Sermons 2010

Faveurs divines et devoir de reconnaissance – sermon du 6 août 2010

Sermon du vendredi du Calife lors de la Jalsa Salana
Sermon du vendredi du Calife lors de la Jalsa Salana

Jalsa Salana du Royaume-Uni, faveurs divines et reconnaissance

– par Hadrat Mirza Masroor Ahmad –

Le sermon du 6 août 2010 de Sa Sainteté le Calife avait pour thème la Jalsa Salana du Royaume-Uni et la reconnaissance envers Dieu. Il n’y pas de doute que cette réunion fut un grand succès et toutes les mérites reviennent à Dieu.

Dans le tout premier verset du Saint Coran Dieu enjoint aux croyants d’entamer chacune de leurs actions en citant Son nom car c’est ainsi qu’ils profiteront de Son soutien. Deux attributs parmi tant d’autres ont été évoqués dans ce premier verset, notamment Ar-Rahman (le Gracieux) et Ar-Rahim (le Miséricordieux). Par l’entremise de l’attribut Ar-Rahman Dieu accorde des faveurs générales à toute Sa création. L’attribut Ar-Rahim, agit par contre en faveur de Ses serviteurs qui usent à bon escient des moyens qu’Il a mis à leur disposition. Au cours de la Jalsa Salana du Royaume-Uni nous avons témoigné de la manifestation de ces deux attributs divins dans toute leur splendeur. Ainsi donc Dieu a dissipé nos craintes et nos appréhensions et cette réunion spirituelle fut porteuse de nombreuses bénédictions.

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Selon le Messie Promis (a.s) sans la présence de ces deux attributs, l’homme ne pourra rien accomplir ni dans le domaine spirituel ni dans le domaine matériel. En toute situation il incombe aux croyants d’exprimer leur gratitude envers Dieu. Car sans reconnaissance la source de bénédictions risque fort bien de tarir ; le Saint Coran explique cela en des termes très clairs : « Si vous êtes reconnaissants, Je vous accorderai sûrement encore plus de grâces ; mais si vous êtes ingrats, alors sachez que Mon châtiment est vraiment rigoureux. » (Le Saint Coran, chapitre 14, verset 8)

Sermon du vendredi du Calife lors de la Jalsa Salana

Sermon du vendredi du Calife – 30 juillet 2010

Tous ceux qui ont travaillé pour que cette Jalsa soit un succès ne doivent pas s’attribuer les mérites. La source de toute réussite est Dieu, et le croyant doit tout le temps exprimer sa gratitude envers lui. L’ingratitude ne sied point aux croyants. À ce sujet le Saint Coran déclare : « Assurément, Allāh est Seigneur de grâce pour les hommes, mais la plupart d’entre eux ne sont pas reconnaissants. » (Le Saint Coran, chapitre 10, verset 61). La meilleure façon d’exprimer sa reconnaissance envers Dieu est de se tourner vers Lui, de se souvenir de Lui et de Le louer.

Après avoir entamé une tâche au nom de Dieu et après avoir été récipiendaire de Ses grâces on doit Le louer tout comme le préconise la première sourate du Saint Coran. Dans les cinq prières quotidiennes, et dans chacune des Raka’at de ces prières, le croyant affirme : « Toutes les louanges appartiennent à Allah le Seigneur de tous les mondes ». Cette reconnaissance n’est pas un exercice verbal ; l’on affirme ici que tout vient de la part de Dieu et que c’est Lui qui fait fructifier les efforts fournis pour Sa cause. De par Sa grâce, Dieu comble les manquements du croyant et multiplie ses efforts.

Il sied aussi aux croyants d’être reconnaissant envers autrui. À ce sujet le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) a déclaré : « Celui qui n’est pas reconnaissant envers les hommes ne l’est point envers Dieu. » Tout au long de sa vie le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) fut reconnaissant envers les autres pour les moindres services qu’on lui rendait. Après la conquête de la Mecque il décida de vivre à Médine en reconnaissance à l’accueil que lui avaient offert les musulmans de cette cité. Tous ceux qui ont participé à la Jalsa Salana doivent être reconnaissants à la fois envers Dieu et envers ces bénévoles qui ont travaillé nuit et jour pour faire de cette rencontre un grand succès. Certains d’entre eux ont travaillé bien des semaines avant ; d’autres sont encore sur le site afin de tout démonter et de tout nettoyer.

