Sermons 2017

La véracité du Messie Promis et de l’Imam Mahdi

Dans son sermon du 17 novembre 2017, Sa Sainteté le Calife a évoqué la véracité du Messie Promis et de l'Imam Al-Mahdi à la lumière des arguments de celui-ci.

 Sermon du vendredi 17 novembre 2017, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul-Futuh à Londres. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

Le Messie Promis (a.s.) affirme dans un couplet d’un de ses poèmes : « Le temps de l’avènement du Messie était arrivé. Si je n’étais pas venu, un autre serait venu à ma place. » L’époque par laquelle traversait les musulmans était des plus pénibles pour ceux qui se faisaient du souci pour l’islam. Des centaines de milliers de musulmans s’étaient convertis au christianisme. Selon les prophéties du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), la foi était montée jusqu’aux pléiades.

Dans la pratique, la spiritualité ainsi que la réalité de l’islam avaient disparu chez les musulmans. Ceux qui s’inquiétaient de la situation de l’islam attendaient l’avènement d’un messie qui puisse mener à bon port ce navire de l’islam qui partait à la dérive. Parmi ces derniers, se trouvait Soufi Ahmad Jan de Ludhiana, qui jouissait d’une grande renommée sur un vaste territoire. Il avait de nombreux suivants. En raison de sa piété, un jour le Maharaja de Jammu l’a invité à venir prier pour lui. Or, Soufi Ahmad Jan a refusé, ajoutant que le Maharaja devait se déplacer s’il souhaitait profiter de ses prières. En tout cas, parmi ses disciples il y avait de grands personnages. Soufi Ahmad Jan avait une grande affinité pour le Messie Promis (a.s.) depuis le début. À l’époque, Hazrat Mirza Ghulam Ahmad ne s’était pas encore proclamé Messie et Mahdi ; et Soufi Ahmad Jan est décédé avant qu’il ne le fasse. Voyant la situation de l’époque Soufi Ahmad Jan s’est s’adressé en ces termes au Messie Promis (a.s.) : « Malades que nous sommes, c’est vers toi que nous nous tournons !

Proclame-toi Messie pour la cause de Dieu ! »

Soufi Ahmad Jan avant quitté ce monde avant qu’il (Mirza Ghulam Ahmad) n’en fasse la proclamation, mais il avait la certitude que ce dernier était l’Imam de l’époque et le Messie Promis. C’est pour cette raison qu’il avait conseillé à ses disciples et à ses enfants d’accepter le Messie Promis (a.s.) lorsque celui-ci ferait sa proclamation.

En tout cas, les sages imbus de perspicacité savaient que seul Mirza Ghulam Ahmad de Qadian était à même de mener à bon port ce navire de l’islam à la dérive, car il avait réduit au silence les adversaires de l’islam grâce à son ouvrage Barahin-é-Ahmadiyyah. Les pourfendeurs de l’islam n’avaient aucune réponse à offrir face aux ouvrages du Messie Promis (a.s.) et ses débats.

Tant qu’il ne s’était pas proclamé Messie et Mahdi, de grands oulémas acceptaient ce fait. Or, lorsque, suite à la permission divine, il s’est proclamé Messie et Mahdi, ces mêmes oulémas, en raison de leurs intérêts personnels, se sont opposés à lui. Jusqu’aujourd’hui ce sont ces mêmes oulémas cupides qui s’acharnent contre lui : ils attisent dans les cœurs des musulmans la haine contre le Messie Promis (a.s.) et sa Jama’at.

Dans ses nombreux écrits et ses rencontres le Messie Promis (a.s.) a présenté les évidences prouvant sa véridicité. Il a présenté les arguments quant à la nécessité de l’avènement du Messie Promis à cette époque ainsi que les signes du soutien de Dieu en sa faveur. Ceux qui étaient purs de cœur les ont compris ; ceux qui nourrissaient de l’inimitié et de la rancune à son encontre et qui étaient cupides ne les ont pas saisis.

Je citerai ici-bas les arguments que le Messie Promis (a.s.) a présentés en sa faveur. Il explique que des innovations ont terni l’islam, que la religion n’est plus à son état originel et que les oulémas ainsi que les cheikhs ont introduit leurs propres interprétations. D’innombrables innovations sont monnaie courante chez les musulmans, nous explique-t-il. Dans la pratique les musulmans se sont éloignés de la foi. Les non-musulmans, en particulier les prêtres chrétiens, s’en prennent à l’islam en ayant recours à de grands stratagèmes. Il ajoute aussi qu’Allah l’Exalté ainsi que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) avaient prophétisé ces évènements, [disant aussi] qu’un individu serait suscité pour la renaissance de l’islam.

