Sermons 2012

L’amour des compagnons à l’égard du Messie Promis (a.s) – sermon du 11-05-2012

L’amour des compagnons à l’égard du Messie Promis (a.s)

Sermon du 11 mai 2012 par Hadrat Mirza Masroor Ahmad

Dans son sermon du 11 mai 2012 Sa Sainteté le Calife a évoqué l’amour qu’éprouvaient les compagnons du Messie Promis (a.s) à l’égard de celui-ci. Dans la 10e condition de la Bai’ah (serment d’allégeance) le Messie Promis (a.s) enjoint à celui qui se joint à sa communauté de nouer un lien de fraternité et d’amour avec lui et d’exercer dans l’observance de ce lien une dévotion telle qu’elle n’est pas perceptible dans aucune autre relation. Pourquoi conférer pareil statut au Messie Promis (a.s) ? Tout simplement parce qu’il est le serviteur parfait du Saint Prophète Muhammad (s.a.w) ; il a rapporté la foi de nouveau sur terre et a enlevé les innovations qui se sont immiscées dans les enseignements de l’Islam. Il a présenté de nouveau les enseignements de l’Islam et nous a fait reconnaître le statut véritable du Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Ainsi il a établi cette relation entre l’homme et Dieu. Il déclare à cet effet :

« J’estime, en me basant sur un savoir bien-fondé et complet, que personne n’est en mesure d’atteindre Dieu sans suivre le Saint Prophète Muhammad(saw) ; ni ne peut-on avoir une portion de la connaissance complète sans passer par lui. » (Haqiqat-ul-Wahyi, Ruhani Khaza’in, vol. 22, p. 64-65)

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Une obéissance parfaite au Saint Prophète Muhammad (s.a.w) et le fait de se perdre en amour pour lui sont autant de moyens pour atteindre Dieu. Celui-ci a fait du Messie Promis (a.s) le truchement par lequel le croyant pourra L’atteindre. Ce lien de fraternité avec lui est donc d’une grande importance. Quand Dieu aime un de ses serviteurs, Il inspire de l’amour pour lui dans le cœur de milliers de gens et lui accorde une force d’attraction. Son choisi reçoit une lumière qui l’accompagne pour toujours. Il en est ainsi du Messie Promis (a.s).

Sa Sainteté le Calife a ensuite présenté quelques récits qui mettent en exergue l’amour et l’affection des compagnons à l’égard du Messie Promis (a.s).

Hadrat Allah Yar (r.a) rapporte qu’il vint s’établir à Qadian, après y avoir effectué plusieurs visites. Il était menuiser de profession, mais se retrouva sans argent à Qadian. Ne connaissant pas d’autre métier il commença à vendre des sucreries dans les rues. Un jour il entendit une conversation à son propos entre l’épouse du Messie Promis (a.s) : celui-ci disait que Hadrat Allah Yar (r.a) ne savait que travailler le bois et que par amour pour lui, il s’était établi à Qadian et devait maintenant gagner son pain, par un moyen ou un autre. Le Messie Promis (a.s) lui demanda par la suite s’il avait du bois pour réparer les lits des invités. Ayant répondu affirmativement, l’un des employés du Messie Promis (a.s) répliqua que le bois qu’il proposait d’utiliser n’était pas solide. Mais le Messie Promis (a.s) de répondre que Celui pour qui on est en train de fabriquer ces lits a Lui-même créé ce bois et que cet ouvrage ne sera pas inutile.

Hadrat Malik Khan (r.a) rapporte qu’il vint à Qadian en 1902 en compagnie de Hadrat Sahibzada Abdul Latif Shahid (r.a). Ce dernier disait, auparavant, qu’il n’y avait pas pu grand érudit que lui ; et que si un jour il en rencontrait un il lui embrasserait les pieds. Hadrat Malik Khan (r.a) rapporte qu’après avoir prêté allégeance au Messie Promis (a.s) Hadrat Sahibzada Abdul Latif Shahid (r.a) lui embrassa les pieds et réalisa ainsi la promesse qu’il avait faite.

Mauvli Sikender Ali (r.a) rapporte que lors d’une de ses marches matinales le Messie Promis (a.s) dit que ceux qui sont incapables d’apporter des changements insignifiants en eux – comme le fait de cesser de fumer – ne pourront pas en apporter de plus grands – comme le fait d’embrasser l’Ahmadiyya ; de grands changements qui pourront attirer sur leurs personnes la foudre des autres et les faire endurer mille et une souffrances. Mauvli Sikender Ali (r.a) rapporte qu’à l’époque il fumait le narguilé et les propos du Messie Promis (a.s) arrêtèrent net cette habitude alors qu’il avait fait beaucoup d’efforts pour l’abandonner dans le passé. C’était son amour pour le Messie Promis (a.s) qui l’avait poussé à agir ainsi.

