Sermons 2010

Patience et persévérance du Messie Promis (a.s) – sermon du 26 novembre 2010

Minaret à Qadian
Minaret à Qadian

Patience et persévérance du Messie Promis (a.s)

– par Hadrat Mirza Masroor Ahmad –

Dans son sermon du 26 novembre 2010 Sa Sainteté le Calife s’est appesanti davantage sur cette grande vertu qu’est la patience en citant l’exemple du Messie Promis et de l’Imam al-Mahdi (a.s).

La vie du Saint Prophète Muhammad (s.a.w) était régie par le commandement divin : « Cherchez l’aide de Dieu dans la patience et la prière… ». Il a insufflé cet esprit de patience et de persévérance en ses compagnons et ces derniers ont témoigné, à maintes occasions, des signes du soutien de Dieu en leur faveur.

Le Messie Promis (a.s), en suivant les pas de son Maître et Précepteur (s.a.w), a encouragé ses suivants à faire preuve de patience en toute situation. Après s’être proclamé Messie et Imam Al-Mahdi, Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) fut la cible d’attaques de toutes parts, mais il ne s’est jamais départi de sa dignité et a fait preuve de patience en toute situation.

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Bien des années avant la fondation de la communauté Ahmadiyya, Dieu avait informé Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) qu’il fera face à de nombreuses épreuves et qu’il devra être persévérant à l’instar des prophètes du passé.

Hadrat Sheikh Yacoub Irfani (r.a) rapporte que Maulvi Muhammad Hussain Batalvi, un farouche adversaire du Messie Promis (a.s), envoya à ce dernier des lettres et des articles de journaux remplis d’insultes à son égard. Mais dans ses réponses Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) faisait toujours preuve de courtoisie et aucune injure ne pouvait affecter son calme et sa dignité.

On rapporte qu’un grossier personnage interrompit une réunion entre un leader hindou et Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s). Le fauteur de troubles ne cessa de proférer des insultes adressées à la personne du Messie Promis (a.s) ; mais celui-ci l’écouta calmement sans rien dire en posant sa main sur sa bouche. Le leader hindou essaya d’arrêter le vexateur, mais le Messie Promis (a.s) lui demanda de le laisser tranquille. En fin de compte, le fauteur de troubles se lassa et quitta la réunion. Le visiteur hindou fut profondément impressionné par les qualités du Messie Promis (a.s), par sa courtoisie et sa maîtrise de soi.

Maulana Abdul Karim (r.a) rapporte qu’un certain Mir Abbas Ali s’attaqua verbalement à Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) lors d’une réunion. Faisant preuve d’une grande amabilité, celui-ci répondit à chacune de ses objections ; mais l’autre était de plus en plus insolent et finit par utiliser un langage ordurier à l’égard de Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s). Le rapporteur déclare qu’il ne pouvait se contenir face à ces insultes proférées contre le Messie Promis (a.s). Finalement, Maulana Abdul Karim (r.a) décida d’interrompre brutalement le malpoli. Mais pendant tout l’incident Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) écouta les insultes sans broncher. Maulana Abdul Karim (r.a) était embarrassé par sa réaction et comprit qu’il aurait dû se contenir par respect pour le Messie Promis (a.s).

Hadrat Sheikh Yacoub Irfani (r.a) raconte que le 13 février 1903 un médecin de Lucknow, qui se disait originaire de Bagdad, vint rencontrer Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) à Qadian. Il était extrêmement insolent et méprisant envers son hôte. Mais celui-ci ne s’est pas soucié de son impertinence et se contenta de répondre à ses questions. Le médecin disait que Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) ne pouvait même pas prononcer la lettre « Qaf » de la langue arabe alors qu’il affirmait maîtriser cette langue à l’écrit plus que toute autre personne. Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) répondit que certes Dieu lui avait enseigné cette langue, mais étant originaire du Pendjab, son accent était celui d’un pendjabi et ne pouvait être celui d’un habitant de Lucknow. Il ajouta aussi qu’on avait aussi dénigré le prophète Moïse (a.s) en soulevant les mêmes objections à son encontre. Et selon les hadiths, le Messie et Mahdi souffrira du bégaiement. Hadrat Shahibzada Abdul Latif (r.a) qui était dans la réunion s’attaqua verbalement au grossier personnage. Celui-ci répliqua que les prophètes sont là pour entendre des insultes et des injures. Le Messie Promis (a.s) avança qu’il faisait preuve de retenue et qu’il ne s’était pas départi de sa courtoisie ; de plus il avait retenu son disciple en lui disant de respecter le visiteur. Par la suite le Messie Promis (a.s) demanda à tous ses disciples de ne pas contrarier ses invités même s’ils usaient d’un langage offensant à son égard.

