Croyances et éthiques

Pourquoi l’Islam interdit-il l’alcool ?

Considéré comme une drogue douce par certains, l’alcool cause pourtant de terribles ravages : troubles de santé grave, addiction, violences conjugales ou accidents de la route. Dans toute Sa sagesse Dieu a débarrassé, graduellement et pour toujours, la société islamique de ce fléau.

Les effets toxiques de l’alcool sont bien connus : le foie, le cerveau, le système nerveux, le cœur, les muscles, l’estomac et l’intestin peuvent être atteints. La dépendance à l’alcool peut causer une perte de l’estime de soi, la dépression, l’agressivité ou une perte d’emploi. | CC | Pixabay.com

 La consommation de spiritueux, une tradition millénaire, est profondément ancrée dans le tissu social moderne. Pourtant 76,3 millions d’individus sur les deux milliards qui en boivent dans le monde souffrent d’alcoolisme. Les statistiques soulignant l’impact dévastateur de l’alcool sur la société ne sont pas des mythes : elles sont de plus en plus alarmantes tandis que la société peine à juguler cette épidémie. 1

Une étude du gouvernement américain de 2005 révèle que l’abus de l’alcool était lié à 75 000 décès aux États-Unis par an.2 Ces chiffres ont connu une hausse durant les années qui suivirent et de 2006 à 2010, la consommation excessive de spiritueux a entraîné près de 88 000 décès annuellement, devenant ainsi la troisième cause de mortalité évitable3 aux États-Unis.4 Plus récemment, une vaste étude réalisée dans ce pays démontre « qu’environ trois adultes américains sur dix ont un problème d’alcool ou en ont abusé à un moment donné dans le passé. »5

Cette épidémie ne se limite pas uniquement aux frontières des États-Unis. En 2012, 3,3 millions de décès dans le monde, soit 5,9% des décès globaux, étaient attribuables à l’alcool. À l’échelle mondiale, l’abus de l’alcool est le cinquième facteur de risque majeur de mortalité prématurée et de handicap : il en est la cause majeure chez ceux âgés entre 15 et 49 ans.6 Ces statistiques alarmantes devraient être, sans aucun doute, un sujet de préoccupation international. L’échec récurrent des mesures d’interdiction – à l’instar de la prohibition américaine (de 1920 à 1933) – a favorisé davantage la culture de la boisson et affecté la vie de milliards d’individus dans le monde, buveurs et non-buveurs.

Quoiqu’on reconnaisse la nocivité de l’alcool et qu’on tente de minimiser ses effets délétères, beaucoup ignorent qu’il existe dans l’histoire une société qui s’est débarrassée de ce fléau : il s’agit de celle établie par le Saint Prophète Mohammadsa dans l’Arabie du 7e siècle. Ceci soulève une question pertinente : pourquoi cette interdiction islamique a-t-elle réussi là où d’autres mesures de prohibition ont lamentablement échoué ?

La prohibition aux États-Unis

L’interdiction de spiritueux n’était pas une idée populaire auprès de nombreux Américains. Au début, en vertu du 18e amendement interdisant « la production, la vente et la distribution des boissons alcoolisées », la consommation chuta de 20 à 40 % avant de s’accroître. Or, un an après l’instauration de l’interdiction, elle amorça une forte récidive. De 1921 à 1927, elle augmenta de 60 à 70 % de son niveau d’avant la prohibition.7 La pression sociale et le respect de la loi n’avaient pas influé sur la consommation d’alcool : ceux qui voulaient boire ont bu.

Selon Edward Behr, « avec la prohibition, l’Amérique se prépara à une beuverie effrénée qui dura treize ans, cinq mois et neuf jours. »8 En effet, au cours de la « prohibition », les Américains ont produit 700 millions de gallons de bière annuellement entre les murs de leurs maisons.9 En outre, les dépenses pour les substituts de l’alcool avaient augmenté. En sus des médicaments brevetés, les consommateurs passèrent aux stupéfiants : le haschich, le tabac, la marijuana et la cocaïne. Ces substances étaient potentiellement plus dangereuses et addictives que l’alcool : pour s’en procurer les utilisateurs devaient côtoyer de dangereux criminels. 10