Baitul-Futuh-Entree

Hadrat Shukr Ilahi (r.a) rapporte qu’il visita souvent le Messie Promis (a.s) lors du séjour de celui-ci à Gurdaspur durant le procès avec Mauvli Karam Din. À chaque fois qu’il se présentait au Messie Promis (a.s) il y avait toujours un enfant qui, tenant un éventail dans la main droite, vantait le Messie Promis (a.s) pendant de longues heures sans se fatiguer. Il était comme animé par un courant électrique et agitait l’éventail d’une seule main. Hadrat Shukr Ilahi commenta que c’était l’amour qu’il éprouvait pour le Messie Promis (a.s) qui le poussait à agir ainsi.

Hadrat Madad Khan Sahib (r.a) était du Cachemire. Il raconte qu’il décida un jour de passer le Ramadan à Qadian avant de prendre ses fonctions au sein de l’armée. Il avait auparavant prêté allégeance au Messie Promis (a.s) par courrier mais ne l’avait jamais rencontré en personne. En voyant le Messie Promis (a.s) pour la toute première fois, il s’est dit que jamais il ne pourra abandonner Qadian, même si on lui offrait toute la province du Cachemire. Il décida de rester tout près du Messie Promis (a.s) ; quotidiennement il envoya des requêtes de prières à celui-ci. Par la suite il craignit qu’il importunait le Messie Promis (a.s) ; mais ses appréhensions étaient infondées. Un jour le Messie Promis (a.s) lui répondit qu’il avait pris une très bonne habitude et qu’il priait pour lui tous les jours.

Généralement, avant de quitter Qadian, les invités présentaient leurs hommages Messie Promis (a.s) et lui demandait la permission de partir. Le Messie Promis (a.s) demandait à ceux qui le pouvaient rester encore quelques jours et les encourageait à revenir. Certains de ses invités avaient leur audience très tard et des fois il n’y avait plus d’espoir qu’ils allaient attraper le train à Batala. Mais à plusieurs reprises, et ce grâce aux prières du Messie Promis (a.s), le train arriva en retard à Batala et les invités purent rentrer chez eux.

Hadrat Allah Deta rapporte qu’il était à Qadian quand un gouverneur d’une région accompagné de ses serviteurs vint pour se faire traiter par Hadrat Maulana Nour-oud-dine (r.a), le premier Calife de la djama’at. Et puisque le vice-roi de l’Inde allait visiter sa région, le gouverneur demanda à Hadrat Maulana Nour-oud-dine (r.a) de l’accompagner chez lui pour le traitement. Mais le premier Calife répondit qu’il n’était pas maître de sa propre existence et que son maître était le Messie Promis (a.s) et que c’était à lui qu’on devait demander la permission. Celui-ci répondit aux représentants du gouverneur que Hadrat Maulana Nour-oud-dine (r.a) était un bienfaiteur et que des milliers de pauvres gens profitent de sa présence à Qadian ; et qu’il ne peut le laisser partir pour un homme de ce monde et arrêter ainsi tant de faveur. Si le gouverneur a besoin de ses soins eh bien qu’il reste à Qadian. Le Messie Promis (a.s) d’ajouter : « Si je demande à Nour-oud-dine de se jeter dans le feu il le fera et si je lui demande de se jeter dans l’eau il le fera. » Voilà l’obéissance qu’il vouait au Messie Promis (a.s). Ces propos rendirent si heureux Hadrat Maulana Nour-oud-dine (r.a) qu’il ne pouvait contenir sa joie.

Hadrat Maula Bakhs vint à Qadian durant ses vacances. Et trois jours avant la rentrée il décida de repartir, mais terrasser par la tristesse de la séparation il s’arrêta sur la route vers Batala, ne pouvant plus faire un pas de plus. Il s’asseya dans un champ et pleura à chaudes larmes. Il retourna sur ses pas et passa le reste de ses vacances à Qadian ; c’était son amour pour le Messie Promis (a.s) qui le poussa à agir ainsi.

A la fin de son sermon Sa Sainteté le Calife a annoncé le décès de deux dames de Qadian. Rasheeda Begum Sahiba était âgée de 85 ans, elle était l’épouse d’un darwesh de Qadian et était la fille d’un compagnon du Messie Promis (a.s). Elle avait servi en tant que Sadr de la Lajna Imaillah de l’Inde pendant six ans et laisse derrière elle trois fils, un de ses fils étant décédé. Nazar-Un-Nisa Sahiba était âgée de 75 ans. Elle laisse derrière elle trois fils qui sont tous Waaqifin-i-Zindagi. Puisse Dieu élever les statuts des défuntes et qu’Il fasse que leurs enfants puissent marcher sur leurs pas.


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