Dires de l'Imam Al-Mahdi et Messie Promis Salat : la prière en Islam

L’importance de la Salat – la prière quotidienne

Qu’est-ce que la Salat ? Tout simplement, la présentation de ses requêtes et ses faiblesses en toute humilité devant Dieu et de chercher l’accomplissement de ses besoins de Lui Seul.

Qu’est-ce que la Salat ?

La philosophie des cinq prières quotidiennes

La Salat : moyen sûr de se rapprocher de Dieu

Suppliez Dieu au cours de la Salat

Suppliez Dieu dans votre propre langue

Qu’est-ce que la Salat ?

Qu’est-ce que la Salat ? Tout simplement, la présentation de ses requêtes et ses faiblesses en toute humilité devant Dieu et de chercher l’accomplissement de ses besoins de Lui Seul. C’est tantôt se tenir les bras croisés devant Dieu étant ébloui devant Sa Splendeur et voulant agir selon Ses commandements, tantôt tomber en prosternation devant Lui afin de manifester une humilité et une dévotion parfaites. Présenter ses demandes et requêtes à Lui Seul : c’est cela la Salat. C’est aussi louer l’Interpellé, à l’instar du mendiant, en reconnaissant verbalement Ses excellences, et en proclamant Sa Splendeur et Sa Gloire ; cela, afin d’activer Sa miséricorde avant de lui faire ses demandes. Une religion qui ne possède rien de tout cela n’est pas digne d’être appelée religion. Ce cœur qui reste plongé dans l’amour, la crainte et le souvenir de Dieu le Très-Haut, c’est cela la Salat, et c’est cela la religion (véritable). Par conséquent, celui qui cherche à fuir la Salat se montre-t-il meilleur qu’une bête ? Manger, boire et dormir sans aucun contrôle, comme un animal, ne constituent certainement pas une religion ; ce sont les traits distinctifs des incroyants…Quiconque désire rencontrer Dieu et veut être admis dans Sa Cour, pour lui la Salat est un moyen de transport grâce auquel il pourra y parvenir rapidement. Quant à celui qui abandonne la Salat, pourra-t-il jamais y arriver ?

En fait, depuis que les musulmans ont abandonné la Salat ou, étant indifférents à sa réalité, ont cessé de l’observer avec sérénité, tranquillité et amour, l’état de l’Islam a commencé à se détériorer. Réfléchissez sur l’époque où la Salat était correctement observée et sur l’effet positif que cela a eu sur l’état de l’Islam : il dominait alors le monde entier. Depuis que les musulmans ont abandonné la Salat ils ont été eux-mêmes abandonnés. C’est la Salat observée avec la douleur d’un cœur sincère qui arrache l’homme de toutes les difficultés. Maintes fois, j’ai fait l’expérience de ceci : souvent, à un moment de difficulté, l’on prie ; et l’on est encore en pleine Salat lorsque Dieu résout le problème et enlève la difficulté.

Que se passe-t-il dans la Salat ? L’un fait une requête, et tend les mains en guise de supplication ; l’Autre l’écoute attentivement. Puis, il advient que Celui Qui écoutait Se met à parler, et à répondre à celui qui L’interpelle. Voilà ce qui se passe durant la Salat. L’adorateur tombe en prosternation devant Dieu et Lui fait le récit de ses malheurs et besoins. Le résultat de la vraie Salat est que le moment vient vite où Dieu le Très-Haut commence à lui répondre et à le réconforter par Sa réponse. Eh bien ! Cela est-il possible sans la Salat véritable ? Certes pas. (Malfuzat, vol. V, pp. 253 à 256)

Qu’est-ce que la Salat ? C’est en fait la supplication adressée au Seigneur de l’Honneur sans laquelle l’homme ne peut ni rester en vie ni se procurer les moyens d’obtenir le bien-être ou le bonheur. Lorsque Dieu le Très-Haut répand Sa grâce sur lui, c’est à ce moment-là qu’il obtient l’allégresse et la tranquillité réelles. Dès lors, sa Salat lui procurera plaisir et délice. Tout comme il obtient du plaisir de mets succulents, il ressentira un plaisir de ses pleurs et sanglots. Cet état – une condition de la Salat – naîtra. Au préalable, il lui faudra persévérer dans une Salat sans goût – tout comme il doit avaler un médicament amer afin de retrouver sa santé – et il devra continuer à prier. Dans cet état d’insipidité, il lui faudra s’acharner à y faire naître du plaisir et de la saveur, en priant : « O Allah, Tu vois à quel point je suis aveugle, et que je suis comme mort. Je sais que bientôt je serai appelé à me présenter devant Toi, et que rien ne pourra m’en retenir. Or, mon cœur est aveugle et ignorant. Fais donc descendre sur mon cœur une flamme lumineuse qui lui inspirera Ton amour et Ta dévotion. Fais-moi une telle grâce que je ne sois pas ressuscité sans vue et mis parmi les aveugles. »

Lorsqu’il supplie de cette façon avec assiduité, le moment viendra où, durant sa prière insipide, il verra une chose descendre sur lui du ciel qui fera fondre son cœur. (Malfuzat, vol. IV, pp. 321 et 322)

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La philosophie des cinq prières quotidiennes

Que représentent les cinq offices quotidiens de la Salat? Ils sont les reflets des conditions changeantes qui vous affectent. Au moment de l’adversité, l’homme passe forcément par cinq états, comme l’exige sa nature.

