Sermons 2019

La Jalsa Salana du Royaume-Uni

Baitul-Futuh-Dome-Interieur
Photo: Tanveer Khokhar - www.uk.smugmug.com/

Dans son sermon du 09 août 2019, Sa Sainteté le Calife a mentionné les impressions des invités présents lors de la Jalsa Salana du Royaume-Uni et des bénédictions de cette grande rencontre.

Sermon du vendredi 09 août 2019, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul-Futuh à Londres. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

Par la grâce d’Allah, les trois jours de la Jalsa Salana du Royaume-Uni ont pris fin dimanche dernier. D’innombrables bénédictions d’Allah sont liées à ces Jalsas ; et par la grâce d’Allah nous en tirons profit. Dans mon sermon du vendredi suivant la Jalsa, en général, je parle de l’effet de cette conférence sur non seulement les membres de la Jama’at, mais aussi sur ceux qui en sont étrangers, comment ils perçoivent l’atmosphère de la Jalsa, quelles sont les nouvelles choses qu’ils découvrent, et à quel point leurs appréhensions qu’ils avaient par rapport à l’islam disparaissent. D’habitude j’évoque ces faits, et dans ce sermon aussi j’en dirai un peu plus ; mais avant cela j’aimerai remercier tous ceux et celles qui ont travaillé dans tout département, quel qu’il soit, peu importe le poste occupé. Des simples aides jusqu’aux officiers, hommes, femmes et enfants, jeunes et vieux, tous ont rempli leurs obligations et leurs devoirs en toute abnégation. Et face aux invités étrangers, ils ont montré par leur pratique l’image véritable de l’islam.

Les simples bénévoles méritent tout particulièrement ma reconnaissance car ils se sont proposés en grand nombre afin de servir les invités du Messie Promis (a.s.). En réalité, le véritable travail est bien celui de ces ouvriers ; qu’Allah les récompense. Mis à part les bénévoles de la Jalsa, il y a aussi les travailleurs permanents des fonctions du centre, comme ceux de la MTA ; on y trouve aussi des bénévoles, aussi bien des ouvriers du Royaume-Uni que d’autres venus des pays étrangers. Certains documentaires et programmes qui ont été préparés par des travailleurs des studios d’autres pays ont été diffusés. Ainsi, lors de la Jalsa, chaque département joue un rôle très important dans sa fonction. Puis il y a l’exposition de la Review of Religions qui a beaucoup d’effet, l’exposition du département des Archives et celle des photos. Tous ces départements sont à pied d’œuvre et tous les ouvriers qui ont travaillé avant la Jalsa ou après, occupent une fonction très importante. De ce fait, ces gens méritent des remerciements.

Maintenant, je vais parler des impressions de certaines personnes dans la mesure du temps imparti.   

Monsieur Malehossou Yacoubou est le deuxième haut dignitaire de la Communauté Musulmane du Bénin. Il a participé à la Jalsa cette année. Il déclare avoir fait plus de 20 fois le pèlerinage à La Mecque ; mais en voyant la conférence de la Jama’at Ahmadiyya, il affirme y avoir trouvé une bien meilleure organisation. L’atmosphère était telle qu’il n’avait jamais rien vu de semblable. « J’ai participé à beaucoup de conférences et de rassemblements religieux », dit-il. « Mais je n’ai jamais vu une atmosphère semblable à celle-ci. Depuis l’aéroport jusqu’au logement, l’organisation était telle qu’on se croirait chez soi. J’ai vu toutes sortes de personnes à la Jalsa : des ingénieurs, des médecins, des professeurs, des intellectuels, des personnes aux grandes connaissances, et tous nous ont servi avec beaucoup d’humilité, et ils en étaient tout heureux. » Puis il dit à propos de mes discours : « J’ai entendu le bon message de l’islam dans ces discours, et c’est ce message dont le monde islamique et les musulmans ont besoin, afin de faire disparaitre les idées reçus qu’il y a sur l’islam. J’ai beaucoup appris en venant ici ; l’Ahmadiyya est bien le seul et véritable islam. » Il ajoute : « A mon retour au Bénin, je dirai aux gens de ne pas écouter les autres, et d’apprendre de l’Ahmadiyya – et qu’il n’y a que les ahmadis qui présentent au monde la véritable grandeur du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). »

Ensuite, Monsieur Siméon Sawadogo, qui est Ministre des affaires religieuses, ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale du Burkina Faso, a fait part de ses impressions. Il déclare : « En tant que Ministres des affaires religieuses, je respecte toutes les religions. En participant à la Jalsa Salana, j’ai eu des réponses à beaucoup de mes questions. Même celles que je n’ai pas posées. Cela m’aide beaucoup. C’est la première fois que je participe à la Jalsa, et l’ambiance sainte de la conférence m’a beaucoup aidé spirituellement. Nous pouvons cohabiter en suivant des principes, des valeurs morales et l’amour ». Puis il dit à propos des ouvriers de la Jalsa : « Ceux qui travaillaient à la Jalsa lavaient les toilettes de leur propre gré, ils essuyaient les assiettes, les enfants servaient de l’eau ; tout cela est impossible sans un sentiment du sacrifice. Leur service pour autrui est une passion extraordinaire. » Il dit ensuite : « J’ai aussi visité la Mosquée Fazl : il s’agit d’une petite mosquée, la première [à Londres]. Elle a une attirance, une simplicité et une beauté. » Il dit à propos de la Bai’ah (serment d’allégeance) : « C’est une chaîne de sincérité, de loyauté et d’obéissance, c’est un exemple pour le monde ; or, les gens ne comprennent pas la voix du Calife. Le monde d’aujourd’hui est matérialiste et cette adoration du matériel amène l’homme à la perte. » Puis il dit à mon propos que mes discours permettent d’établir une meilleure société. Les droits des parents, les droits des enfants et ces choses qui ont été mentionnées dans le dernier discours ont eu beaucoup d’effet sur les gens ; la plupart des gens ont fait cette remarque.   

