans un aussi grand rassemblement. L’organisation était parfaite. J’étais stupéfait de voir tout bénévole, grand et petit, au service des invités. Si l’invité évoquait en passant quelque chose qui n’était pas disponible, on partait l’acheter afin de le satisfaire. Ma plus grande surprise était l’organisation hors pair de la sécurité. Tout était conforme à un plan de sécurité mis en place par une équipe de professionnels. Or, je n’ai vu aucun policier et aucun soldat. Je cherchais constamment le secret derrière une telle organisation et je suis arrivé à cette conclusion que ces gens ont accepté l’institution du Califat et c’est pour cela qu’elle est devenue une nation prête à consentir à tout sacrifice. »

Voilà ce que les étrangers ressentent [durant la Jalsa].

Un journaliste du Bénin était aussi présent. Il a déclaré : « Sans le voir de ses yeux personne ne croira à quel point la Jalsa est si bien organisée. J’ai eu un message d’espoir en y participant. L’on sème partout le désordre au nom des intérêts personnels. Or, dans votre Jalsa se trouvent des jeunes et des enfants qui sont au service des autres dans un esprit de sacrifice. Un nouveau monde naîtra par leur entremise, un monde où l’égoïsme ne foisonnera pas, un monde où l’objectif suprême sera de servir les autres. Et cet enseignement sublime présente l’Ahmadiyya comme un miroir poli qui reflète le beau visage de l’Islam. J’ai beaucoup voyagé dans le monde en tant que journaliste. J’ai vu l’organisation du Hajj en Arabie Saoudite et j’ai aussi participé à de grandes réunions en Iran. J’ai aussi participé à de grandes conférences sous l’égide de l’Organisation des Nations unis. Or, je n’ai vu, nulle part ailleurs, une organisation aussi efficace. Le secret se trouve en ces jeunes, ces enfants et ces vieux qui sont toujours prêts à servir lors de la Jalsa en faisant preuve d’une grande abnégation, d’une grande affection et qui sont imbus d’un grand sens de l’humanité, des personnes qui disposent à tout instant de la direction du Calife. Je n’ai pas de mots pour décrire mes sentiments. J’ai vécu une expérience des plus merveilleuses : le fait de voir des gens appartenant à toutes les couches de la société servir, avec des visages souriant, les invités. Je n’ai pas pu savoir qui est riche ou pauvre parmi eux : matin et soir, ils œuvraient tous en faveur du confort d’autrui avec la même passion. L’organisation de la MTA m’a aussi fort surpris. J’ai été le directeur de la télévision nationale du Bénin. Jusqu’aujourd’hui je n’ai vu, nulle part ailleurs, une diffusion en direct d’une aussi grande envergure. Sur la MTA les discours sont traduits en direct en plus de langues que lors des sessions de l’Organisation des Nations unies. Toute personne participant à la Jalsa pouvait écouter la traduction des discours dans sa langue et ressentait que la Jalsa se tenait dans son pays, dans sa langue et au sein de sa nation. J’ai appris ceci de l’Ahmadiyya : il faut placer la foi au-dessus de tout et que la vérité remportera la victoire. Le puissant n’est pas puissant pour toujours. Ayant participé à la Jalsa, j’annonce haut et fort que la voie menant à Dieu est aujourd’hui encore ouverte, si l’on veut bien la suivre. »

