Hadith

La Majesté et L’unicité de Dieu – Hadith du Prophète

Hadiths du Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.).

‘Abdullāh Bin ‘Umar (r.a.) raconte qu’il entendit le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.) réciter le verset suivant lorsqu’il était sur sa chaire : « Les cieux sont enroulés dans Sa main droite ; Il est très au-dessus de ce qu’ils (Lui) associent. » Il déclara ensuite : « Allah le Tout-Puissant a dit : « Je suis Celui qui possède le pouvoir de réformer ; Je suis conscient de Ma Grandeur, étant le Souverain et le Très-Haut. » Le Saint Prophète (p.s.s.l.) répéta ces paroles avec tant de force que sa chaire se mit à chanceler et nous eûmes peur qu’elle ne s’affaissât sous lui.

Abū Hurairah (r.a.) raconte que le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.) a dit : « Deux expressions sont très chères au Dieu Miséricordieux ; elles sont très légères sur la langue, mais très lourdes (en signification) dans la balance ; elles sont : Subhānallāhi Wa Bihamdihi – Subhānallāhil ‘Azim : Saint est Allah dans Sa Gloire ; Saint est Allah dans Sa Majesté. Bukhāri Kitāb-Ur-Rad ‘Alal Jahniyya

L’unicité de Dieu

Abū Hurairah (r.a.) raconte que le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.) a dit qu’Allah le Tout-puissant a dit : « Mon serviteur Me rejette tandis qu’il ne devrait pas le faire ; il M’insulte tandis qu’il ne devrait pas le faire ; il Me rejette quand il dit qu’après l’avoir créé Je ne le ressusciterai pas (après sa mort) ; il M’insulte quand il prétend qu’Allah S’est pris un fils tandis que Je me suffis à Moi-même ; Je suis Celui dont tout dépend ; Je n’ai jamais engendré  ; Je n’ai pas été engendré et il n’y a jamais eu quelqu’un comme moi. » Musnad Ahmad

Le meilleur souvenir – celui du Seigneur

Jābir (r.a.) raconte qu’il entendit le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.) dire : « La meilleure façon de se souvenir d’Allah est de proclamer qu’il n’y a personne digne d’être adoré sauf Allah ; et la meilleure façon de prier est de déclarer que toutes les louanges sont dues à Allah. » Tirmidhī Kitāb-Ud-Da‘wāt

Abū Mūsā Al-Ash‘arīy (r.a.) raconte que le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.) a dit : « Celui qui se souvient de son Seigneur, comparé à celui qui ne le fait pas, est comme le vivant comparé au mort. » Le recueil de hadith Muslim rapporte : « La maison où l’on se souvient d’Allah comparée à celle où on ne le fait pas est comme le vivant comparé au mort. » Bukhāri Kitāb-Ud-Da‘wāt

Abū Mūsā (r.a.) raconte : « Une fois, alors que nous voyagions avec le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.), les gens se mirent à réciter « Allahu Akbar » (Allah est le plus grand) à tue-tête. Le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.) dit : « Ô gens, prenez la voie de la modération. Vous vous adressez à Quelqu’un qui n’est ni sourd ni absent. Vous vous adressez à Quelqu’un qui entend tout, qui est Omniprésent et toujours à vos côtés. » Muslim Kitāb-UdhDhikr

Abū Hurairah (r.a.) raconte que le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.) a dit : « Des anges de haut rang au service d’Allah sont perpétuellement à la recherche de gens qui se réunissent pour se souvenir d’Allah ; et lorsqu’ils trouvent une telle réunion, ils s’y joignent et étendent leurs ailes sur les gens ainsi réunis et se placent les uns au-dessus des autres jusqu’à ce qu’ils remplissent tout l’espace entre la Terre et le Ciel le plus bas de leur présence. Et lorsque les gens se dispersent, ils remontent au ciel. Et alors Dieu leur demandera, quoiqu’Il sache très bien ce qui s’était passé : « D’où venez-vous ? » Ils réponderont : « Nous venons de voir certains de Tes serviteurs qui chantaient Tes louanges, qui proclamaient Ta Grandeur et Ton Unicité ; ils Te glorifiaient et Te suppliaient. » Alors le Tout-Puissant leur demandera : « Que Me demandaient-ils ? » Les anges répondront : « Ils Te suppliaient de leur accorder Ton Paradis. » Alors Allah dira : « Ont-ils vu mon paradis ? » Les anges répondront : « Non, Seigneur, ils n’ont pas vu Ton Paradis. » « Et s’ils voyaient Mon Paradis ? », demandera Allah. « Ils cherchaient refuge auprès de Toi » déclareront les anges. Allah demandera : « Refuge contre quoi ? » « Contre Ton feu. », répondront-ils. Alors Allah demandera : « Ont-ils vu Mon feu ? » Et les anges de répondre : « Non. » « Et s’ils voyaient Mon feu ? », dira Allah. Les anges diront : « Ils imploraient Ton pardon. » Alors Allah dira : « Cela Je leur ai déjà accordé ; Je leur ai aussi accordé tout ce qu’ils m’ont toujours demandé. Je leur ai accordé le refuge qu’ils cherchaient. » Alors les anges diront : « Seigneur, il y avait un fieffé pécheur qui passait par là au gré du hasard et qui s’est assis parmi eux. » « Même à lui, ai-Je accordé Mon pardon ; Je les ai tellement bénis que tous ceux qui se trouvent en leur compagnie ne partiront pas sans être bénis, » répondra Allah. Muslim Kitāb-UdhDhikr Bāb Fadl Majālis Adhdhikr