Monsieur Sayoba Ouedraogo, membre du parlement du Burkina Faso affirme que la Jalsa était merveilleuse, tout était bien organisé, tout le monde était actif. « Jeunes, vieux, hommes et femmes venant du monde entier étaient prêts à tous genres de services pour la cause de l’islam. J’estime qu’aujourd’hui l’islam se répand grâce à l’Ahmadiyya. Les ahmadis s’entraident et sont toujours prêts à servir les autres ». Puis il ajoute à mon propos : « Vous avez prié pour nos gouvernants et pour l’établissement de la paix – ceci est un capital pour nous. A la Jalsa, nous avons été très bien accueillis ; et les autres discours aussi étaient formidables. »

Puis, Gabriel Negrin, Grand Rabbin de la Grèce, déclare : « Je remercie Dieu d’avoir eu l’occasion de participer à cette conférence internationale. L’ambiance de la Jalsa, les organisateurs et les participants, chaque aspect de leur générosité fait ressortir l’objectif de la communauté Ahmadiyya qui est « L’amour pour tous, la haine pour personne ». En tant que rabbin, j’ai ressenti ici de l’acceptation, de l’ouverture et du respect à l’égard des autres religions et croyances. » Il dit ensuite : « Tous ces honorables Imams que j’ai rencontrés et avec lesquels j’ai pu m’entretenir m’ont respecté avec sincérité. » Il dit : « J’étais vraiment heureux de constater qu’aucun signe menaçant, aucun regard furieux, ou que Dieu nous en préserve, aucune réaction violente ne m’ont été adressés alors que je portais ma kippa sur la tête et que je me baladais parmi ces milliers de frères musulmans ; or, ceci est tout à fait à l’opposé de ce que j’ai pu voir ailleurs. » Il dit : « On a pris soin de moi dans chaque aspect. Même la nourriture a été spécialement préparée pour moi. Je devais prier selon ma religion, et même cela a été ajusté à mon égard. Ce n’est pas facile, mais les organisateurs de la Jalsa et mes hôtes on fait tout cela pour moi. »

Le chef d’un temple bouddhiste du Japon nommé Yoshida Nichiko a participé à la Jalsa – et selon lui la mère du roi Meiji était une suivante de son lieu de culte, et les cendres de cette dernière se trouvent dans son temple situé à Tokyo. Il affirme qu’en participant à la Jalsa, on y trouve un réel confort pour l’âme. Il dit : « Pour la sécurité de tous, chacun passe par des vérifications, mais malgré cela, je n’ai été témoin d’aucune altercation, je n’ai vu personne se plaindre. Des repas aux discours, tous les programmes étaient formidablement bien organisés. » Puis il ajoute concernant mon discours qu’il est tombé à point. Il déclare : « Il est vrai que le monde d’aujourd’hui a besoin de savoir qu’on peut s’entraider grâce aux éminentes valeurs morales de la religion. » Il dit ensuite : « La société japonaise est également confrontée à la distance entre les parents et leurs enfants. Malgré tous nos efforts, nous ne parvenons pas à confronter ce phénomène. » Il dit ensuite qu’en mettant à l’œuvre ce que j’ai dit dans mes discours, sa société peut tirer profit de mes conseils et qu’il fera de son mieux pour que cela arrive. Il déclare : « Je n’ai jamais eu de préjugé contre l’islam et en apercevant l’atmosphère de la Jalsa lorsque la Bai’ah (le serment d’allégeance) a eu lieu, je n’ai pas pu me contrôler. J’ai décidé que pour l’établissement de la paix mondiale et pour la création d’une société basée sur l’amour et la fraternité, il est de mon devoir de joindre ma main à la vôtre et c’est pourquoi j’ai pris part au serment d’allégeance. Je crois en votre leadership et je promets de vous aider dans votre effort d’établir la paix dans le monde. »

Cela ne signifie pas qu’il a prêté allégeance au Messie Promis (a.s.) mais plutôt qu’il déclare qu’il fera tout son possible pour nous aider à établir la paix dans le monde.

Madame Judith, une femme chrétienne venant d’Argentine dont le mari avait accepté le Messie Promis 10 mois auparavant, dit : « Je suis avocate de profession et l’allocution que j’ai le plus appréciée était le discours de clôture du Calife dans lequel il a élaboré, merveilleusement et avec précision, l’établissement des droits des êtres humains selon les enseignements islamiques. Avant de participer à la Jalsa, j’étais un peu inquiète et j’avais quelques préjugés : je me disais que si un aussi grand nombre de personnes se rassemble c’est qu’il y aura sûrement des incidents fâcheux et des altercations. Mais votre rassemblement était bien différent des nôtres. Malgré la foule et un si grand nombre de personnes, à chaque instant l’ambiance est restée conviviale et très amicale. Les gens étaient toujours souriants. » Puis elle ajoute : « Je me souciais également du fait que pour participer à la Jalsa on m’imposerait de porter le voile islamique. Mais du début à la fin, je me suis sentie très à l’aise parmi vous bien que je ne portais pas de voile. Vos femmes et vos hommes se sont comportés avec beaucoup de respect à mon égard et j’avais même l’impression que vous preniez plus soin de moi que d’autrui. »

Cooper W. Kruah, ministre de la Poste et des communications du Liberia, était également présent. Il dit : « Les différents programmes de la Jalsa étaient merveilleusement bien organisés tant et si bien que je n’ai rien trouvé à redire. Au point où certains secteurs de l’organisation de la Jalsa, tels que la fonction des relations publiques et la cuisine, étaient en étroite collaboration. De surcroit, toute l’organisation était assurée par des équipes de bénévoles qui travaillaient ensemble dans un esprit de fraternité. Au cours de ma vie, je n’ai jamais vu des travailleurs faire montre de pareils engagements dans l’accomplissement de leurs tâches. Les participants de la Jalsa se respectaient et étaient fraternels. Le fait que 39 000 personnes participent à cet événement sans qu’il n’y ait de problèmes au niveau de l’organisation est pour moi un miracle. »

Une professeure d’études orientales dans une université était venue de l’Uruguay. Elle déclare : « J’étudie depuis plus de trente ans des pays et des organisations islamiques. En participant dans votre Jalsa, j’ai constaté deux choses distinctives. Premièrement je n’ai vu nulle part ailleurs l’unité de la communauté et le fait qu’elle soit unie sous un seul leader. Il y avait un point commun entre tout le monde : des missionnaires en passant par les bénévoles, à ceux qui servaient de la nourriture et les chauffeurs des véhicules ; ils faisaient tous montre d’une grande obéissance et de sincérité à l’égard de leur Calife. »

Ceci est la norme que constatent nos amis et aussi les jaloux qui, quant à eux, tentent de fomenter des troubles. C’est aussi ces valeurs que nous devons protéger aujourd’hui, par nos actions et nos prières.

L’invitée ajoute : « D’autre part, il n’existe au sein de la communauté aucune forme de racisme, entre les ahmadis de naissance et les nouveaux, entre les Arabes et les non-Arabes, entre les Pakistanais et les non-Pakistanais. Votre communauté est exempte de toute forme de racisme et de xénophobie. »

Nous ne devons pas faire montre de ces valeurs que pendant quelques jours. Elles doivent être présentes en nous en permanence. D’ailleurs, c’était là le message final que nous avait donné le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), notamment que le blanc n’est pas supérieur au noir, le noir n’est pas supérieur au blanc, l’Arabe n’est pas supérieur au non-Arabe et le non-Arabe n’est pas supérieur à l’Arabe. Tous sont égaux en tant qu’êtres humains.