Le procureur général d’une province du Congo-Kinshasa était aussi présent. Il relate : « Je suis magistrat depuis 25 ans. J’ai étudié la Jalsa en profondeur et je suis arrivé à la conclusion que la richesse ne suffit pas pour tout acquérir, tant qu’il n’y a pas d’unité. Tout est possible quand on est uni comme un seul corps. Les bénévoles de la Jalsa étaient unis comme un seul corps et ils ont transformé ce qui était impossible en chose possible. Ils ont transformé une forêt en un lieu habitable où tout était disponible : des toilettes propres, des résidences, des stations radio et télé, qui diffusaient des émissions en différentes langues. Des riches, des pauvres, d’éminentes personnalités, des politiques et des intellectuels de tout pays travaillaient tous ensemble. Ce n’est point chose facile de servir le repas à environs 40 000 invités, de les transporter et de répondre leurs besoins. Or, environs 6 000 bénévoles ont accompli ces œuvres de gaieté de cœur, sans qu’il n’y ait de tumulte ou de troubles. Parmi ces bénévoles, il y avait des enfants de trois ans jusqu’à des vieillards de 80 ans. Ils étaient contents de servir les autres. Je n’ai vu partout que de l’affection et de la fraternité. Selon moi, la djama’at Ahmadiyya est en train de travailler de manière très efficace et elle n’échouera pas. Insha Allah. Je demande à tout le monde d’étudier la djama’at Ahmadiyya de près et vous comprendrez tout. Quand je suis venu à la Jalsa, je m’étais senti étranger pendant la première demi-heure. Après cela, les gens venaient à ma rencontre : c’était comme si nous nous connaissions depuis des années. »

C’est là une beauté de la Jalsa : les bénévoles ne sont pas les seuls à impressionner les étrangers : les participants de la Jalsa le font aussi. C’est là un Tabligh silencieux de leur part. Ceux qui étaient de service doivent d’une part remercier Allah, car ils ont pu, par leurs actions, transmettre le message de l’Islam et affecter ainsi les non-musulmans : ce faisant ils ont mérité les faveurs divines. D’autre part, les Ahmadis qui ont participé à la Jalsa doivent aussi remercier Dieu, car par leur entremise, Allah a accompli un Tabligh silencieux.

Le conseiller spécial concernant les affaires religieuses du président du Niger avait aussi participé à la Jalsa Salana cette année-ci. Il relate : « Je suis en voyage tout au long de l’année et je participe à des rencontres religieuses. Or, jusqu’aujourd’hui je n’ai pas connu d’atmosphère aussi spirituelle que celle-là. On dirait qu’une lumière descendait du ciel lors de la Jalsa. En suivant la bai’ah c’était comme si j’étais présent à la Bai’ah Ridwan. »

Ayoma Yousouf était venu du Japon : il est un grand intellectuel et le président de l’Église Anglicane japonaise. Il déclare : « L’esprit qui poussait les jeunes et les enfants à servir mérite éloge. Pareils jeunes n’existent en aucune nation, des jeunes qui rendent des services bénévolement. On voit cela uniquement au sein de la Jalsa Salana. Certains jeunes couraient à droite et à gauche dans le souci de servir le repas à leurs invités, d’autres se souciaient de trouver une voiture pour transporter un invité. Certains offraient l’eau à boire. Des vieux rendaient aussi d’autres services. La participation enthousiaste des enfants nous fait comprendre que le présent et le futur de l’Ahmadiyya sont brillants. » Insha Allah.

M. Edward Kiwanuka Ssekandi, le vice-président de l’Ouganda était aussi présent. Il relate qu’il était fort impressionné par tous les bénévoles qu’il a vus lors de sa tournée du site de la Jalsa. En voyant les effectifs qui assuraient la sécurité, il a dit que ceux-là étaient certainement rémunérés pour leurs services quoique les autres étaient des bénévoles. Mais il était fort surpris, lorsqu’on lui a dit qu’ils étaient tous des bénévoles.

Il a ajouté qu’il n’a jamais vu une si grande réunion de musulmans au cours de sa vie, une réunion où tout le monde se côtoyait dans la paix. « J’ai entendu que les musulmans tranchent le cou des autres et qu’ils font souffrir autrui. En Ouganda les musulmans se battent entre eux et souvent l’État doit intervenir. Or, aujourd’hui j’ai compris qui sont les véritables musulmans et que l’Islam prône la paix. »

Dr Irina Sirinko de la Russie était aussi présente. Elle est professeure à l’institut des études orientales de la Russie. Elle relate : « C’est la première fois que je participe à cette Jalsa de la djama’at Ahmadiyya : c’est pour moi une expérience inoubliable. L’organisation exceptionnelle de la Jalsa en est certes une des raisons. Or, la plus grande raison était l’atmosphère emplie de spiritualité de la Jalsa. La djama’at Ahmadiyya présente le visage véritable et nouveau de l’Islam à tout visiteur en faisant montre d’une grande affection et d’un grand sens de l’hospitalité à son égard. »