Il fait l’expérience du premier état lorsqu’il apprend qu’une calamité va bientôt s’abattre sur lui. Imaginez, par exemple, qu’il apprend qu’un mandat de comparution devant une instance judiciaire a été émis à son intention. C’est la première chose qui trouble sa sérénité et sa tranquillité. Un parallèle peut être tiré entre son état actuel et l’heure du jour où le soleil commence à décliner dans le firmament. Ainsi, cet homme qui jouit de la prospérité constate le début de sa déchéance sous la menace du danger. Allant de pair avec cette situation, la Salat de Dhuhr a été prescrite, c’est-à-dire, cette Prière qu’on observe peu de temps après que le soleil ait commencé à décliner du zénith. Il vit le deuxième état lorsque la calamité se rapproche de lui. Par exemple, après son arrestation, on lui fait comparaître devant le juge. A cet instant une frayeur bleue l’envahit, et la lumière de son bien-être est sur le point de s’éteindre. Un parallèle peut maintenant être tiré entre son nouvel état et l’heure du jour où le soleil a décliné au loin vers l’ouest, et où sa lumière est si faible qu’on peut la fixer à l’œil nu, et qu’il est évident que le soleil va bientôt se coucher. Pour répondre à cette condition spirituelle, la Salat de ‘Asr a été prescrite, c’est-à-dire, celle que l’on observe tard dans l’après-midi.

Le troisième état se manifeste lorsqu’il perd tout espoir d’échapper à la calamité. Imaginez maintenant, par exemple, qu’après l’étude des chefs d’accusation portés contre lui par les plaignants qui veulent sa perte, il est formellement inculpé, et des poursuites sont engagées contre lui. L’étau se resserre contre lui. Il est maintenant complètement désemparé, épouvanté, frisant la démence, et il se voit déjà incarcéré. Son état peut désormais être opposé à l’heure où le soleil se couche, et où tout espoir de voir le jour disparaît. Correspondant à cette situation, la Salat de Maghrib a été prescrite, c’est-à-dire, celle qu’on observe juste après le coucher du soleil.

Il fait l’expérience du quatrième état lorsqu’il se trouve au cœur de la calamité, et que l’obscurité totale et profonde l’enveloppe de toute part. Par exemple, à l’annonce du verdict, il est trouvé coupable et jeté en prison. Dans ce cas-ci, le parallèle peut être tiré entre sa condition et la nuit qui s’étend pour tout faire sombrer dans l’obscurité. En rapport avec cet état, la Salat de ‘Icha été prescrite.

Ensuite, lorsque écrasé par le malheur, il demeure de longues heures dans l’obscurité, la miséricorde de Dieu est enfin excitée en sa faveur, et le délivre de ces ténèbres. Enfin, le matin succède à ces longues heures de la nuit, et la lumière du jour apparaît dans tout son éclat. Pour répondre à cet état, la Salat de Fajr observée à l’aube a été prescrite.

Il est évident que c’est en considérant ces cinq changements qui s’opèrent dans les états naturels de l’homme, que Dieu a prescrit les cinq prières canoniques. Elles sont donc à votre avantage. Si vous voulez que les malheurs qui vous guettent soient éloignés, n’abandonnez pas ces cinq prières, car elles sont les reflets de vos diverses conditions tant externes qu’internes. La Salat est un remède contre les malheurs auxquels vous aurez à faire face. Vous ne savez pas ce qui vous attend demain. Suppliez donc Dieu avant que le nouveau jour se lève pour qu’Il vous apporte la munificence et les bénédictions divines. (Kishti-Nuh, p. 88-89)

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La Salat : moyen sûr de se rapprocher de Dieu

La Salat est la prière à un niveau très élevé. Pourtant, les gens ne l’apprécient pas à sa juste valeur. A cette époque, bon nombre de musulmans se vouent à la répétition fréquente de pieuses formules ; parmi eux, les Naushahis, les Naqshbandis, etc. Malheureusement, toutes ces choses sont des innovations. Ces gens-là ignorent la réalité de la Salat, ce qui fait qu’ils bafouent les commandements de Dieu. Pour le chercheur, aucune de ces innovations n’est d’un quelconque bénéfice comparées à la Salat.