L’expérience de la prohibition échoua en 1933, réaffirmant l’engouement du peuple américain pour l’alcool : il ne souhaitait guère se soumettre à une loi constitutionnelle le lui interdisant. « Les détaillants comme les consommateurs ont refusé de reconnaître la légitimité de la législation prohibitive », affirme Amy Mittleman dans son livre. 11

L’alcool dans le contexte biblique

Là où la loi humaine ne put interdire les breuvages alcoolisés, certaines lois religieuses n’ont pas été efficaces non plus. Une société sous l’influence de la théologie judéo-chrétienne ne peut l’interdire, car les boissons enivrantes ne sont pas explicitement proscrites dans ces Écritures Saintes. Seul le Saint Coran interdit définitivement et catégoriquement la consommation d’alcool.

Exposant cette vérité historique, Mirza Ghulam Ahmadas, le Messie Promis et Imam Mahdi affirme « qu’il n’y avait, pour ainsi dire, aucune limite à la quantité d’alcool consommée ou de jeu pratiquée par les partisans de la Torah et des Évangiles parce que ces Écritures ne condamnent point ces deux infamies et, par conséquent, n’interdisent pas aux libertins de s’y adonner. C’est pour cette raison que ces deux nations consomment de l’alcool comme de l’eau et s’adonnent également au jeu. A contrario, le Saint Coran interdit catégoriquement l’alcool, la mère de tous les vices. Tout l’honneur revient au Saint Coran qui est le seul à proscrire cette substance horrible qui afflige tout l’Occident, ainsi que les jeux du hasard. »12

La Bible n’interdit pas la consommation d’alcool : au contraire elle y accorde une importance particulière, inexistante dans d’autres livres religieux. Selon le deuxième chapitre de l’Évangile de Jean, aux versets 1 à 11, le tout premier miracle accompli par Jésusas était de transformer de l’eau en vin : les gens commencèrent à croire en lui en raison de ce premier prodige. Selon la Bible, le vin est source de réjouissance pour l’homme (Psaumes 104 : 14-15 et Ecclésiastes 9 : 7) : son usage lors de la messe pour symboliser le sang du Christ souligne son importance. Ainsi, il n’est point surprenant d’apprendre que même le clergé chrétien était enclin à une consommation excessive d’alcool, certains s’effondrant même sur leurs chaires. 13

Bien que l’ivresse est considérée comme un péché selon la Bible, en autorisant la consommation de boissons enivrantes elle favorise une pratique dangereuse contraire à celle du prophète Jésusas. 14 Cette permission peut aisément conduire à la négligence de saines restrictions. Le Messie Promisas explique : « Quand l’homme est aveuglé par une vie de fanatisme et de péchés, il est incapable de différencier entre le licite et l’illicite ; il interdit toutes choses permises, permet toutes choses interdites et n’hésite pas à éviter les bonnes œuvres. La consommation d’alcool – la mère de toutes choses futiles – est permis parmi les chrétiens, mais définitivement interdit dans notre shariah (loi islamique) qui le qualifie d’abomination découlant de l’œuvre de Satan. Existe-t-il un prêtre qui puisse présenter l’interdiction de la consommation de l’alcool dans la Bible ? Au contraire, ce breuvage est considéré comme étant si béni que le premier miracle de Jésusas a été la fabrication du vin. Pourquoi donc ne seraient-ils pas férus de sa consommation ? Peut-être que le plus modéré d’entre eux boit, [à lui tout seul], au moins une bouteille de cognac. L’abondance de l’alcool en Angleterre a donné naissance à de nouveaux crimes. »15

Notons que le Messie Promisas évoque ici l’autorisation de la consommation de spiritueux d’un point de vue biblique, qui dépeint Jésusas comme un consommateur de breuvages alcoolisés. En tout cas, il ne croyait pas que Jésusas, un grand prophète de Dieu, consommait du vin : le fils de Marie était, selon lui, exempt de péchés et évitait cette boisson.