Un invité de l’Islande, présent à la Jalsa, a déclaré : « Ma présence à la Jalsa était la plus belle expérience de ma vie. Ma foi s’est ranimée en voyant 40 000 personnes réunies en un seul endroit. J’ai été profondément touché de voir des gens venus des quatre coins du monde se côtoyer ainsi dans la paix et faisant preuve d’affection [les uns à l’égard d’autres]. Je vous suis très reconnaissant pour votre hospitalité et je m’évertuerai à transmettre aux autres le message véritable de l’Islam, celui de paix et d’amour. »

Les gens sont forts impressionnés par notre milieu. Or, certains participants sont impliqués dans des incidents qui peuvent laisser une mauvaise impression. Par la grâce de Dieu et puisqu’Il couvre nos défauts, pareils incidents ne se passent pas devant les yeux des invités. Cette année-ci, il y a eu quelques fâcheux incidents qui n’auraient pas dû avoir lieu. Certains Ahmadis se sont battus. Ceux-là ternissent l’image de l’Islam par leurs actions. Voire, ils éloignent les gens de l’Islam et font que la djama’at Ahmadiyya ait mauvaise impression sur les autres. Tout Ahmadi doit être vigilant à cet égard, en général, et en particulier durant les jours de la Jalsa.

Un membre de la délégation grecque a déclaré : « L’organisation de la Jalsa était très bonne. Les bénévoles ont tout organisé de manière très disciplinée. J’étais fort étonné de voir que des représentants de 30 pays étaient présents. La cérémonie de la Bai’ah le troisième jour était pour moi une expérience éminemment spirituelle. J’ai vu une grande émotion sur les visages de beaucoup de monde. C’était là une très belle scène. »

Une femme de la délégation de la Macédoine, a déclaré : « J’ai été fort surprise par l’organisation de la Jalsa Salana. Tout ce dont les invités avaient besoin était présent. J’ai été très impressionnée par les petits enfants qui étaient au service des invités. »

Un parlementaire du Guatemala a déclaré : « L’hospitalité à l’égard des invités était hors pair. Mettre des enfants au service signifiait les préparer afin qu’ils puissent assumer au mieux leurs responsabilités à l’avenir. »

Ainsi, en général, tout Ahmadi est un moyen pour la réforme des croyances et des œuvres de tout participant à la Jalsa. Lors de la Jalsa les gens se soucient de leur réforme pratique. D’autre part, la Jalsa influence aussi les non-Ahmadis. Cela ne se limite pas à la réforme morale et spirituelle. À présent, la Jalsa a pris une telle ampleur qu’elle est en train d’ouvrir de nouvelles voies pour prêcher le message de l’Ahmadiyya, l’Islam véritable. Le plus grand objectif de la Jalsa est la Tarbiyyah, la réforme morale et spirituelle des membres de la djama’at. Or, la présence des non-Ahmadis ici ouvre de grandes et de nouvelles voies pour le Tabligh.

Les invités relatent qu’ils ne connaissaient pas les véritables enseignements de l’Islam. Et que l’Islam était dépeint sous un mauvais jour par les médias et par certains groupes de musulmans et c’est cette [image tronquée de l’Islam] que la majorité d’entre eux avaient à l’esprit. « Quand nous entendions parler des musulmans, nous avions à l’esprit la terreur, l’extrémisme, le terrorisme et les atrocités. Aujourd’hui, nous avons vu les exemples pratiques des enseignements de l’Islam et nous pourrons demander aux gens de nos cercles respectifs de voir auprès de la djama’at Ahmadiyya les beaux préceptes de l’Islam. »