Le Messie Promis (a.s.) explique : « Mettez de côté mes déclarations (pour l’instant). Réfléchissez à propos de ceci et contredisez-moi (si c’est faux) : si vous me rejetez, vous allez devoir vous départir de l’islam. En accord aux promesses du Coran, Allah a accordé Sa protection à Sa religion et les prophéties du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) se sont réalisées. En effet, selon les exigences de l’époque, les promesses divines et les bonnes nouvelles du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), Allah a établi cette communauté attestant, par ce faire, la véridicité de Ses paroles et celles de Son envoyé. Injuste est celui qui rejette ces faits. »

En 1903, il a déclaré : « Cela fait 22 ans que j’ai fait mes proclamations et Allah le Très-Haut n’a pas cessé de m’accorder Son soutien. Si je suis un imposteur, pourquoi m’a-t-Il aidé ? L’époque exige – et tous sont unanimes sur ce fait – que le Messie devait venir à notre époque. Étant donné la nécessité, si je n’étais pas venu, présentez un autre qui serait venu à ma place. En tout cas, l’avènement d’un réformateur était nécessaire, pour la réforme des musulmans… »

Les troubles avaient atteint leur comble à l’époque et les musulmans étaient dans la discorde la plus totale.

« Deux options s’offrent à vous si vous me traitez d’imposteur : soit vous devrez présenter un autre réformateur, comme l’exigent les conditions contemporaines, soit vous allez devoir rejeter les promesses divines. La protection de la religion est en tout cas nécessaire. D’aucuns en affirment le contraire : or, ils se trompent énormément. N’est-il pas nécessaire à celui qui cultive un jardin ou qui érige un édifice de le protéger et de le défendre contre les assauts ennemis ? L’on érige autour des vergers de solides barrières, l’on formule de nouvelles mesures pour préserver un bâtiment des incendies, on y installe des paratonnerres pour le protéger de la foudre. Ceci démontre la disposition toute naturelle chez l’homme de protéger [ses biens]. N’est-il pas permis en ce cas à Allah l’Exalté de protéger Sa religion ?

Certainement Il accorde Sa protection et Il l’a défendue contre toute calamité. En raison de la nécessité de l’heure, Il m’a suscité. Si la situation et les nécessités ne l’exigeaient pas, cette protection aurait été douteuse et digne d’être rejetée. Or, des millions de livres ciblant l’islam ont été publiés ; les annonces et les dépliants pour contrer l’islam disséminés par les prêtres chrétiens tous les jours, toutes les semaines et tous les mois sont, quant à eux, innombrables. On pourrait remplir plusieurs maisons de ces ouvrages insultant le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et ses nobles épouses, publiés par ces apostats de chrétiens de notre pays. Si on devait mettre tous ces ouvrages dans une file, elle ferait plusieurs kilomètres. (Imad-ud-din était un musulman converti au christianisme et qui est, par la suite, devenu prêtre.) Ses écrits sont si incendiaires que même des chrétiens imbus d’équité ont témoigné de leur dangerosité. Selon le journal Shams-ul-Akhbar publiée (à l’époque) à Lukhnow, si jamais une mutinerie devait éclater de nouveau dans le pays, les ouvrages d’Imad-ud-din en seraient la cause.

Dans pareilles circonstances, comment insister que l’islam n’est pas en proie à la corruption ? Une telle opinion provient soit de ceux qui sont coupés de l’islam et ne ressentent aucune peine à son égard, soit de ceux qui ont grandi dans un puits obscur, reclus et coupés du monde. Pareils gens ne méritent pas notre attention. Ceux aux cœurs éclairés, ressentant de l’amour pour l’islam et au courant de la situation présente témoignent de la nécessité d’un grand réformateur à notre époque. »

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Ceci est un grand témoignage : il s’agit de la promesse au sujet du Califat présentée dans la sourate Nour. Allah y affirme :

وَعَدَ اللَّهُ الَّذِينَ آَمَنُوا مِنْكُمْ وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ لَيَسْتَخْلِفَنَّهُمْ فِي الْأَرْضِ كَمَا اسْتَخْلَفَ الَّذِينَ مِنْ قَبْلِهِمْ

Selon cette promesse, les califes qui succèderont au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) seront similaires à ceux du passé. De même, le Coran affirme que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) ressemble au prophète Moïse en ces termes :

إِنَّا أَرْسَلْنَا إِلَيْكُمْ رَسُولًا شَاهِدًا عَلَيْكُمْ كَمَا أَرْسَلْنَا إِلَى فِرْعَوْنَ رَسُولًا