Position de l’Islam sur l’alcool

Contrairement à la Bible, le Saint Coran interdit catégoriquement la consommation de l’alcool. La sagesse qui sous-tend cette prohibition mérite réflexion. Afin d’éradiquer complètement l’usage de ces boissons, le Coran réforma d’abord la mentalité arabe : le reste suivit comme une conséquence naturelle de ce changement d’attitude.

Les préceptes de l’Islam concernant l’alcool frappaient la racine du problème en changeant d’abord les perceptions, comme dans le cas de l’abolition de l’esclavage : les esclaves étaient d’abord libérés ensuite pleinement intégrés dans la société islamique et considérés comme les égaux des autres citoyens. Les injonctions islamiques étaient efficaces et durables car elles avançaient graduellement vers un résultat souhaité, à l’instar d’une voiture qui accélère progressivement avant de prendre une autoroute.

La toute première révélation coranique16 mentionnant le خمر (khamr ou vin) date de la période initiale de l’Islam à La Mecque : « Et des fruits des dattiers et des raisins, dont vous tirez des boissons enivrantes et de la nourriture saine. En vérité, c’est un signe pour un peuple qui utilise sa raison. » 17 Ce verset évoque à la fois une bonne et une mauvaise subsistance provenant de la même source, c’est-à-dire, les dattes et les raisins. La sagesse dans cette révélation coranique était de concentrer l’attention des musulmans sur les boissons intoxicantes leur permettant de réfléchir sur la question eux-mêmes. Il s’agit d’un indice subtil à propos des maux issus de telles boissons, qui est juxtaposé à l’idée de « nourriture saine ». Suite à cette révélation, l’alcool a été interdit en trois étapes grâce aux versets suivants. Allah a d’abord découragé les musulmans d’en consommer affirmant que l’alcool comportait plus de mal que de bienfait en stipulant : « Ils t’interrogent sur le vin et le jeu du hasard. Dis-leur : « Tous deux comportent un grand péché, en même temps que certains avantages pour les hommes ; mais leur péché l’emporte sur leurs avantages. »18

Ensuite, les musulmans étaient interdits de prier en état d’ébriété. Le verset 44 du chapitre 4 déclare : « Ô vous qui croyez ! N’approchez pas la prière quand vous n’êtes pas en pleine possession de vos sens, jusqu’à ce que vous ayez pleine connaissance de ce que vous dites. » 19 Les cinq prières quotidiennes réparties de l’aube jusqu’au soir encouragèrent les musulmans sincères à abandonner cette habitude. La prière a été promue et a eu préséance sur la boisson, parce que la Salat musulmane est une expérience purificatrice qui endigue le péché et tout acte injuste. 20

Au final la consommation d’alcool fut considérée comme une abomination liée à l’œuvre de Satan et définitivement interdite. Les versets 91 et 92 du chapitre 5 affirment : « Ô vous qui croyez ! Le vin, le jeu du hasard, les idoles et les flèches divinatrices ne sont qu’une abomination découlant de l’œuvre de Satan. Éloignez-vous en afin de pouvoir prospérer. Satan ne désire que créer de l’inimitié et de la haine parmi vous au moyen des intoxicants et des jeux du hasard, et vous retenir ainsi du souvenir d’Allah et de la Prière. Mais vous abstiendriez-vous ? » 21

La sagesse de l’interdiction de l’alcool

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La consommation de l’alcool est une des causes fondamentales de la criminalité à l’échelle mondiale. Cette addiction semble être en hausse en raison de l’accessibilité des spiritueux. L’Islam est la seule religion qui a interdit catégoriquement l’alcool pour le bien de la société. | Kamira / Shutterstock.com

L’Islam a pu éradiquer la consommation de spiritueux en changeant les idées dominantes à ce propos. Puis, quand vint le moment de l’interdiction complète, les étapes furent progressives afin d’assurer son succès. L’Islam est la seule religion apportant un changement radical dans les attitudes avant l’application de ses injonctions.