L’amour de Dieu

Abū Dardā’ (r.a.) raconte que le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.) a dit que David le Prophète priait ainsi : « Seigneur accorde-moi Ton amour, et l’amour de ceux qui T’aiment ; l’amour de ces actions qui me font gagner Ton amour. Seigneur, fais que Ton amour me soit plus cher que ma vie, que mes proches, plus cher même que l’eau fraîche (que le moribond demande à boire sous un soleil brûlant). » Tirmidhī Kitāb-Ud-Da‘wāt

Anas (r.a.) raconte que le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.) a dit : « Il y a trois qualités qui font que celui qui les possède découvre la douceur de la foi. Ce sont : Allah et Son Envoyé lui sont plus chers que tout ; il aime une autre personne uniquement pour la cause d’Allah et après qu’Allah le Très-Haut l’ait sauvé de l’incroyance, il hait retourner à l’incroyance autant qu’il déteste le feu. » Bukhārī Kitāb-Ul-Īmān Bāb Halāwat-Ul-Īmān

Abū Hurairah (r.a.) raconte que le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.) a dit : « Si le croyant connaissait véritablement l’étendue et l’intensité du châtiment de Dieu, il perdrait tout espoir de mériter le Paradis ; et si l’incroyant avait connaissance de l’étendue de la clémence de Dieu, il ne désespérerait pas d’entrer au Paradis. »
Muslim Kitāb-Ut-Tawbah

Wāthilah Bin Al-Asqa‘ raconte que le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.) a dit qu’Allah a dit : « Je traite Mon serviteur selon l’idée qu’il se fait de Ma personne ; qu’il Me conçoive donc comme il le désir. » Bukhārī Kitāb-Ut-Tawhīd

Abū Hurairah (r.a.) raconte que le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.) a dit qu’Allah le Très Haut a dit : « Je traite Mon serviteur selon l’idée qu’il se fait de Ma personne et Je suis avec lui lorsqu’il se souvient de Moi. Par Allah ! Allah est plus content de la personne qui se repent que celui d’entre vous qui retrouve subitement son chameau qu’il avait égaré dans le désert. Celui qui avance vers Moi la distance d’une main, Je m’avance vers lui d’une coudée ; celui qui avance vers Moi d’une coudée, Je m’avance vers lui d’une brasse ; et lorsqu’il marche vers Moi, Je cours vers lui. » Muslim Kitāb-Ut-Tawbah

Abū Hurairah (r.a.) raconte que le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.) a dit qu’Allah a dit : « Il était une fois, un homme qui avait commis des excès contre son âme. Au moment de sa mort, il dit à ses fils : « Brûlez mon corps après ma mort, réduisez moi en poussière, puis partez en mer et jetez mes cendres au vent. Je jure par Dieu que s’Il m’attrapait, Il m’infligerait un châtiment comme Il n’en a jamais infligé à personne. » Puis le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.) ajouta que ses fils firent comme il leur avait demandé ; mais Dieu ordonna à la Terre de restituer tout ce qu’elle avait reçu de son corps. L’homme fut présenté à Dieu qui lui demanda ce qui l’avait poussé à agir ainsi. Il répondit : « Je Te craignais, mon Seigneur. » Et Dieu lui accorda Son pardon. Bukhārī Kitāb-Ut-Tawhīd

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