La pratique du Saint Prophète, que la paix soit avec lui, était qu’à un moment de difficulté il faisait ses ablutions et se mettait debout pour la Salat, dans laquelle il faisait ses supplications. Selon l’expérience que j’ai eue, rien ne peut vous rapprocher de Dieu autant que la Salat. Les différentes postures de la Salat démontrent le respect, l’humilité et une impuissance absolue. Dans le Qiyam (la posture debout), l’adorateur se tient les bras croisés tel l’esclave qui se tient respectueusement devant son maître et roi. Dans le Ruk’u (la posture courbée), il se courbe avec humilité. L’apogée de l’humilité est atteinte dans la Sijdah (la prosternation), une posture qui indique l’incapacité absolue. (Discours prononcé lors de la Conférence Annuelle de 1906, pp. 6 à 8)

Observez les services de prière régulièrement. D’aucuns se contentent d’une seule prière par jour, mais ils devraient se souvenir que nul n’en est exempté, pas même les prophètes. Il est rapporté dans un Hadith qu’une compagnie d’hommes qui venaient d’embrasser l’Islam demanda au Prophète (que la paix soit avec lui) d’être dispensé de faire la Salat. Celui-ci fit la remarque suivante : ‘Une religion qui ne requiert pas l’action n’est pas une religion du tout.’ (Malfuzat, vol. I, p.254)

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Suppliez Dieu au cours de la Salat

C’est durant la Salat que les supplications devraient être faites. La Salat est le critère principal de la piété d’un être humain. Celui qui pleure constamment devant Dieu restera en sécurité. Tout comme l’enfant qui pleure sur les genoux de sa mère est réconforté par l’amour et la compassion maternels, celui qui pleure devant Dieu avec humilité et un cœur fondant durant sa Salat se place, lui-même, dans le giron de la providence et la compassion divines. Souvenez-vous bien : quiconque n’a trouvé aucun plaisir dans sa Salat, n’a pas goûté à la douceur de la foi. La Salat n’est pas qu’une série de postures. Il y a de ces gens qui accomplissent rapidement leur Salat ; ils ressemblent à des poules qui becquètent. Ensuite, ils se mettent à faire de longues supplications. Or, l’occasion de présenter les demandes devant Dieu est la Salat, mais ces gens-là la prennent pour une formalité qu’ils ont hâte d’accomplir. Dès qu’ils sont en-dehors de la présence divine, ils font leurs supplications. Suppliez Dieu durant la Salat. Comprenez que la Salat sert d’intermédiaire : c’est le moyen de faire parvenir vos supplications. (Malfuzat, vol. II, p.145)

L’on ne doit pas faire la Salat dans sa propre langue. Il ne faut pas se départir de la langue dans laquelle Dieu, le Très-Haut, a révélé le Coran. Par contre, l’on peut détailler ses nécessités devant Dieu en sa propre langue après les prières et les louanges faites selon la sainte tradition. Néanmoins, la langue originelle ne doit pas être délaissée. Quel est le fruit qu’ont obtenu les chrétiens pour avoir abandonné la langue originelle ? Il ne leur resta plus rien. (Malfuzat, vol. III, p.288)

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Suppliez Dieu dans votre propre langue

Qu’est-ce la Salat ? C’est une supplication qu’on adresse à Dieu avec humilité, tout en proclamant Sa gloire, en chantant Ses louanges, en exaltant Sa sainteté, en implorant Son pardon et en Lui demandant d’envoyer Ses bénédictions et Sa grâce sur le Saint Prophète Muh-ammad (sur lui bénédictions et paix !). Au cours de la Salat, ne vous limitez pas aux prières prescrites en arabe seulement, comme le font les gens non avisés. Leurs Salats et leurs demandes de pardon ne sont que routinières, loin de la réalité qui y est inhérente. Mis à part la récitation des versets coraniques qui sont les Paroles de Dieu, et les prières transmises par la Tradition qui sont les paroles du Messager de Dieu (sur lui bénédictions et paix !), il y a aussi dans la Salat vos propres supplications; adressez celles-ci à Dieu dans votre propre langue vernaculaire avec humilité et soumission, afin que cette impuissance et ces requêtes puissent attendrir et y faire participer vos cœurs. (Kishti-Nuh, p. 87)

Ne faites pas votre Salat comme une poule qui becquète du grain ; observez-la avec un cœur qui s’embrase et qui fond, et faites-y des supplications nombreuses. La Salat est la clef de la résolution de toutes les difficultés. En sus des prières et des formules de glorification prescrites, suppliez beaucoup dans votre propre langue afin que votre cœur puisse fondre, et tant que cet état n’a pas été atteint n’abandonnez point vos efforts ; car la purification de l’âme, et, en fait, tout, vient de cela. Il faudrait que le cœur suive les postures physiques de la Salat. Si l’on se tient physiquement debout, le cœur devra lui aussi se tenir droit dans l’obéissance de Dieu. Si l’on se courbe, le cœur devra également se courber. Si l’on se prosterne, le cœur devra se prosterner pareillement. La prosternation du cœur signifie ne pas abandonner Dieu quelle que soit la situation. Lorsqu’on atteint ce niveau, l’on commence à être débarrassé de ses péchés. (Malfuzat, vol. VI, pp. 367 à 368)

La Salat est également un outil de la délivrance du péché. Il est un attribut de la Salat que d’éloigner l’être humain du péché et du vice. Recherchez donc une Salat de ce genre, et faites en sorte que votre Salat soit ainsi. La Salat est l’âme des faveurs divines. La grâce d’Allah, le Très-Haut, est accordée par le biais de la Salat. Observez-la donc avec grand soin, afin que vous deveniez les héritiers des faveurs d’Allah, le Très-Haut. (Malfuzat, vol. V, p.126)

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