Si la première révélation du Saint Coran était : « Ne buvez pas de vin ! » elle aurait été ignorée et inefficace. À cet égard Aishahra relate : « Quand les gens ont embrassé l’Islam, les versets concernant les choses légales et illégales ont été révélés. Si dès le début Dieu avait révélé : « Ne consommez plus d’alcool ! », les hommes auraient dit : « Nous ne le délaisserons jamais ! ». Si dès le début Dieu avait révélé : « Ne commettez plus l’adultère ! », ils auraient répliqué : « Nous ne le délaisserons jamais ! » » 22

L’Imam Fakhr al-Din Razi, grand exégète du Coran, explique que « la sagesse derrière cette interdiction [graduelle] était qu’Allah savait que ce peuple aimait le vin. S’Il l’avait interdit soudainement, il aurait été très difficile pour eux [de se conformer à cette injonction]. » 23

Ainsi, la pédagogie employée par l’Islam pour appliquer une nouvelle loi est empreinte d’une grande sagesse. De plus, le Saint Prophète Mohammadsa avait également averti les croyants à propos des maux de l’ivresse. Il a déclaré : « Le vin (l’alcool) est la mère de tous les péchés. Allah n’acceptera pas, pour une période de quarante jours, les prières de quiconque en consomme. Si pareil individu décède avec de l’alcool dans l’estomac, il meurt d’une mort [de l’époque] de l’ignorance. » 24

Afin de débarrasser complètement la société de l’alcool, il était nécessaire d’en interdire même une infime quantité. Ceux qui abusent de boissons alcoolisées et de drogues commencent avec peu : au fil du temps, afin de satisfaire leur manque, ils consomment de grandes quantités et éventuellement en deviennent dépendants. Afin de combattre ce phénomène, le Saint Prophètesa a déclaré :

كُلُّ مُسْكِرٍ حَرَامٌ وَمَا أَسْكَرَ كَثِيرُهُ فَقَلِيلُهُ حَرَامٌ

« Ce qui provoque l’ivresse en grande quantité est interdit même en petite quantité. » 25

Diverses études ont conclu que même de petites quantités d’alcool sont préjudiciables à la santé. Le professeur Sally Davies, médecin en chef pour l’Angleterre, affirme dans son rapport que « consommer régulièrement de l’alcool, quelle qu’en soit la quantité, comporte un risque pour la santé. »26 Par conséquent, toutes les portes menant à l’ivresse ont été fermées.

L’Islam n’omet cependant pas que l’alcool possède des propriétés bénéfiques. Le Saint Coran reconnaît les bienfaits de l’alcool et du jeu en déclarant que « tous deux comportent un grand péché, en même temps que certains avantages pour les hommes ; mais leur péché l’emporte sur les bienfaits. » 27

En somme il est illicite étant donné que ses inconvénients l’emportent sur ses avantages. L’Islam, étant une religion de modération, autorise l’usage de l’alcool dans les médicaments en dépit de l’interdiction de sa consommation.

La découverte de l’éthanol (alcool pur) est généralement attribuée à Mohammad ibn Zakariyya Al-Razi, alchimiste musulman et érudit. Il était « le premier médecin à utiliser systématiquement l’alcool dans sa pratique médicale ». 28

Après la découverte de l’éthanol, l’alcool a été raffiné et utilisé par les Perses sous sa forme distillée comme un analgésique et un anesthésique. 29 Aujourd’hui, il est couramment utilisé comme solvant dans les médicaments homéopathiques par les musulmans et les non-musulmans.

L’Islam a-t-il réussi à éradiquer la consommation de boissons enivrantes ?

La question se pose de savoir si l’Islam a pu ou non bannir l’alcool. Les hadiths du Saint Prophète Mohammadsa démontrent que non seulement l’Islam était capable de débarrasser la société de la consommation d’alcool, mais que les musulmans l’abandonnèrent sur-le-champ, au moment de l’annonce de l’interdiction.

Anas bin Malikra raconte un évènement concernant le jour où l’alcool a été finalement interdit. « Je servais Abou ‘Oubaydara, Abou Talhara et Oubayy bin Ka’abra une liqueur préparée à partir de dattes mûres et vertes quand un héraut annonça que les boissons enivrantes ont été interdites. » (En entendant cela) Abou Talhara déclara : « Lève-toi, ô Anas, et vide les cruches ! » J’obtempérai sur-le-champ. » 30

Après l’annonce de l’interdiction, des rivières de vin coulèrent dans les rues de Médine. La consommation de l’alcool a été pour toujours abandonnée par la société créée par l’Islam. En un jour ou deux, toute la ville de Médine devint abstinente et la plus grande campagne jamais lancée contre la consommation de l’alcool a eu du succès.