Tous les invités [non ahmadis] sans exception ont exprimé leur gratitude envers ces bénévoles ; ils se sont dits impressionner par ces personnes qui, appartenant à différentes professions, se sont consacrés à rendre leur séjour agréable durant la Jalsa Salana. Mais il y a aussi ceux qui trouvent à redire sur tout et qui des fois font des critiques à tort et à travers. Néanmoins, commente sa Sainteté, jusqu’à présent il n’a reçu que des lettres remplies d’éloges même de la part de ces personnes. Puisqu’on ne peut atteindre la perfection dans tout domaine, les critiques ont cet avantage de pousser les organisateurs à améliorer le service.

La MTA a joué un rôle prépondérant car les ahmadis du monde entier attendent avec engouement les Jalsa Salana de la djama’at du Royaume-Uni et de l’Allemagne. Les retransmissions de la MTA comblent ainsi le vide ressenti par les ahmadis du Pakistan qui n’ont pas le droit d’organiser la Jalsa Salana. Sa Sainteté a reçu des lettres remplies de remerciements adressés aux bénévoles de la MTA.

La sécurité était le souci majeur de cette année ; les craintes ressenties n’étaient pas imaginaires, elles n’ont pas non plus pour cause les évènements de Lahore. Il y a eu un incident qui porte à croire que ceux qui étaient impliqués avaient des mauvaises intentions. Tous les bénévoles qui étaient de service pour assurer la sécurité ont travaillé d’arrache-pied et ont dépassé les attentes du calife. En raison de quelques malentendus il y a eu des incidents fâcheux qui ont affecté certaines familles. Sa Sainteté a demandé pardon à ces dernières au nom de ces bénévoles qui étaient certainement sous pression et qui n’avaient pas beaucoup dormi durant ces jours. Il a aussi demandé à ces familles de pardonner les bénévoles et de ne pas nourrir de l’animosité à leur égard.

Il y a eu des retards aux points d’entrée des dames en raison des nouvelles dispositions qui n’étaient pas tout à fait au point. Cela ne concerne que le premier jour de la Jalsa Salana et on a pu remédier à la situation les jours suivants. Néanmoins, même les dames accompagnées d’enfants en bas-âge ont fait preuve d’une grande patience. Certaines d’entre elles ont dû attendre longtemps sous le soleil avant de pouvoir entrer dans le chapiteau. Elles doivent être citées en exemple, car la moindre altercation aurait occasionné le chaos. On ne peut que remercier Dieu qui a accordé à cette communauté des êtres qui ont un grand sens de sacrifice et qui ont coopéré sans broncher avec les bénévoles.

En tout cas il y a eu de grandes améliorations dans tous les départements. Même la police et le département de la santé et de la sécurité ont loué l’organisation sans faille de la Jalsa Salana. Les responsables de la Health and Safety (santé et sécurité au travail) ont même déclaré qu’ils vont citer la djama’at en exemple dans leur rapport annuel. Comme évoqué auparavant c’est Dieu qui mérite toutes les louanges, c’est Lui qui comble nos manquements et réduit à néant les plans de nos ennemis. Nous vouons reconnaissance envers Dieu qui a soutenu les bénévoles dans l’exercice de leurs fonctions. La clé des succès à venir dépendra de cette entièrement de cette gratitude.

À la fin de son sermon sa Sainteté a annoncé le décès de M. Mustapha Thabit, un serviteur dévoué de la communauté. Il est naît en 1936 en Égypte et a embrassé l’Ahmadiyya dans les années 50. En 1971, il s’est établi au Canada où il a occupé le poste de secrétaire Tabligh au niveau national. Il a traduit plusieurs ouvrages de la communauté en arabe, dont le premier des cinq volumes du commentaire en anglais du Saint Coran ainsi que l’ouvrage du quatrième calife « Revelation, Rationality, Knowledge and Truth. » Il avait lui-même écrit plusieurs ouvrages en arabe et avait préparé plusieurs émissions pour la MTA. Il était reconnu, même par des prêtres chrétiens, pour sa profonde connaissance de la Bible.

Le quatrième calife avait déclaré que selon lui M. Mustapha Thabit contribuait plus de 70 % de son revenu dans les fonds de la communauté. En 1984 il a visité le Ghana à la demande du quatrième calife, afin de répondre aux détracteurs de la communauté qui disaient qu’il n’y avait pas d’Arabes parmi les ahmadis. Il a aussi joué un rôle important pour la mise sur pied d’une imprimerie au Royaume-Uni. Il était atteint de cancer et résidait au Royaume-Uni depuis quelques mois afin de profiter de la proximité du Calife. Il était un pilier dans l’émission « Al-Hiwar Ul-Mubashir » et s’est acquitté de son devoir de serviteur du Messie Promis (a.s), celui qui était venu briser la croix. Qu’Allah exalte son statut !


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