Sermons 2010

Traitement de Dieu à l’égard des suivants du Messie Promis – sermon du 12 février 2010

Compagnons du Messie Promis (a.s) – Traitement de Dieu en leur faveur

– par Hadrat Mirza Masroor Ahmad –

Au cours de son sermon du vendredi du 12 février 2010, Sa Sainteté Hadrat Mirza Masroor Ahmad, a évoqué des incidents au cours de la vie des compagnons du Messie Promis et Imam Al-Mahdi, des incidents qui démontrent leur foi, leur confiance en Dieu et ainsi que l’amour qu’ils éprouvaient à Son égard.

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Le Premier Calife de la communauté Ahmadiyya, Hadrat Maulvi Nur-ud-Din, a raconté un incident concernant un érudit du Cachemire qui se targuait de connaître les définitions de chaque terme. Il se plaisait à humilier les autres savants en leur demandant la définition de certains termes et en critiquant leurs explications. Une fois il demanda au Premier Calife de lui définir le sens de la « Hikmah » (sagesse). Le premier calife expliqua que « Hikmah » signifie se détourner de toute forme de péché : du polythéisme aux plus petits défauts moraux. Sur ce, le vieillard lui demanda la source de ses explications. Le premier calife demanda à un Hafiz (quelqu’un qui a mémorisé le Saint Coran en entier) de Delhi de lui réciter les versets 32 à 41 de la sourate Bani Israil. Dans le verset 40 du même chapitre Allah déclare :

« Ceci fait partie de cette sagesse que ton Seigneur t’a révélée… »

Sa sainteté déclare qu’on trouve pareil savant à toute époque. Leur objectif n’est pas de répandre la connaissance mais de faire étalage de leur érudition ; ils sont dénués de Taqwa (crainte de Dieu). Certains de ces soi-disant savants se présentent dans des émissions télévisées afin d’impressionner les autres par le volume de leur savoir. Les ahmadis en général et les jeunes en particulier ne doivent pas se laisser berner par ces pseudo intellectuels. L’un d’entre eux a même déclaré que le Saint Coran n’enjoint pas aux femmes de se couvrir et que ses injonctions s’adressent uniquement aux femmes du Saint Prophète Mohammad (s.a.w). Sa Sainteté a cité le verset en question, qui concerne toutes les croyantes :

« Ô Prophète ! Dis à tes épouses et à tes filles et aux femmes des croyants, qu’elles doivent ramener sur elles-mêmes une partie de leurs vêtements extérieurs de la tête, par-dessus le visage. Il est plus probable qu’elles puissent être ainsi distinguées et ne soient pas importunées. Et Allāh est Très-Pardonnant, Miséricordieux. » (33 : 60)

D’aucuns pensent que couvrir la poitrine signifie que l’on peut laisser les cheveux en plein air. Aujourd’hui la « pardah » (la modestie ou le mode vestimentaire préconisé par l’Islam) est presque inexistante dans les pays musulmans et elle est souvent la cible de campagnes virulentes en Occident. Ce soi-disant érudit a aussi ajouté que selon le Saint Coran, il n’y a nul besoin de califat en Islam. Sa Sainteté de commenter que de toute manière ceux qui n’ont pas accepté le Messie et le Mahdi ne pourront pas jouir des bénédictions de califat.

Mosquée Baitul-Futuh - Londres

Mosquée Baitul-Futuh – Londres

Alors qu’il était à Lahore, le Premier Calife rencontra un jour Allama Iqbal (poète et écrivain musulman du sous-continent indien) ; ce dernier avait eu une discussion avec un professeur anglais, M. Arnold, concernant la trinité. Ce dernier lui avait dit que les esprits asiatiques ne sont pas aptes à comprendre le sens de la trinité. Allama Iqbal demanda au premier calife de lui donner une réponse afin de contrer l’argument du professeur anglais. Le premier calife lui dit que si cette déclaration était juste, même Jésus et ses disciples n’auraient pas compris le sens de la trinité car ils étaient des Asiatiques. En entendant cette réponse le professeur était interloqué.

