Hadrat Amatun-Nasir Begum Sahiba

par Hadrat Mirza Masroor Ahmad

Dans son précédent sermon Sa Sainteté le Calife avait cité un hadith qui rapportait que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) et ses compagnons ont été contraints, lors de la bataille du Fossé, d’accomplir au même moment les cinq prières quotidiennes, en raison des assauts incessants de l’ennemi. Par la suite M. Mohammad Naeem du bureau arabophone a envoyé à Sa Sainteté une citation du Messie Promis (a.s) dans lequel celui-ci met en doute l’authenticité de ce Hadith.

Certes, cet incident a été évoqué dans de nombreux recueils de Hadith, mais ils ne sont pas tous unanimes quand au nombre prières. Le Sounan Tirmidhi évoque quatre prières alors que Sahih Boukhari, Mouslim et Abi Dawoud disent que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) avait raté la prière d’Asr, qui a été accompli au crépuscule.

De surcroît, lors d’un débat entre Fateh Masih et le Messie Promis (a.s), ce dernier a soutenu que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) avait raté que la prière d’Asr. Hadrat Mirza Bashir Ahmad (r.a) a aussi évoqué le même sujet dans son ouvrage, Sirat Khataman-Nabiyyine et il est arrivé à la même conclusion. On doit apporté de ces rectifications là où cette erreur s’est glissée dans les ouvrages de la djama’at. Sa Sainteté a aussi affirmé qu’à l’avenir il vérifiera toutes les références avant de les citer. Désormais lorsqu’on publiera les sermons et les discours des califes l’on devra vérifier toutes les références à leurs sources. Et si une erreur il y a on doit préalablement prendre la permission du Calife avant d’apporter la rectification.

Sa Sainteté le Calife a aussi évoqué le décès de Sahibzadi Amatun-Nasir Begum, fille du deuxième Calife et tante maternelle de Sa Sainteté le Calife. Elle était âgée de 82 ans au moment de son décès. Tous ceux qui la connaissait personnellement on évoqué sa bonne humeur, sa grande abnégation et sa considération pour les autres.

Sahibzadi Amatun-Nasir Begum avait 3 ans et demi lorsque sa mère est décédée. Le deuxième Calife l’a ensuite confiée à Oumé Nasir, sa première épouse. Et la mère du Calife actuel l’a aussi prise sous ses soins.

Sahibzadi Amatun-Nasir Begum était très accueillante et bienveillante envers tous, grands et petits. La grande majorité des membres de la famille de son époux ne sont pas ahmadis mais ils ont tous évoqué le grand respect et l’affection qu’elle ressentait à leur égard. Elle profitait de tout occasion afin de présenter les valeurs de l’Islam et de l’Ahmadiyya aux autres. Elle citait souvent des faits de la vie du Messie Promis (a.s), de son épouse et du deuxième Calife.

Elle avait une très grande considération et un grand respect à l’égard de Sa Sainteté le Calife. La défunte a aussi vécu en compagnie de Hadrat Amma Jan, l’épouse du Messie Promis (a.s) et s’occupait d’elle durant sa maladie. Dans son respect pour le califat elle faisait fi de ses relations personnelles, et cela a été la cause de nombreux soucis pour elle.



Le jour de son décès elle avait demandé à son gendre d’écrire au Calife pour lui demander de prier pour elle. Elle savait peut-être qu’elle allait mourir car elle disait qu’une de ses défuntes belles-sœurs est venu la rencontrer. Elle était une mère, une épouse et une belle-mère exemplaire. Elle disait souvent aux jeunes femmes de la famille du Messie Promis (a.s) de surveiller de près leurs actions, car un faux-pas de leur part pourrait causer l’égarement des autres.

Sahibzadi Amatun-Nasir Begum traitait avec une grande aménité ses bonnes ; elle préparait aussi leurs trousseaux et subvenait aux dépenses de leurs mariages. Certaines d’être elles se sont comportées outrancièrement à son égard ; mais elle ne les a pas congédiées pour autant, disant qu’elle doit encore s’occuper de leur mariage.

Elle disait souvent que si l’on veut corriger sa bru l’on doit conseiller son fils et si l’on veut corriger son gendre l’on doit conseiller sa fille.

Sahibzadi Amatun-Nasir Begum a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de la djama’at dès son jeune âge. Mais elle accomplissait toute tâche qu’on l’a confiait, même la plus insignifiante.

Elle était très consciente d’être la fille du deuxième Calife et évitait tout comportement qui pourrait porter atteinte à l’honneur du Calife.

Feu Hadrat Mousley Ma’oud (r.a), le deuxième Calife, a évoqué dans un article le décès de son épouse et la persévérance de sa fille qui n’avait que trois ans et demi. Il a aussi longuement imploré Dieu en sa faveur et la vie de Sahibzadi Amatun-Nasir Begum témoigne que ses prières ont été exaucées. Que ces prières soit aussi exaucées en faveur de tous les membres de la famille du Messie Promis (a.s) et des membres de la djama’at.

Sa Sainteté le Calife a aussi évoqué le décès de Maulana Abdul Wahab Shahid, missionnaire de la djama’at. Il avait été affecté en Tanzanie et au Pakistan.

Sa Sainteté le Calife a dirigé la prière funéraire de Mokarram Abdul Qadir Fiyad qui avait lui aussi servi au Pakistan et en Tanzanie.

M. Munir Ahmad Khan est décédé au Pakistan à l’âge de 76 ans. Il était ingénieur de profession et avait travaillé sur la première Roti plant à Rabwah. Il avait aussi fait des recherches sur l’arche de Noé et avait écrit un ouvrage à ce sujet. 

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