Un professeur de philosophie du Maroc relate : « La Jalsa a laissé sur nous de très bonnes impressions. Ce fut là une très bonne occasion d’étudier la Jama’at de près. Cette rencontre internationale nous a permis de voir l’organisation et l’accueil hors pair de la Jama’at. De même, nous avons connu les hautes valeurs de la Jama’at qui reflètent en fait les préceptes de l’islam et du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Grâce à cette Jalsa nous avons aussi compris la propagande mensongère des adversaires de la Jama’at. Ces gens-là nourrissent, sans aucune raison, de la rancune et de la haine contre cette Jama’at divine. Qu’Allah vous permette de servir l’humanité. »

Al-Hajj Mohamed Ouattara, inspecteur général des affaires religieuses de la Guinée-Conakry, déclare : « La chose qui m’a le plus touché lors de la Jalsa est que l’éducation impartie aux ahmadis est tout à fait conforme aux préceptes de l’islam. Tous les ahmadis réunis présentaient un grand exemple de fraternité islamique. Ils étaient comme les enfants d’une même mère et appartenant à la même famille. La discipline était hors pair et les bénévoles avaient le visage souriant. Les gens allaient et venaient dans le chapiteau de la Jalsa sans nuire à quiconque. On dirait qu’ils étaient tous des créatures célestes. En voyant tout cela, l’on peut conclure que la Jama’at Ahmadiyya est la seule que l’on peut qualifier d’islamique. J’ai visité d’autres pays islamiques dont l’Arabie Saoudite à maintes reprises. Or, je n’ai vu nulle part ailleurs pareille fraternité islamique. Je n’hésiterai pas à annoncer que seule la Jama’at Ahmadiyya pourra réunir 40 000 personnes en un seul endroit pour favoriser continuellement les enseignements de l’islam, sans qu’il n’y ait de heurts ou de disputes, et ce dans l’amour d’Allah et de son Prophète. »

Madame Fanta Fofana Oumarou, lieutenant au sein des services des douanes de l’aéroport de la Guinée, a fait la Bai’ah. Elle déclare : « Je suis devenue ahmadie, ayant été touchée par les enseignements de la Jama’at Ahmadiyya. Mais j’avais toujours la crainte d’avoir pris une mauvaise décision car l’opposition contre la Jama’at en Guinée et la propagande anti-Ahmadiyya m’avaient fort inquiétée. Or, ayant participé à la Jalsa Salana du Royaume-Uni, je peux annoncer en jurant au nom d’Allah que tous mes doutes ont disparu. En participant à la Jalsa, j’ai été convaincue que c’est bel et bien la Jama’at Ahmadiyya qui aujourd’hui représente l’islam dans le monde. Si on me donne les vidéos de la Jalsa je pourrai informer tous les membres de ma famille à propos de la véracité de cette Jama’at. Je vous demande de prier que tous les membres de ma famille puissent embrasser de tout cœur l’Ahmadiyya et l’islam véritable. »

Madame Chantal Marthe Etali, Consule Générale du Gabon au Bénin, déclare : « J’avais participé à la cinquantième Jalsa et je participe à la cinquante-troisième, étant très joyeuse et en vous remerciant du fond de mon cœur. J’avais ressenti l’atmosphère spirituelle dans le passé ; elle demeure la même, et les sentiments à l’égard d’autrui demeurent les mêmes. Petits et grands, jeunes et vieux, femmes et enfants, tout le monde fait preuve de la même affection. Je ne peux décrire mes sentiments concernant l’organisation de la Jalsa et du système des volontaires. Tout se trouvait au bon endroit, tout était de niveau excellent et tous les bénévoles faisaient montre de la même humilité. Ils servaient en toute abnégation et tous les services étaient disponibles. Je me considère partie intégrante de cette atmosphère et je m’y sentais à l’aise. Les discours étaient de haut niveau et emplis de conseils. L’hospitalité était hors pair ainsi que les expositions. Ceci m’a permis de comprendre davantage l’histoire de l’Ahmadiyya. Les expositions étaient très intéressantes et j’ai pu aussi découvrir les services humanitaires de la communauté. »

Un membre du parlement béninois et chef de la commission des finances, Patrice Comlan, déclare : « Je participe pour la première fois à la Jalsa Salana. J’ai été très impressionné. Avant d’entreprendre mon voyage du Bénin, je n’imaginais pas que je participerais à une si grande rencontre. Des gens de tout horizon et de tout niveau ont assisté à la Jalsa ; mais en dépit de cela, je n’ai vu aucun mécontentement sur le visage de quiconque. On s’est bien occupé de moi. Dès l’aéroport, grands et petits ont fait preuve d’un grand sens de l’hospitalité. Tout le monde avait sacrifié son confort afin de servir les invités. Il y avait de la discipline entre des gens de différentes cultures, parlant différentes langues et d’origines différentes et cela sans la présence de la police ou de l’armée. Il n’y avait aucun heurt, aucune dispute. L’absence de toute dispute entre des gens d’origines diverses m’a étonné. Selon moi tout cela a été possible grâce à l’effort de la comunauté Ahmadiyya et du soutien divin. Les discours du Calife sont très importants pour la paix mondiale. Les expositions sur l’histoire de la Jama’at Ahmadiyya étaient très intéressantes et les récits sur les martyrs de la communauté m’ont beaucoup touché. J’ai appris beaucoup de choses. »

Paul Biyoghe Mba, ancien Premier ministre du Gabon et membre du Parlement, était aussi présent. Il dit : « La rencontre de milliers de gens issus de plus de cent pays était pour moi une expérience unique. Un grand nombre de bénévoles ont travaillé nuit et jour afin de combler les besoins des invités. Tout le monde, grands et petits, jeunes et vieux, femmes et enfants, étaient au service d’autrui à tout instant. Il n’y a pas eu d’incident fâcheux. J’ai beaucoup appris à propos de l’islam et en particulier sur la communauté Ahmadiyya grâce aux discours. La communauté a été nouvellement implantée au Gabon. Je croyais que les ahmadis étaient comme les autres musulmans et quand on m’a invité pour la Jalsa je me suis dit que je partirais en personne pour les connaître et voir si l’islam que présente l’Ahmadiyya est en train de détruire la paix du monde tout comme nous le constatons à la télé. Or, en venant ici, j’ai été fort impressionné par vos œuvres. Vous travaillez d’arrache-pied et votre islam est l’islam véritable dont a besoin le monde aujourd’hui. Mon pays a besoin de cet islam. »

Pascal Houagni [Ambouroue], le directeur de cabinet d’un ministère du Gabon, déclare : « L’atmosphère de la Jalsa était hors pair et emplie de spiritualité. C’est un fait que je ne pourrai jamais oublier. J’ai été fort impressionné par l’organisation de la Jalsa. Grands et petits étaient liés par une chaîne et travaillaient tous ensemble. En participant à la Jalsa, j’ai vu l’exemple pratique des préceptes de la Bible et du Coran. Tout le monde vivait comme les membres d’une seule famille et j’ai été très ému par le discours du Calife. J’ai beaucoup appris grâce à ma participation à la Jalsa ; j’ai pu apprendre bien des choses sur l’islam. Je ne suis pas musulman, mais je me considère comme tel à partir d’aujourd’hui. J’ai beaucoup appris en visitant les expositions et les stands. »