Maulana Ghulam Rasul Rajiki raconta qu’il visita un village dans le district de Gujrât lorsque sévissait en Inde une épidémie virulente de peste. Là-bas il prêcha le message du Messie Promis tout en avertissant les gens à propos de cette épidémie, qui était un des signes prédit par Hadrat Mirza Ghulam Ahmad. Un matin quelques gens du village vinrent le rencontrer pour se plaindre de ses avertissements et menaces. Ils dirent que leur village est à l’abri de l’épidémie, car se trouvant sur une hauteur, il jouit d’une atmosphère pure. Sur ce, le Maulana leur demanda si auparavant un autre missionnaire ahmadi était venu leur prêcher le message de l’Ahmadiyya. Ils répondirent négativement. Ghulam Rasul Rajiki ajouta que c’est pour cette raison que leur village a été épargné jusqu’à présent. Si en dépit du rejet du message du Messie Promis, leur village n’a point subi les ravages de la peste, il sera prêt à accepter que l’atmosphère pure de leur village a pu détourner l’avertissement énoncé dans ce verset : « Et nous n’envoyons pas de châtiment avant d’avoir envoyé un messager. ». Quelques temps après, la peste frappa ce village et beaucoup de ses habitants en décédèrent ; les survivants trouvèrent refuge dans les villages des alentours.

Le Messie Promis avait averti que le monde sera frappé de calamités diverses. Nous en sommes témoins aujourd’hui. Mais malheureusement les hommes ne sont pas prêts à accepter Dieu, le Saint Prophète Mohammad, ni le Messie Promis et Imam Al-Mahdi.

Le deuxième calife avait envoyé Maulana Baqapuri (un compagnon du Messie Promis) dans la région du Sind. Là-bas, il apprit la langue sindhi et fut capable de détourner la campagne de conversion lancée par les hindous. Grâce à ses efforts les hindous ne connurent pas de succès et certains musulmans se tournèrent de nouveau vers l’islam. Après son succès, des mollahs vinrent dans la région pour débattre avec lui concernant l’Ahmadiyya. Des fois, il était tout seul face à une douzaine de mollahs. Mais il eut tout le temps du succès, est ainsi il a pu établir plusieurs jama’at dans la région. Après un succès initial, les ahmadi faiblirent dans leur foi. Car certaines de ces familles avaient maintenu des liens de mariage avec des non-ahmadi ; petit à petit il coupèrent les ponts avec la Jamaat. Le calife commenta en disant que l’on doit prendre des précautions concernant les mariages et que l’on ne doit pas prendre des décisions si importantes sous le coup des émotions.

Le Messie Promis était à Gurdaspur pour un procès. Au cours de son séjour, de nombreuses personnes vinrent le rencontrer et il avait demandé à son cuisinier de préparer le repas pour un nombre limité d’invités. Un jour il eut plus d’invités que prévu mais le repas fut suffisant. Le lendemain, le cuisinier demanda au Messie Promis s’il devait préparer davantage de nourriture ou s’il devait se contenter de la même quantité qu’il avait préparé la veille. Le Messie Promis lui demanda s’il voulait éprouver Dieu ? Il lui dit que Dieu l’avait aidé à hier et que cette fois-ci il va devoir préparer davantage en raison du nombre grandissant d’invités.

Le Messie Promis a commenté sur le verset 111 du Saint Coran, dans lequel Allah déclare :

« Alors que celui qui espère rencontrer son Seigneur fasse de bonnes œuvres, et qu’il n’associe personne à l’adoration de son Seigneur. » (18 : 111)

C’est-à-dire celui qui désire rencontrer son Seigneur ici-bas doit accomplir de bonnes oeuvres et tout en évitant l’ostentation. Ses oeuvres doivent être exemptes de lacunes et il ne doit pas y avoir des relents d’égoïsme ; il doit faire preuve d’honnêteté, de fidélité et doit aussi éviter toute forme de polythéisme. Il ne doit pas prendre pour dieu le soleil, la lune, les étoiles le vent et la terre. Et ne doit pas accorder une importance telle aux moyens de ce bas monde pour en faire des partenaires de Dieu. Il ne doit pas non plus accorder la moindre importance à ses capacités et aptitudes. Il ne doit pas être orgueilleux en raison de ses actions ou en raison de sa connaissance ; qu’il se considère comme un ignare et qu’il se prosterne devant le seuil de Dieu.


(Le site islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication de ce résumé)