Je présenterai à ce sujet d’autres impressions des invités. Mme Alyana, une parlementaire du Guatemala relate : « Ma première participation à la Jalsa Salana de la djama’at Ahmadiyya est pour moi une belle expérience et j’ai connu les véritables enseignements de l’Islam. Je suis fort impressionnée par l’organisation de la djama’at. Cette hospitalité cordiale et cette atmosphère respirant l’amour et l’affection sont fort louables. L’affection et la fraternité qui régnait entre les gens d’opinions diverses et de nationalités différentes mérite notre respect. Ma participation à cette Jalsa fait partie des meilleurs souvenirs de ma vie. Et j’en suis très contente et ravie. Je retourne dans mon pays, le Guatemala, avec ces beaux souvenirs inoubliables avec l’espoir que je pourrai participer à cette assemblée bénie à l’avenir. »

Zakaria Saidi Saheb, un invité non-Ahmadi, qui est en train de faire son doctorat, déclare : « La Jalsa Salana était une très belle rencontre. C’est la méthode la plus appropriée pour présenter les beaux enseignements de l’Islam. La Jalsa Salana met aussi en exergue le fait que la djama’at Ahmadiyya œuvre constamment au service de l’Humanité. Elle offre des soins médicaux aux démunis des pays d’Afrique, ainsi que de l’eau potable et d’autres aménités. »

Un non-musulman, du nom de Tony Witing, déclare : « En voyant la djama’at Ahmadiyya j’ai ressenti que les Britanniques ont beaucoup à apprendre de la djama’at Ahmadiyya, notamment la signification d’une communauté et comment œuvrer ensemble en faveur de la paix. Et comment faire agir les nouvelles générations pour en faire des membres profitables de la société afin qu’ils puissent œuvrer en faveur du bien-être de l’Humanité. En voyant votre communauté il n’est pas étonnant de voir pourquoi les gens s’y joignent. »

Les nouveaux convertis ont aussi fait part de leurs témoignages et [la Jalsa] est un moyen pour effectuer leur éducation morale et spirituelle. Un nouveau converti du Guatemala, M. Louis Alfredo déclare : « C’est pour moi une grande chance de faire partie d’une communauté qui présente au monde, dans la pratique, les véritables enseignements de l’Islam. La Jalsa Salana en est un des exemples : des individus de différentes nationalités et d’ethnies diverses ont présenté un grand exemple d’affection et de fraternité et ont présenté lors de leur Jalsa Salana, l’exemple pratique de leur devise « amour pour tous, haine pour personne ».

Mme Fatima Diallo, de la Belgique, était présente à la Jalsa accompagnée de ses deux enfants. Elle avait aussi fait la Bai’ah. Elle relate : « Mon mari m’a fait connaître l’Ahmadiyya. Or, j’étais assaillie de doutes à son sujet. D’aucuns disaient que la djama’at Ahmadiyya était une communauté comme tant d’autres [au sein de l’Islam], d’autres disaient que les Ahmadis n’étaient pas des musulmans. Sur ce j’ai décidé de participer à la Jalsa afin de connaître la vérité. J’ai compris que les membres de la djama’at Ahmadiyya étaient des gens très cultivés, et de plus, qu’ils étaient de véritables musulmans. »

En évoquant mes discours, elle a déclaré : « [Le Calife] a mentionné les hadiths du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et [il] nous a encouragé à [établir] la paix, [à respecter] la vérité et [à faire preuve de] patience et de tolérance. Je remercie Dieu pour m’avoir guidé vers la voie qui mène à Lui. Je remercie aussi tous ces bénévoles qui, matin et soir, en dépit de leur fatigue se sont souciés de notre confort et qui nous ont beaucoup honorés.

Un professeur japonais que j’ai évoqué auparavant a déclaré : « Plus de 30 000 personnes de 80 pays étaient présentes lors de cette Jalsa. Le premier jour, j’ai cru que la Jalsa Salana et les drapeaux [des pays] étaient à l’image de l’Organisation des Nations unies. Or après avoir écouté le dernier discours du Calife, j’ai changé d’opinion, car les ambassadeurs de chaque pays présents à l’ONU tentent de servir leurs intérêts, qu’ils aient tort ou raison. Le Calife de l’époque a, quant à lui, évoqué la justice pour tous. Et cela distingue la djama’at Ahmadiyya de l’ONU.