En accord à la prophétie (biblique) de Deutéronome, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) ressemble à Moïse. Le terme « Kama » a été utilisé dans ces deux versets afin de mettre en exergue cette ressemblance. Jésus était le dernier calife de la dispensation de Moïse, suscité quatorze siècles après celui-ci. Vu cette ressemblance, il était nécessaire qu’un calife ressemblant au Messie soit suscité au cours du 14e siècle [en islam] et qu’il soit imbu des mêmes sentiments et qu’il marche sur ses pas. Même si Allah n’avait pas présenté d’autres témoignages et appuis, cette ressemblance exigerait naturellement que le reflet de Jésus apparût au sein de l’Oumma du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) en ce 14e siècle. Sinon – qu’Allah nous en préserve – cette ressemblance comporterait une lacune et serait douteuse. Or, Allah ne S’est pas contenté de confirmer et de soutenir cette ressemblance : Il a aussi prouvé que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), celui qui ressemble à Moïse, est supérieur à tous les prophètes. Jésus, le Messie, n’a pas apporté de nouvelle Sharia : il était venu compléter la Torah. De même, le Messie de la dispensation du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) n’a pas apporté de nouvelle loi : il a été suscité afin de catalyser sa renaissance et de parachever la diffusion de ses enseignements. »

Le Messie Promis (a.s.) explique : « L’avènement du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a réalisé le parachèvement des faveurs et la perfection de la religion de deux manières. Premièrement, grâce à la perfection de la direction et deuxièmement grâce au parachèvement de la diffusion de la direction. Le premier avènement du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a effectué le perfectionnement de la direction et son deuxième avènement celui du parachèvement de la diffusion de cette direction. »

À l’époque du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), la Sharia a été révélée et la direction a atteint sa perfection. Son deuxième avènement a eu lieu par l’entremise du Messie Promis (a.s.), son serviteur parfait : la diffusion du message devait s’accomplir à cette époque. Le verset Wa Akharina Minhum de la sourate Al-Jumu’ah mentionne l’émergence d’une autre nation grâce aux faveurs du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et son enseignement. Il est évident qu’il s’agit ici de son deuxième avènement sous une forme spirituelle : ceci est en cours et cette époque est celui du parachèvement de la diffusion de la direction. C’est pour cette raison que nous voyons en place l’existence des moyens pour la diffusion. Les imprimeries foisonnent ; tous les jours il y a de nouvelles inventions : la poste, le télégraphe, le chemin de fer, les paquebots et la diffusion des journaux ont transformé le monde en une ville. »

Aujourd’hui le monde s’est rapproché davantage, grâce aux réseaux sociaux, Internet, la télévision, etc.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Ces progrès sont en fait ceux du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), car ils favorisent la diffusion complète de sa direction. »

Le Messie Promis (a.s.) évoque la similarité entre le Messie de Moïse et celui du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.).

« Selon la déclaration de Jésus, le Messie, qui avait affirmé qu’il était venu accomplir la Torah, ma tâche à moi est le perfectionnement de la diffusion de la direction (coranique). Par ailleurs, les calamités qui ont frappé son époque sévissent aujourd’hui aussi. Au temps de Jésus, l’état interne des juifs était des plus corrompus. L’histoire témoigne qu’ils avaient abandonné les préceptes de la Torah et accordaient plus d’importance au Talmud et aux récits des anciens. Il en est de même chez les musulmans aujourd’hui. Ils ont abandonné le Coran et accordent plus d’importance à des récits et des histoires. »

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « En sus de cela, il est un autre secret qui complète cette ressemblance. Jésus le Messie, a mis l’accent sur la moralité dans ses enseignements : il a été suscité pour corriger [les erreurs commises] à propos des guerres mosaïques ; il n’a pas pris l’épée. Le Messie Promis avait pour mission de prouver la beauté des préceptes de l’islam par la pratique et de dissiper le malentendu que l’islam s’était répandu par la force de l’épée. Cette accusation disparaitra complètement à l’époque du Messie Promis (a.s.). Il prouvera que l’islam s’était répandu grâce à ses enseignements d’amour et d’affection : c’est d’ailleurs par ce moyen qu’il se diffusera. Le Messie Promis démontrera au monde la véracité de l’islam grâce à ses bénédictions vivantes et ses faveurs. Il démontrera qu’en ces temps de progrès, l’islam offre des avantages, et ce uniquement par l’entremise de ses enseignements purs, ses bénédictions et ses fruits.