Hedi Ali Gonissa, conseiller du Président de la République Centrafricaine, déclare : « L’organisation de la Jalsa était hors pair. Les bénévoles de la Jama’at, jeunes et vieux, appartenant à toutes les couches de la société étaient présents pour la Jalsa. En démontrant leur obéissance à l’égard du Calife, ils ont prouvé leur sens de l’organisation. La Jama’at Ahmadiyya travaille pour un but : à savoir l’établissement de la fraternité dans le monde. Elle travaille nuit et jour dans ce sens tandis que les autres organisations manquent de sincérité. Les enseignements de l’islam que vous présentez sont hors pair et touchent le cœur. Ces préceptes et cet amour sont contraires à ce que les autres colportent sur la Jama’at Ahmadiyya en raison de leur manque de compréhension et de connaissance. Je vous présente, au nom de ma nation et en mon nom personnel, mes félicitations pour la réussite de la Jalsa. J’invite la Jama’at Ahmadiyya à diffuser ces enseignements et cet amour dans mon pays. Mon pays sort de plusieurs années de guerre et retrouve la paix. Ces enseignements y établiront une paix durable. L’atmosphère de la Jalsa sera pour moi inoubliable. Je tenterai de participer tous les ans à la Jalsa afin de retrouver la quiétude intérieure. Et je prie aussi en ce sens. De retour chez moi, je présenterai le message de la Jama’at Ahmadiyya, le message de l’islam véritable. La Bai’ah internationale a laissé sur moi de profonds effets. Je ne suis pas ahmadi, mais lorsque le Calife acceptait l’allégeance je m’étais promis d’aider la Jama’at Ahmadiyya dans la mesure du possible. »

Je l’ai rencontré et il m’a dit de le considérer comme mon ambassadeur en République Centrafricaine.

Fernando Griffin, le ministre-adjoint des affaires religieuses du Paraguay, était aussi présent lors de la Jalsa. Il déclare : « J’étais très content de connaître la communauté Ahmadiyya. J’étais vraiment heureux de voir des gens servir de manière bénévole et pour une cause commune. Le Paraguay peut beaucoup apprendre de vous. Le Calife a mis beaucoup d’accent sur l’éducation des enfants et sur le maintien de bonnes relations avec les proches. J’ai beaucoup apprécié ses conseils sur les femmes et les enfants en accord aux préceptes de l’islam. En dépit d’être temporaire, l’organisation était sublime. »

Un invité de Moscou, Ildar Safin, a commenté après sa participation à la Jalsa : « Notre famille a participé pour la toute première fois à la Jalsa Salana. Nous l’avons fort apprécié et nous nous en souviendrons pour une longue durée. Nous en parlerons aussi à nos amis. Toute l’organisation était parfaite : le travail des bénévoles était beau à voir et ils se comportaient avec une grande courtoisie. Ils étaient toujours prêts à offrir leur service le sourire aux lèvres. Nous étions très contents de voir de petits enfants travailler de manière bénévole. Partout, on était aux petits soins pour nous et on nous a fait nous sentir à l’aise. »

Un invité du Brésil, Mauro Henrique [Ribeiro de Oliveira], qui est le président du conseil de la ville de Pétropolis, déclare : « J’étais très content de représenter mon pays à cette grande rencontre islamique. Les discours du Calife présentaient l’islam véritable. Ses propos descendaient directement dans mon cœur.

J’ai passé trois jours dans l’atmosphère spirituelle de la Jalsa et je n’ai ressenti aucune fatigue ou lassitude. La scène de la Salat lors de la Jalsa était pour moi extraordinaire : tout le monde se levait et s’asseyait en suivant un seul ordre. »

Cet invité n’était pas musulman, mais il a suivi tous les déroulements de la Jalsa.

Il relate : « Un autre événement a laissé sur moi une profonde impression que je dois évoquer ici : dès que le Calife passait quelque part, des milliers de gens se réunissait tout silencieusement. Ce n’était pas la peine de donner des instructions. Cela démontre que non seulement les organisateurs mais en fait tous les ahmadis avaient un grand respect pour leur Calife. Je retourne avec ces souvenirs et j’informerai mon centre et mon conseil que [l’Ahmadiyya] est l’islam véritable. »

Un évêque de l’Equateur, Mgr Orli Masias [Haro Carranza], relate : « L’organisation de la Jalsa était parfaite. Quoique la nourriture était pour moi différente, je l’ai appréciée. L’atmosphère de la Jalsa ressemblait à celle d’un grand dîner familial et je m’y sentais tout à fait à l’aise. Sans connaître quiconque, je me sentais chez moi et j’étais dans une grande sérénité. Les discours du Calife regorgeaient de ces points nécessaires pour changer notre point de vue. J’ai apprécié le fait qu’il n’a pas, dans ses discours, critiqué une nation ou un peuple. Il a tout simplement mis l’accent sur les enseignements véritables et positifs de l’islam. Le Calife avait cité un hadith dans lequel Dieu dira au jour de la résurrection : « J’avais faim et on ne m’a rien donné à manger, j’avais soif et on ne m’a rien donné à boire, j’étais nu et on ne m’a pas vêtu. » La Bible aussi dit la même chose et cela m’a touché. J’ai compris que tous ces enseignements venaient d’un seul Dieu. »

Qu’Allah fasse qu’il comprenne aussi que ces enseignements sont de la part du même Dieu qui a suscité le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et qu’il puisse accepter les véritables enseignements de l’islam.

Il ajoute : « Quand j’ai quitté ma maison pour me rendre à la Jalsa, l’islam n’était pour moi pas plus qu’une religion. Or, lorsque je suis arrivé ici, j’ai constaté que l’islam n’est pas seulement une religion mais une grande fraternité, une famille. J’ai été très impressionné par la fraternité établie par l’islam, votre fidélité à l’égard de votre religion et votre sens du sacrifice. »

Il déclare à propos de la Bai’ah internationale : « J’avais ressenti que cet événement avait une importance particulière pour tous les participants. Mais dès que l’événement a débuté quelqu’un a placé sa main sur mon épaule et j’ai placé la mienne sur la personne d’en face et j’ai ressenti qu’il y avait un courant électrique qui traversait tous les membres de l’assistance. J’ai aussi ressenti que les ahmadis se sentaient renaître par la suite. C’est comme s’ils avaient obtenu une nouvelle vie. Je remercie tous ceux qui m’ont permis de participer à la Jalsa et qui m’ont fait connaître les véritables enseignements de l’islam. J’ai compris que nous ne devons pas condamner l’islam en raison des mauvaises actions de quelques individus. »

Il a aussi commenté sur le département d’interprétation et a mis en lumière une lacune que nous devons combler. Les responsables du département d’interprétation de la MTA doivent faire le nécessaire. Il déclare que la traduction espagnole était limitée uniquement à la section où se trouvent les chaises. Si quelqu’un souhaitait s’asseoir ailleurs il n’était plus dans le rayon [de transmission] et n’entendait plus la traduction.