Cette année-ci, comparée à l’année dernière, la Jalsa a reçu une meilleure couverture médiatique. Selon le rapport du responsable du département central de la presse et des médias, la couverture médiatique de la Jalsa a débuté bien avant. La BBC Radio Four, The Economist, The Guardian, The Independent, Channel 4, Daily Telegraph, Daily Express, Daily Mail – le journal en ligne le plus lu au monde – The Sun – le journal le plus lu au Royaume-Uni – la Radio LBC, London Live TV, Sky News, Channel 5, Scottish TV, Belfast Telegraph, Nottigham Post, tous ces organes de presse ont couvert la Jalsa. Différentes chaînes régionales de la BBC ont aussi couvert la Jalsa. Selon une estimation 41 millions de personnes ont lu [à propos de la Jalsa] dans les journaux et en ligne. Et environs 2,48 millions de personnes en ont entendu parler à la radio. Un million de personnes l’on suivit à la télévision et 51 millions de personnes en ont reçu la nouvelle à travers les réseaux sociaux. Quand on ajoute ces chiffres, on atteint un total de 135 millions. Or, selon un rapport plus prudent, si l’on prend en considération le fait que tout le monde ne lit pas les journaux et tous les articles qui s’y trouve et que l’on se contente de vingt pour cent de ce total, cela signifierait que le message a atteint dix-huit millions d’individus : ces derniers ont reçu la nouvelle de la Jalsa et du message de paix et d’amour de la djama’at Ahmadiyya.

Si on applique ce principe et cette formule aux [chiffres] de l’année dernière, l’on constatera que cette couverture médiatique était très moindre. Même si l’on se contente de vingt pour cent [du nombre de lecteurs et d’auditeurs], cela fera plus de 6 millions de personnes qui ont reçu le message comparé à l’année dernière. Mais selon moi on a dépassé le chiffre de cent millions si on n’avait pas fait ces calculs l’année dernière. Même notre section presse et média était étonné par cette grande couverture médiatique. C’est en raison de la grâce spéciale d’Allah qu’il y a eu cet intérêt [de la part des médias.]

Selon l’équipe des médias du département Tabligh du Royaume-Uni, le journal South-West Londoner a publié 3 articles sur la Jalsa : ce journal est lu par environs 150 000 personnes en ligne. Un article a été publié dans le Herald Magazine de l’Écosse : elle est lue par environs 175 000 personnes. Deux journaux nationaux de la Belgique ont publié des articles à ce propos. Une journaliste accompagnée de son cameraman a fait le déplacement de Guyana. Elle a fait des reportages sur la Jalsa pour la chaîne TVG tous les soirs du jeudi jusqu’à dimanche. Un article a été publié dans la Guyana Times, un grand journal de Guyana. Selon une estimation prudente, plus de deux cent mille personnes suivent la chaîne télé et le journal Guyana Times est lu par plus de 300 000 personnes.

Il y a eu des réactions positives et négatives aux articles publiés par ces journaux. D’aucuns ont fait part de leurs opinions à la fin des articles. Une personne disait que la djama’at Ahmadiyya se distingue des autres communautés de l’Islam et que ses membres œuvrent réellement en faveur de la paix. Les autres musulmans les détestent. »

Une autre personne a écrit : « La djama’at Ahmadiyya aime la paix. Or, les Sunnites du monde entier les persécutent et les traitent de mécréants. Les membres de la djama’at Ahmadiyya considèrent que Krishna, le dieu hindou, est un prophète de Dieu. Ils aiment beaucoup la paix. Leur opinion diverge de ceux des autres musulmans. Et c’est pour cette raison qu’ils sont persécutés dans le monde. »

D’autres ont commenté [à propos des articles] publiés en ces termes : « Nous sommes très contents de connaître la djama’at Ahmadiyya. Et nous espérons qu’elle aura aussi de l’effet sur ceux qui croient que l’Islam prône l’extrémisme. »

Ensuite une autre personne a écrit : « Les gens demandent quand les musulmans vont-ils critiquer les extrémistes, à l’instar des Ahmadis qui combattent l’extrémisme à une grande échelle. Depuis fort longtemps, les Ahmadis ont vertement critiqué l’extrémisme. Or, les gens n’y portent guère attention et jugent les musulmans en se basant sur ce que disent les médias. »