Minaret à Qadian

Minaret du Messie à Qadian

Maulana Abdul Karim (r.a) rapporta que jamais Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) n’exprima la moindre hostilité – ni pendant les réunions, ni en aparté – à l’égard de ceux qui l’insultaient ou qui l’offensaient. Cela prouve qu’il était réellement de la part de Dieu, car sinon il se serait senti humilié face aux vexations des mollahs et de ses adversaires. S’il faisait mention de ces attaques dans ses écrits c’était tout simplement pour présenter la vérité aux autres. Il était comme un magistrat qui, dans l’exercice de ses fonctions, ne ressentait aucune antipathie à l’égard de celui contre qui il a pris une décision. Le Messie Promis (a.s) avait une complète maîtrise de ses sentiments et il disait que même si une personne l’insultait nuit et jour pendant une année, cela ne l’affecterait pas et qu’en fin de compte son pourfendeur sera lui-même embarrassé et devra admettre sa défaite.

Hadrat Shahibzada Mirza Bashir Ahmad (r.a) rapporte que les habitants de Qadian faisaient âprement souffrir les ahmadis au tout début. Mirza Imam Din et Mirza Nizam-ud-Din, deux cousins et farouches adversaires de Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s), incitaient les Sikhs de Qadian à tourmenter les ahmadis. Ces derniers subissaient tout type de vexations et d’humiliations. Certains vénérables ahmadis ont même été tabassés. Mais le Messie Promis (a.s) les encourageait toujours à faire preuve de patience et de persévérance. Un jour une foule armée de bâtons s’attaqua à la maison d’un pauvre ahmadi ; ce dernier esquiva les coups de ses assaillants mais lorsque d’autres innocents furent tabassés, les ahmadis furent contraints de se défendre. Il y eu des blessés des deux cotés ; et après enquête, la police fut contraint de prendre des mesures contre les assaillants et comprit que les ahmadis furent d’innocentes victimes. Les habitants de Qadian réalisèrent par cet incident que les ahmadis n’avaient pas peur de leurs offenseurs mais que c’était la crainte de leur Imam qui les poussaient à faire preuve de retenue. Lorsque les coupables constatèrent que la situation n’était pas en leur faveur, ils implorèrent le pardon du Messie Promis (a.s).

Les deux cousins du Messie Promis (a.s) évoqués plus haut construisirent un mur entre la mosquée et la maison du Messie Promis (a.s) ; ceci causa beaucoup de désagréments aux ahmadis et les invités durent faire un grand détour pour visiter le Messie Promis (a.s). Après les conseils de ses avocats, Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) décida d’intenter un procès contre ses cousins. Et comme Dieu l’avait promis, il remporta la victoire et ses cousins furent contraints de démolir le mur. Sans l’informer, ses avocats engagèrent des poursuites contre ses cousins afin qu’ils fassent les frais du procès. Et le tribunal décréta la saisie de leurs biens. Se voyant dans une situation intenable les cousins du Messie Promis (a.s) implorèrent son indulgence. Ce dernier réprimanda ses avocats pour ne pas lui avoir informé à ce sujet et leur demanda de retirer la plainte et informa ses cousins que leurs biens ne seraient pas saisis.

Le Messie Promis (a.s) déclare :

«…Rappelez-vous que personne ne descendra du ciel. Nos adversaires qui sont encore vivants aujourd’hui mourront tous mais personne ne verra Jésus Fils de Marie descendre du ciel. Leurs enfants mourront aussi, sans que personne n’ait vu Jésus Fils de Marie descendre du ciel. Puis mourront ceux de la troisième génération, mais eux non plus ne verront pas Jésus Fils de Marie descendre du ciel. C’est-là que Dieu frappera leur cœur d’effroi : ils constateront que la suprématie de la Croix est révolue, le monde à changer, mais Jésus Fils de Marie n’est pas encore descendu du ciel. Et les sages répudieront cette croyance. Trois siècles ne se seront pas écoulés depuis ce jour, que tous ceux qui attendent Jésus Fils de Marie, musulmans ou chrétiens, seront au comble du désespoir et renonceront à cette chimère. Et sur Terre, il y aura une seule religion et un seul guide. Moi je ne suis que le semeur et j’ai mit la semence en terre ; maintenant elle poussera et fleurira, et personne ne pourra l’arrêter. » (Tadhkiratush-Shahadatain, Ruhani Khaza’in, vol. 20, p. 67)

Ces paroles du Messie Promis (a.s) datent de 107 ans et aujourd’hui sa communauté est en train de progresser sur tous les continents. Selon lui la période d’épreuves durera plusieurs centaines d’années. Ce progrès graduel attisera certainement l’animosité de ses adversaires, d’où l’importance de la persévérance. Néanmoins, rien ne pourra affecter la floraison de cet arbre ; s’il y a des branches sèches, elles seront coupées et jetées au feu. La patience est de mise car aujourd’hui dans le monde, même en Afrique, l’hostilité contre l’Ahmadiyya est en train de prendre de l’ampleur.


(Le site islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication de ce résumé)