Il faudra étendre le rayon de transmission pour l’espagnol, voire il faudra aussi vérifier les autres langues. C’est ainsi que grâce à ces invités nous arrivons à connaître certaines de nos lacunes.

Madame Barbara Hočevar de la Slovénie, professeure de christianisme, était là, elle aussi. Elle déclare : « Je n’ai jamais vu un islam tel que celui présenté par la communauté Ahmadiyya. En participant à la Jalsa, j’ai eu l’impression de voir un nouvel islam. L’organisation de votre Jalsa était parfaite, il n’y avait aucun problème, aucune bagarre et aucune saleté. Cela m’a fort impressionnée. Le point de vue de la communauté Ahmadiyya sur la crucifixion de Jésus, son exil et sa mort est plus logique et repose sur la réalité. »

Un invité bosniaque, Senaid Begić, ancien haut fonctionnaire et membre du parlement, était présent avec sa famille. Il déclare : « De prime abord, je remercie la communauté Ahmadiyya qui a permis à ma famille de passer quelques jours dans un environnement empreint de sérénité, de paix et d’amour. L’expérience de la Jalsa Salana était, pour nous, toute nouvelle. Je n’ai pas de mots pour décrire la beauté et l’organisation de la Jalsa. Les organisateurs ont pris en compte les moindres aspects de la Jalsa et tous les bénévoles ont assumé leurs responsabilités le sourire au visage. Grâce à l’exposition de Humanity First, j’ai compris que ces œuvres charitables avaient débuté en raison de la guerre en Bosnie où la Jama’at Ahmadiyya a servi en toute abnégation. En sus de cela il y eu quelque chose d’autre qui m’a impressionné ainsi que les membres de ma famille. »

C’est ici qu’il a évoqué l’audience qu’il a eue avec moi, en commentant qu’elle a été très positive.

Ensuite, il déclare : « J’annonce à partir d’aujourd’hui que j’ai établi un lien d’amitié qui durera jusqu’à la fin des temps et je respecterai ce lien en toute sincérité. En Bosnie et ailleurs, dans la mesure du possible, je ferai de mon mieux pour offrir toute ma coopération à cette communauté. »

Muanis Sinanović, un journaliste de la Slovénie était là lui aussi. Il est musulman de naissance mais n’avait jamais montré un quelconque intérêt pour l’islam. Il était uniquement musulman de nom. Il déclare : « J’ai commencé à étudier l’islam depuis les deux dernières années. Ensuite je me suis mis à faire la prière, mais pas derrière un imam. Or, le plaisir que j’ai tiré en accomplissant la Salat ici avec la communauté Ahmadiya est tout autre. Depuis les deux dernières années que j’ai montré de l’intérêt pour l’islam, je n’ai pas suivi de communauté ou une interprétation particulière de l’islam. J’ai tenté de comprendre l’islam avec mon intelligence et mon cœur. Lorsque je suis tombé sur la Jama’at Ahmadiyya, j’ai eu l’impression que ces enseignements s’accordent à ma compréhension. C’est-à-dire, tout était en accord avec la nature humaine. J’ai aussi apprécié le fait que les ahmadis pratiquent ce qu’ils prêchent. »

Ainsi, c’est pour nous un grand défi : nous devons conformer nos paroles à nos actions.

Un invité russophone, un prénommé Azat, était présent à la Jalsa pour la première fois. Il déclare : « Mon grand-père m’a poussé à participer à la Jalsa, lorsque les ahmadis m’y ont invité. En toute justice, je dois dire que les ahmadis m’ont étonné. Les ahmadis participant à la Jalsa ont fait montre de courtoisie et ont toujours été prêts à offrir leur aide et de bons conseils face à chaque difficulté. »

Un groupe était présent des Pays-Bas. Un ancien parlementaire, M. Van Bommel, et une psychologue en faisaient partie. L’ancien parlementaire déclare : « Je connais la communauté Ahmadiyya très bien et j’avais participé à la Jalsa dans le passé. Mais cette fois-ci j’ai été très impressionné par l’organisation de la Jalsa. Je n’arrive pas à comprendre comment les bénévoles ont pu accomplir leur tâches d’une si belle manière. »

Mademoiselle Nikita, qui est d’origine iranienne, a été très impressionnée par les arrangements, par l’acquisition d’un si grand terrain et par l’organisation. On lui a présenté la Jama’at en référence à Salman le Persan, et on lui a parlé de l’avènement du Messie Promis (a.s.). Il y a eu des sessions de prédication également. Tout cela a laissé une bonne impression sur elle.

Un invité venu d’Italie, M. Vasco [Fronzoni], est Professeur de jurisprudence et de Charia islamique à l’université de Naples. Il déclare : « La Jalsa a été un grand succès pour moi et je l’ai beaucoup appréciée ; j’ai écouté le discours de clôture de l’Imam de la communauté, et je l’ai beaucoup aimé, en particulier les points sur les droits de la famille, des enfants et de la femme. 

J’ai participé à la Bai’ah internationale et j’en ai été très ému. »

Une invitée, Maddalena [di Prima], a complété son doctorat sur l’islam et la langue arabe à l’université catholique pontificale, [PISAI]. Elle déclare : « La Jalsa était très positive, intéressante, emplie de paix et d’amour. L’organisation était unique et les discours étaient très bons : ils ont accru les connaissances non-seulement des ahmadis mais de tous les invités. J’ai fort apprécié les introductions de l’Ahmadiyya et en particulier de l’islam. »

Jawed Boulaamayl travaille pour le ministère de la justice française. Il déclare : « J’ai été très ravi de ma première participation à la Jalsa et j’ai eu l’occasion de voir votre Jama’at de très près. J’ai visité les expositions de IAAAE et de Humanity First et j’ai été impressionné par vos œuvres caritatives. La vraie religion c’est de servir l’humanité sans distinction d’origine ou d’ethnie. J’ai été fort impressionné par l’organisation de la sécurité et de tout en général. Tout a été fait avec un grand sens du professionnalisme. »

Madame Susana Morales, une invitée de la délégation espagnole, avocate de son état, déclare : « Selon moi la devise « amour pour tous et haine pour personne » a été personnifiée par cette grande rencontre. J’ai vu des gens de différentes origines se rencontrer. Cette religion est en train d’œuvrer en faveur de la paix et de l’égalité et combat l’injustice. Ces quelques jours seront gravés à jamais dans ma mémoire et je ne pourrai jamais les oublier. »