Suite à une info publiée en France quelqu’un a écrit : « J’espère qu’il y aura une conférence similaire en France afin que les extrémistes cessent d’imposer leur opinion sur les autres. »

Certains disaient qu’ils attendaient [cette réaction de la part des musulmans] depuis fort longtemps et que cette œuvre a débuté à présent, tandis que la djama’at Ahmadiyya, depuis plus de cent ans est en train d’œuvrer en ce sens. La presse et les médias ne nous accordent pas de couverture, car ces nouvelles ne les intéressent pas. Étant donné que nous avons eu une couverture médiatique à présent, les gens croient que c’est peut-être la première fois [que nous menons ces campagnes].

Grâce à la MTA Africa, et à d’autres chaînes, il y a eu une couverture médiatique dans d’autres pays. La Jalsa Salana du Royaume-Uni a été diffusée pour la première fois sur MTA Africa International. Des centaines d’Ahmadis de l’Afrique de l’est et de l’ouest ont envoyé leurs messages de félicitation.

En sus de la MTA Africa, les chaînes suivantes ont aussi diffusé les émissions de la Jalsa Salana : la télévision nationale ghanéenne, Cine-plus TV Ghana, TV Africa, la télévision nationale de la Sierra Leone, MiTV Nigeria. Itélé – une chaîne privée du Bénin – a diffusé mon discours en intégralité. Dans une région spécifique du Congo-Brazaville les émissions de la Jalsa ont été diffusées sur la télé et à la radio. La Uganda Broadcasting Corporation avait, dans un premier temps, refusé de diffuser la Jalsa Salana, mais ils ont accordé la permission au dernier moment. La Jalsa a aussi été diffusée localement en Ouganda et au Rwanda.

Il y a eu des bai’ah suite à la couverture médiatique de la Jalsa. On a invité un chrétien à la mission house du Congo-Brazaville pour suivre la Jalsa Salana. Après avoir suivi les trois jours de la Jalsa, il a déclaré : « Auparavant j’avais très peur des musulmans. Or, quand je suis venu ici, j’ai constaté que l’on ne parlait que de l’amour et de l’affection. Les discours du Calife m’ont secoué. Je n’ai besoin d’aucun argument en faveur de la véridicité de la djama’at Ahmadiyya. Je m’y joins aujourd’hui en faisant la bai’ah. »

L’épouse du président d’une djama’at locale était chrétienne : elle n’avait pas encore fait la bai’ah en dépit des efforts accomplis en ce sens. Cette fois-ci elle a suivi les sessions de la Jalsa. Après avoir entendu mon discours elle a déclaré : « Ce discours m’a contraint de me joindre à la djama’at Ahmadiyya, car il ne s’y trouve que la vérité. L’Ahmadiyya nous enseigne comment mener notre vie. »

C’était là quelques exemples parmi tant d’autres qu’on m’a envoyés et d’autres encore vont me parvenir. Le cercle des faveurs divines ne cesse de croître. Et c’est pour cette raison que nous devons, quant à nous, prouver davantage notre reconnaissance à Allah, afin qu’Il nous accorde plus de faveurs et de récompenses.

Chaque ahmadi ayant participé à la Jalsa, et même les ahmadis qui n’étaient pas présents ici et qui la suivaient à la télévision, doivent essayer de remercier Allah l’Exalté davantage. Il n’y a qu’une seule manière de le faire : c’est de suivre les commandements de Dieu. Qu’Allah nous le permette à tous.

Je vais aussi dire quelques mots concernant l’organisation de la Jalsa. Je n’ai pas dit grand-chose à ce sujet. On m’a informé qu’il y a eu des manquements dans certains départements, notamment dans ceux de l’identification, du parking, et aussi de la sécurité. Pour cette raison, il est nécessaire d’apporter des améliorations : le comité d’organisation doit y travailler dès maintenant, afin de pallier les manquements et apporter des améliorations. Réfléchissez à ce sujet et ensuite envoyez-moi un rapport. Qu’Allah l’Exalté permette aux responsables de le faire.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)