C’était là en effet une grande démonstration du degré de foi et de conviction des premiers musulmans, qui ont instantanément abandonné une habitude ancrée dans leur société depuis des générations.

Il convient de noter qu’au moment de l’interdiction, les musulmans n’étaient pas contraints d’abandonner cette habitude : leur conviction et leur foi seules les poussaient à bannir volontairement l’alcool pour toujours. La consommation de spiritueux a été interdite là où l’Islam s’est établi et est devenu la religion dominante.

Selon David Courtwright, professeur d’histoire à l’Université de Floride, « la montée de l’Islam, qui condamna le vin comme une abomination conçue par Satan, découragea la culture de la vigne en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Mais la vinification et l’alcool ont prospéré dans l’Europe médiévale. » 31

L’influence de l’enseignement islamique et les révolutions positives qu’il engendre dans la société ne sont pas reconnues par les musulmans uniquement. Dans son livre Civilization on Trial, l’historien  britannique Arnold J. Toynbee écrit : « Nous pouvons, cependant, discerner certains principes de l’Islam qui, s’ils sont appliqués à la vie sociale du nouveau prolétariat cosmopolite, pourraient avoir des effets salutaires importants sur « la grande société » dans un avenir proche. Deux sources évidentes de danger […] sont la conscience raciale et l’alcool. Dans la lutte contre ces deux maux, l’esprit islamique a un service à rendre : s’il était accepté, il pourrait avoir une haute valeur morale et sociale. » 32

Toynbee poursuit en affirmant que l’esprit islamique a permis à des régions telle que l’Indonésie de se débarrasser de la consommation de l’alcool.

Il ajoute : « On peut s’attendre à ce que cet esprit se manifeste en pratique de plusieurs manières. Une de ces manifestations pourrait être la délivrance de l’alcool, qui était inspirée par la conviction religieuse : celle-ci était capable d’accomplir ce que la sanction extérieure d’une loi étrangère ne pourrait jamais imposer. Ici donc, au premier plan, nous pouvons remarquer deux influences précieuses que l’Islam peut exercer sur le prolétariat cosmopolite d’une société occidentale qui a lancé son filet autour du monde et embrassé l’humanité tout entière. Dans un avenir plus lointain, nous pouvons spéculer sur les contributions possibles de l’Islam quant à une nouvelle émergence de la religion. » 33

Dernières réflexions

Les effets néfastes de l’alcoolisme ont démontré que les enseignements de l’Islam sont empreints de sagesse et peuvent réformer positivement les nations. Mirza Ghulam Ahmadas, le Messie Promis et fondateur de la communauté islamique Ahmadiyya déclare que « les effets d’une pratique peu commune sont inconnus. Prenons l’exemple de la consommation répandue de l’alcool de nos jours en Occident : si elle n’était pas aussi commune, ses conséquences délétères – que le monde souhaite éviter – seraient inconnues. Sa prédominance révèle la beauté de l’Islam et de Son messager, qui ont arrêté ce vice et l’ont rendu illicite. » 34

L’alcoolisme et ses effets néfastes sur la société ont suscité un désir de réforme. L’Islam, quant à lui, présente son exemple et propose une solution efficace pour libérer la société de ce fléau pour toujours.