Don Fransisco, du Brésil, est un catholique, propriétaire d’un journal et d’une radio. Il appartient à une famille royale. Il déclare : « J’ai eu l’occasion d’apprendre beaucoup de choses. Je ressens comme un changement en moi. » Il ajoute : « J’ai eu l’occasion de visiter une mosquée en Inde avec mon épouse, et le comportement des musulmans y était déplorable. Mais au cours de la Jalsa Salana, et par la suite également, j’ai été très respecté en comparaison à ce que j’avais reçu comme traitement là-bas. On s’est bien occupé de moi. »

Un ancien membre du parti socialiste et membre du parlement d’Espagne, M. Eustaquio [Giménez Molero] a partagé : « Je me considère loin des enseignements religieux, mais la communauté Ahmadiyya transmet en pratique le message de l’amour ; et pour cette raison je me suis rapproché de cette communauté. La Bai’ah qui a eu lieu hier a fait naître de nouveaux sentiments en moi.  Je suis ravi d’avoir vécu cette expérience qui a eu un grand impact sur ma personne. Ces jours ont eu une signification importante pour moi. J’ai ressenti durant ces jours que j’étais moi aussi ahmadi, que je faisais partie de ceux qui veulent la paix et l’amour dans le monde, et le mettent en pratique. »

Nizam-ud-din Saheb, un magistrat à la retraite, était venu du Bangladesh. Il a déclaré : « Je ne suis pas ahmadi, mais il y a des ahmadis dans différents pays qui sont persécutés de longue date. Etant un activiste des droits de l’homme et ayant de l’empathie, je supporte les ahmadis. Par ailleurs, j’ai eu l’occasion de voyager dans plusieurs pays. Toute personne dispose du droit de suivre les enseignements de son choix. J’ai été témoin de la discipline et j’ai été impressionné par l’amour et le respect que les ahmadis ont pour leur Calife, et par leur soif de connaissance. J’ai écouté tous les discours avec grande attention, et cela a contribué à corriger certains de mes préjugés. Les ahmadis doivent davantage se faire entendre afin d’effacer les préjugés que les gens peuvent avoir à leur égard. Avant, je pensais également que les ahmadis ne considéraient pas le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) comme étant le Khatam An-Nabiyyin (Sceau des Prophètes), mais en venant ici je me suis rendu compte que ce n’était pas le cas. En résumé, j’ai appris beaucoup de choses en participant à cette Jalsa, et je souhaite remercier tout le monde et particulièrement l’Imam de la communauté Ahmadiyya. »

Hugh Farey, qui est catholique, un scientifique qui est l’ancien éditeur de la société britannique du Linceul de Turin, a fait part de ceci : « Cela fait cinq ans que je viens régulièrement à la Jalsa ; et je dois reconnaître qu’en raison des prières, l’atmosphère de cette Jalsa est toujours aussi attractive que lorsque j’étais venu la première fois. Je suis un expert du Linceul de Turin : c’est un tissu auquel s’intéresse beaucoup la communauté Ahmadiyya car elle considère que c’est une preuve démontrant que le Messie n’est pas décédé sur La Croix ; mais pour autant, cela ne l’empêche pas d’inviter des experts qui, pour la plupart, considèrent qu’il s’agit de la photo d’une personne décédée, et ce indépendamment de la religion à laquelle ils appartiennent. Mon avis personnel est qu’il a été fabriqué au cours du Moyen-Age. Je ne rejette pas le point de vue des ahmadis qui croient que Jésus a survécu à la crucifixion et qu’il a ensuite émigré vers le Cachemire. » Il mentionne son point de vue qui est similaire à celui des ahmadis. 

Il ajoute : « L’exposition de la Review of Religions démontre l’ouverture d’esprit des ahmadis, leur nature pacifique et leur libéralité. » Il continue :

« Nous avons eu diverses discussions ici, et également des discussions avec le panel. Un médecin venu des Etats-Unis était membre du panel : il est chirurgien en traumatologie et fait partie des premiers experts ahmadis. Cette année, il faisait partie du panel. La connaissance qui émane de son expérience personnelle a consolidé son argument qui est que l’homme qui était enveloppé dans ce linceul a survécu. » Il a été très impressionné.

Peter Williams, qui est Professeur à l’Université de Cambridge, et membre du comité du Linceul de Turin, a participé pour la première fois à la Jalsa. Il partage ceci : « Malheureusement, je n’ai pu y participer avant. Je souhaite assister à d’autres Jalsas de cette sorte, et j’assisterai certainement aux prochaines éditions. J’ai été grandement impressionné par cet événement. Il y avait beaucoup de gens ; beaucoup d’efforts ont été consacrés à l’organisation de cette conférence, et il y a sans doute eu de nombreuses dépenses. Tout a été fait avec beaucoup d’amour. Le fait d’entreprendre autant d’efforts pour l’exposition sur le Linceul de Turin, le fait de tenir cette exposition avec autant de sérieux, démontre clairement que ces gens souhaitent en savoir davantage à ce sujet, alors que nous-mêmes nous n’en avons qu’une compréhension partielle. »

La communauté aborigène du Canada a également été représentée. Un chef des aborigènes, Myeengun Henry, déclare : « La participation à cette Jalsa relève d’une grande importance pour moi car cela a changé ma vie : je connais beaucoup mieux l’islam qu’auparavant, et je me suis rendu compte qu’il y a beaucoup de similitudes entre l’islam et l’ancienne religion du Canada. J’ai été très étonné d’apprendre que l’islam accorde des droits aux femmes. Au départ je ne voyais que des hommes partout, mais après j’ai appris que les femmes avaient la même organisation de leur côté. C’est une chose qu’ignorent les non-musulmans, et je les informerai donc du fait qu’en islam il n’y a pas de discrimination en ce qui concerne les droits entre les hommes et femmes. » Il m’avait également rencontré ; il a fait part de ses impressions à ce sujet en ces termes : « Cette rencontre m’a grandement impacté. ».

Le Chef René Chaboyer dit au sujet de sa participation à la Jalsa : « Je suis ravi d’avoir eu l’opportunité de m’adresser à cette large assemblée. Je ne pensais pas que l’islam était une religion pacifique, qui enseignait d’aimer les créatures de Dieu. Je souhaitais donner à l’Imam de la communauté Ahmadiyya la plus grande distinction honorifique de la communauté indigène ; j’avais donc fait part de mon souhait à mon hôte. Nous portons un couvre-chef qui est fait de plumes d’aigles ; ces plumes sont très précieuses pour nous, et je souhaite offrir l’une de ces plumes à l’Imam de la Communauté Ahmadiyya. Il s’agit d’une distinction honorifique que je n’ai accordée à aucun dirigeant jusqu’à ce jour. J’ai un grand respect pour la communauté Ahmadiyya ainsi que pour leurs croyances. » Il a également mentionné qu’il avait grandement apprécié le fait de passer du temps en ma compagnie. Il m’avait en effet remis cette plume lors d’une rencontre. 

Une invitée de Belize prénommée Renée Trujillo, qui est directrice des informations de la chaîne LOVE FM, dit : « L’unité que j’ai observée chez les ahmadis a introduit un nouveau souffle dans mon être. En contemplant cette communauté, le désir d’avoir la paix surgit. Nous avons pu bénéficier d’une bonne hospitalité ; l’organisation était optimale. Les discours de l’Imam de la communauté Ahmadiyya sont complètement en phase avec les besoins de cette époque. J’ai été le plus grandement impressionné par le discours qu’il avait fait chez les femmes. Cette expérience m’a permis d’apprendre davantage sur l’islam. Le fait de participer à cette Jalsa m’a permis de poser des questions au sujet de l’Ahmadiyya et de ses croyances, et cela a été profitable pour moi. »

Chester Williams, qui est Commissaire de Police de l’état de Belize, a partagé ceci : « J’ai beaucoup appris au sujet de l’islam. Avant de participer à cette Jalsa, je pensais que tous les musulmans étaient similaires, mais maintenant j’ai compris qu’il y a des différences. Il est louable de voir que les musulmans ahmadis donnent préséance à la paix, et consacrent beaucoup de temps à réformer les jeunes. »

Des membres du congrès des Etats-Unis et des membres de la commission américaine pour la liberté religieuse ont également participé à cette Jalsa. Il y avait en outre la représentante des musulmans Ouïgours de Chine, qui dit : « J’ai eu l’opportunité de participer à la Jalsa du Royaume-Uni et des États-Unis. Il est surprenant de voir que tout le monde travaille en synergie. Il est impressionnant de voir le travail sans relâche effectué par les bénévoles. Cette Jalsa a amené les jeunes vers l’unité, et a permis de créer un environnement d’unité. »

Telles étaient ses impressions générales. Je laisse de côté ses autres impressions.

Je vais faire mention d’un invité journaliste argentin. Il a fait part de ceci : « En tant que journaliste j’ai eu l’occasion de participer à plusieurs événements, mais une chose notable que j’ai observée dans votre Jalsa est le fait que les participants soient les mêmes que ceux qui organisent l’événement, ils sont à la fois participants et organisateurs. Alors que dans les autres événements on peut clairement voir la différence entre les organisateurs et les invités. De plus, habituellement pour organiser un événement d’une telle envergure, des personnes sont recrutées. Mais dans cette Jalsa il apparaît que les participants étaient également les hôtes. Dès que la nécessité se faisait ressentir, les invités devenaient des hôtes. »

Cette beauté doit être présente dans toutes nos Jalsas.

Un avocat colombien, Jesús Gabalán [Rodríguez] partagea ceci : « J’ai grandement apprécié le discours de l’Imam de la communauté au sujet des droits de l’homme. En tant que journaliste j’ai l’occasion de rencontrer de grandes personnalités politiques, de la société religieuse ; j’ai eu l’opportunité de rencontrer l’Imam de la communauté, et j’ai beaucoup apprécié cette rencontre. Je souhaite que des missionnaires ahmadis soient envoyés en Colombie afin d’informer ses habitants des merveilleux enseignements de l’islam ; mon pays en a grandement besoin. »

Le PDG de BBST Uganda dit : « J’ai été impressionné par la discipline qui régnait dans cette grande assemblée : il n’y avait aucun soldat, aucun policier. Je suis chrétien et j’ai vu l’exposition de la Jalsa Jésus en Inde ; j’ai eu l’opportunité de discuter au sujet de Jésus avec un membre de l’organisation qui m’a fait part de choses très intéressantes avec des versets bibliques à l’appui, dont je n’avais jamais entendu parler par le passé. J’ai été étonné de voir que les ahmadis ont une meilleure connaissance de la bible que les chrétiens ! »

Il y avait un invité venu de la Bolivie, qui est animateur de télévision ; il a fait part du fait que cette Jalsa était une expérience pleine de succès. Il s’appelle [John] Arandia. Il dit : « J’avais eu également l’opportunité de participer à la Jalsa Salana du Canada, et en assistant à ces Jalsas j’ai pu apprendre des choses sur les véritables enseignements de l’islam. » Il ajoute : « L’atmosphère de la Jalsa et les discours qui y ont eu lieu, ont effacé tous les doutes et préjugés que j’avais au sujet de l’islam. »

Un prénommé Igor était venu de l’Ukraine pour participer à la Jalsa. C’est un expert des questions religieuses ; il a fait un doctorat, et Il est auteur de deux livres. Il a lu avec attention et en profondeur la littérature de la communauté Ahmadiyya. Il a participé à la Jalsa et a également fait la Bai’ah. Il est le premier ahmadi ukrainien. En faisant part de ses impressions, il dit : « Au cours de ma vie j’ai eu l’opportunité de participer à des conférences et événements internationaux sur différents thèmes, mais la participation à la Jalsa Salana a eu un tel impact sur mon cœur et mon âme que cet effet restera dans cette vie et même jusque dans l’Au-Delà. » Il ajoute : « Dans la langue arabe, il y a un très joli mot, « Nour », qui signifie « lumière » ; la Jalsa est cette lumière de la foi et de l’amour qui illumine l’humanité entière par son intensité. » Il ajoute : « Les discours du Calife du Messie m’ont aidé à comprendre quel était le réel objectif de ma présence sur Terre. » Il a également fait les éloges du travail fait par les organisateurs disant : « Ils œuvrent avec beaucoup d’efforts dans chacune de leurs tâches. »

Je vais partager maintenant les impressions du Mexique – dont celles d’une invitée venue de là-bas, prénommée Maria. 

Elle dit : « J’ai accepté l’islam il y a deux mois seulement. J’avais plusieurs questions au sujet de l’islam, mais en participant à cette Jalsa j’ai beaucoup appris au sujet de l’islam ; j’ai obtenu une réponse à toutes mes questions et désormais je n’ai plus aucune interrogation. La participation à cette Jalsa a eu un grand impact sur moi. Après avoir participé à cette Jalsa, je suis désormais fière d’être musulmane et je me suis promis de porter fièrement le voile à partir d’aujourd’hui, et ce à chaque moment. »

Une nouvelle convertie du Paraguay partagea : « C’était formidable, j’ai bien écouté les discours. J’ai obtenu une réponse à toutes mes questions. J’avais l’impression que vous aviez préparé vos discours en ayant en tête mes questions. Je repars avec beaucoup de connaissances spirituelles. »

C’est le pouvoir d’Allah qu’Il permet de préparer des discours qui ont un impact sur les gens.