Bibliographie et notes

  1. Mark E. Rose M.A. et Cheryle J. Cherpital, Alcohol: Its History, Pharmacology and Treatment, Center City, MN, Hazelden, 2011, p. 45
  2. Alcohol Linked to 75,000 U.S. Deaths a Year, NBC News, dernier accès 14 janvier 2016, http://www.nbcnews.com/id/6089353/ns/health-addictions/t/alcohol-linked-us-deaths-year/.
  3. CDC – Fact Sheets-Alcohol Use And Health – Alcohol, dernier accès 14 janvier 2016, http://www.cdc.gov/alcohol/fact-sheets/alcohol-use.htm.
  4. Alcohol Facts and Statistics, National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism, mars 2015, dernier accès 8 décembre 2015, http://www.niaaa.nih.gov/alcohol-health/overview-alcohol-consumption/alcohol-facts-and-statistics.
  5. Three in 10 American Adults Have a Drinking Problem, NY Daily News, dernier accès 8 juin 2015, http://www.nydailynews.com/life-style/health/10-american-adults-drinking-problem-study-article-1.2250854.
  6. Alcohol Facts and Statistics, National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism, mars 2015, dernier accès 8 décembre 2015, http://www.niaaa.nih.gov/alcohol-health/overview-alcohol-consumption/alcohol-facts-and-statistics.
  7. Jeffrey A. Miron et Jeffrey Zwiebel, Alcohol Consumption during Prohibition, The American Economic Review, 1991, p. 242 à 47, dernier accès 6 août 2014, http://www.nber.org/papers/w3675.pdf.
  8. Edward Behr et Nick Triggle, Alcohol Limits Cut to Reduce Health Risks, BBC News, dernier accès 14 janvier 2016, http://www.bbc.com/news/uk-35255384.
  9. Eric Burns, Spirits Of America: A Social History Of Alcohol, Philadelphia, Temple University Press, 2004
  10. Mark Thornton, Alcohol Prohibition Was a Failure, Cato Institute, 17 juillet 1991, http://www.cato.org/publications/policy-analysis/alcohol-prohibition-was-failure.
  11. Amy Mittelman, Brewing Battles: A History of American Beer, New York, Algora Publishing, 2008, p. 17
  12. Hazrat Mirza Ghulam Ahmadas, Chashma-e-Ma’arifat (Urdu), Rouhani Khaza’in, Vol. 23, p. 267.
  13. William Rorabaugh, Alcoholic Republic: An American Tradition, Oxford University Press, 1979
  14. La Sainte Bible, Ephésiens 5:18 et Galates 5:21
  15. Mirza Ghulam Ahmadas, Al-Hakm, 17 juin 1903, vol. 7, p. 17
  16. Fakhr al-Din Muhammad ibn Umar Razi, At-Tafsir Al-Kabir, vol. 6, Beirut, Liban, Dar-ul-Fikr, 1981 p. 43
  17. Le Saint Coran, chapitre 16, verset 68
  18. Le Saint Coran, chapitre 2, verset 220
  19. Le Saint Coran, chapitre 4, verset 44
  20. Le Saint Coran, chapitre 29, verset 46
  21. Le Saint Coran, chapitre 5, versets 91 à 92
  22. Sahih Boukhari, Kitab Fadail-ul-Qur’an, Bab Ta’lif-ul-Qur’an
  23. Fakhr al-Din Muhammad ibn Umar Razi, Al-Tafsir Al-Kabir, vol. 6, Beirut, Liban, Dar-ul-Fikr, 1981, p. 43
  24. Ahadith ‘An Shuyukh Abi Muhammad Ba’labaki, hadith No. 43
  25. Sounan Ibn Majah, Kitab-ul-Ashriba, livre 30, hadith no 3392
  26. Nick Triggle, Alcohol Limits Cut to Reduce Health Risks, BBC News, dernier accès 8 janvier 2016, http://www.bbc.co.uk/news/uk-35255384.
  27. Le Saint Coran, chapitre 2, verset 220
  28. Medical Science, Tirunelveli Medical College, http://tvmc.ac.in/medicalscience_history/
  29. Houchang D. Modanlou MD, A Tribute to Zakariya Razi (865 – 925 AD), An Iranian Pioneer Scholar. Archives of Iranian Medicine, 673-77. Dernier accès. 4 août 2014, p. 674. http://www.ams.ac.ir/AIM/NEWPUB/08/11/6/0019.pdf
  30. Sahih Boukhari, Kitab-ul-Ashriba, livre 74, No. 1
  31. David T. Courtwright, Forces of Habit: Drugs and the Making of the Modern World (Cambridge, MA: Harvard UP, 2001), p. 10
  32. Arnold Toynbee, Civilization on Trial, New York, Oxford University Press, 1948
  33.  Ibid,
  34. Mirza Ghulam Ahmadas, Malfouzat, Londres 1984, vol. 3, p. 405

 

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