Je laisse de côté le reste et je vais à présent faire part du rapport de la Presse et des Médias. Jusqu’à présent au total 183 articles ont été publiés selon le rapport du bureau central de la Presse et des Médias. La couverture médiatique est toujours en cours ; selon ce rapport le message a été transmis à plus de 173 millions de personnes. Parmi les médias qui ont couvert l’événement il y a : BBC Radio 4, BBC World Service, BBC Asian Network, The Telegraph, un journal national néerlandais, Sky News, ITV, Express, Huffington Post, Press Association News Agency, AFA Agence de Presse Espagnole, et Yahoo News. La couverture médiatique a été faite dans de nombreux pays : Au Royaume-Uni, au Brésil, aux Pays-Bas, en Argentine, au Panama, en Colombie, au Chili, au Pérou, au Venezuela, au Cameroun, au Nigeria, en Belgique, au Ghana, et en Italie.

Grâce à MTA Afrique l’événement a été diffusé sur dix-neuf chaînes, Alhamdoulillah. Par la grâce d’Allah, en plus des membres de la communauté, nous avons reçu des impressions de nombreuses personnes qui ne sont pas ahmadies, qui ont suivi les programmes de la Jalsa et qui ont été grandement impressionnées.

Qu’Allah fasse que cette Jalsa permette également aux ahmadis qui ont participé à cette Jalsa de consolider leur foi, et qu’ils puissent mettre en pratique ce qu’ils ont entendu et vu ; qu’Allah fasse que le message qui a été transmis au monde avec l’aide de la presse et des médias puisse impacter le cœur des gens et qu’Il fasse que ce soit un moyen qui leur permette d’accepter l’Ahmadiyya et le véritable islam. 

Après la prière je vais diriger une prière funéraire, celle de l’avocat Mujeeb ur Rahman. Il est décédé le 30 Juillet 2019 à Rabwah au Tahir Heart Institute à l’âge de 85 ans. Par la grâce d’Allah, Mujeeb-ur-Rahman avait fait la Wassiyyat (testament à la communauté). Son père, Maulana Jalal-ur-Rahman, était missionnaire et il l’avait envoyé durant son enfance à Qadian avec ses autres enfants et leur mère. Il avait envoyé la mère de Mujeeb-ur-Rahman et ses autres frères et sœurs à Qadian depuis le Bengladesh ou le Bengale, afin qu’ils puissent avoir une bonne éducation. Son père faisait partie des premiers élèves de Hazrat Hafiz Roshan Ali. Maulana Jalal-ud-Din Shams et Ghulam Ahmad Baddomalhi ainsi que d’autres personnes éclairées avaient étudié avec lui. Il a servi pendant 36 ans au Bengale.

Mujeeb-ur-Rahman était avocat de profession, et par la grâce d’Allah c’était un avocat qui a rencontré beaucoup de succès. Il a grandement servi la Jama’at. En 1980, le troisième Calife l’avait nommé Amir de Rawalpindi ; il occupa cette fonction jusqu’en 1998. Il a également beaucoup contribué pour le procès en 1974 de la mosquée à Murree Road, Rawalpindi. En 1978, il a supervisé à la Haute Court le procès de la mosquée à Dera Ghazi Khan. Il a supervisé de nombreux procès de la Jama’at, et il était à la hauteur de cette tâche. En 1978, il était membre du comité de la Majlis-e-Shura (assemblée consultative). Il a également contribué à la formulation écrite des règles du Sadar Anjuman Ahmadiyya (corps administratif de l’Ahmadiyya) . En tant que membre du comité de Fiqh (jurisprudence), il a eu l’opportunité de participer à l’écriture de la première partie du Fiqh Ahmadiyya. Il eut l’opportunité de faire des discours lors des Jalsa Salana de 1977-78. De 1979 à 1983 il eut l’opportunité de faire des discours à la Jalsa sur les thèmes suivants : « L’islam et la liberté religieuse », « Le début des conflits en islam », « Un ahmadi selon le fondateur de la communauté », « La forteresse de la chasteté », « Les fruits exquis de l’arbre de l’Ahmadiyya ». Il a eu l’opportunité de participer à de nombreux programmes de la MTA ; il répondait aux objections faites par les non-ahmadis. Il était une personne qui avait beaucoup de connaissances religieuses et séculières ; par la grâce d’Allah il était également éloquent. Allah lui avait accordé ce don particulier, dont il a profité au mieux et Allah lui a accordé l’opportunité de servir la communauté. Il a participé à différents programmes de la MTA. Il a commenté la décision de l’assemblée pakistanaise, notamment la décision rendue en 1974 ; il a eu l’opportunité d’interviewer de grandes personnalités et historiens. Parmi les émissions il y avait aussi celles parlant des beautés de l’ouvrage Barahin-é-Ahmadiyya.

En 1984, il a supervisé le procès qu’il y a eu au sujet de l’ordonnance contre la communauté dans un tribunal de la Charia ; et il l’a très bien supervisé. 

Il a aussi eu l’occasion de superviser de nombreux procès faits contre les ahmadis dans les tribunaux militaires. Il eut l’opportunité de servir les prisonniers. 

En 1993, il a eu la chance de faire partie de l’équipe qui défendait les droits fondamentaux à la Cour Suprême. 

En 1976, à Karachi, il eut l’occasion de présenter sa thèse lors du conseil des juristes. 

Il a eu l’opportunité d’échanger sur le sujet des droits de l’homme avec des savants et des experts en droit et de participer à des séminaires au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suisse, aux Etats-Unis, au Canada, et au Japon.

Il a eu en outre l’opportunité de donner un cours aux étudiants en droit de l’Université d’Etat du Minnesota. Et il put enregistrer son témoignage d’une durée de 18h en tant qu’expert dans un tribunal allemand. En 2014, il a donné des cours aux Etats-Unis dans différentes universités ; ceci a été organisé par la Jama’at. Il a fait des conférences sur la religion et la liberté. En 2017, il avait participé à la conférence sur le Saint Coran qui s’était tenue à l’université RICE où la communauté Ahmadiyya avait également été invitée. Je l’avais envoyé là-bas et il a très bien représenté la communauté. Il a eu l’occasion de présenter les beautés du Saint Coran à la lumière des enseignements du Messie Promis. 

Il a eu l’opportunité de s’exprimer sur des problèmes de droit devant des panels immigration au Canada et en Suisse. Le défunt a eu la chance de servir énormément. Par la grâce d’Allah il s’est occupé de toutes les tâches qui lui ont été confiées avec l’esprit d’une personne qui s’est dédiée pour ce travail, et il était vraiment à la hauteur des missions qui lui étaient confiées. Il s’est marié avec la fille de son oncle paternel. Son épouse est décédée en 1999. Il a trois fils. Waqas-ur-Rahman, qui est avocat au Rawalpindi ; il aide lui aussi la Jama’at pour les procès. Dr Ata-ur-Rahman Mu’az est actuellement au Qatar. Et Khalil-ur-Rahman Hammad ; il se trouve également au Pakistan. Qu’Allah fasse preuve de pardon et de miséricorde à l’égard du défunt, et qu’Il le compte parmi ses bien-aimés. Comme je l’ai mentionné, après la prière je vais diriger sa prière funéraire. 


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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