À toute époque, l’islam sera profitable et efficace étant donné que c’est une religion vivante. À cet effet, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a prophétisé que lorsque le Messie sera suscité il mettra fin à la guerre. Réunissez tous ces témoignages et dites-moi s’il n’est pas grand temps qu’un homme céleste soit suscité ? Vous acceptez la nécessité de l’avènement d’un réformateur au cours de chaque siècle ; or certainement il en apparaitra un au cours de celui-ci. Étant donné la ressemblance entre le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et le Prophète Moïse, le Réformateur de ce siècle devait être le Messie, car celui-ci est apparu 14 siècles après Moïse et nous sommes au cours du quatorzième siècle [de la dispensation du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.)]. »

Le Messie Promis (a.s.) explique : « Me rejeter équivaut à répudier Allah et le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), car celui qui me traite de menteur accuse en fait Allah d’avoir menti – qu’Il nous en préserve. La raison en est qu’il constate que les dissensions internes et externes ne cessent de s’amplifier et qu’Allah n’a pris aucune mesure de réforme en dépit de l’annonce « Nous avons révélé ce rappel et certainement Nous en serons les Gardiens. » Il croit aussi, que selon la promesse du verset 56 de la sourate Nour, Allah instituera des Califes au sein de la communauté du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) comme ce fut le cas pour Moïse. Or, selon [mon négateur] Dieu n’a pas respecté toutes ces promesses. Selon lui, il n’est aucun Calife au sein de cette Oummah ; il devra de surcroit démentir la déclaration coranique stipulant que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) ressemble au Prophète Moïse – qu’Allah nous en préserve. Car pour que cette ressemblance atteigne sa perfection, il est essentiel qu’un Messie apparaisse au cours du quatorzième siècle de cette Oummah comme ce fut le cas pour Moïse. De même, il faudra démentir ce verset du Saint Coran :

وَآَخَرِينَ مِنْهُمْ لَمَّا يَلْحَقُوا بِهِمْ

Il annonce l’avènement d’un reflet d’Ahmad (le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.)). Ainsi, celui qui me renie devra rejeter nombre de versets du Coran. Croyez-vous qu’il est facile de me renier ? Je jure par Dieu : celui qui me rejette ne le fera pas uniquement de sa langue ; par ses actions il reniera le Coran tout entier et abandonnera Dieu. »

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Me traiter de menteur est synonyme d’accuser le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) de mensonge. Avant d’avoir la hardiesse de me rejeter, méditez sur la question et demandez à votre cœur qui est-ce qu’il est en train de renier. »

Le Messie Promis (a.s.) explique : « Selon moi, [mes détracteurs] sont en train de renier le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), car la promesse qu’il a faite sur l’avènement d’un réformateur au début de chaque siècle est selon eux un mensonge – qu’Allah nous en préserve ! Il faudra aussi accepter que la déclaration du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) que l’Imam Promis sera de sa Oumma est aussi fausse, qu’Allah nous en préserve. Il avait donné la bonne nouvelle d’un Messie, d’un Mahdi Promis qui mettra fin aux torts causés par la Croix : il faudra, en ce cas, nier cette prophétie aussi car ces troubles sont là, mais aucun Imam n’est apparu. Celui qui entretient pareilles croyances n’est-il pas en train, dans la pratique, de rejeter le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) ? Ainsi, ne croyez point que mon rejet est chose facile. Avant de me traiter de mécréant il faudra en être un en premier. Avant de me traiter d’apostat et d’égaré, il faudra en premier avouer son égarement et sa turpitude. Avant de m’accuser d’avoir abandonné le Coran et les Hadiths, il faudra en premier les abandonner. Le Coran et les Hadiths témoignent en ma faveur et moi en leur faveur. Je ne suis point l’égaré, mais le guide. Je ne suis point le mécréant, mais le premier des croyants. Tout ce que j’affirme est attesté comme vrai par Dieu. Celui qui croit dans le Coran et le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), doit se contenter de m’écouter et de m’accepter. Or, que faire de l’impudent et de l’effronté ? Dieu Lui-même le convaincra. »

En évoquant certains signes qui doivent apparaitre en faveur du Messie, il affirme : « Ce chemin de fer est un signe en faveur du Messie promis. Le Saint Coran en a fait mention en ces termes : « Quand les chamelles grosses de dix mois seront abandonnées. » La pratique religieuse doit s’accompagner de Taqwa. Si ces gens méditaient un tant soit peu, ils constateront que l’abandon des chamelles indique l’invention du chemin de fer. S’il ne s’agit pas de ce moyen de transport, ils doivent indiquer cette nouvelle invention qui remplace l’utilisation des chameaux. Les Écritures anciennes prédisent qu’à l’époque du Messie les moyens de transport seraient plus aisés. En somme, tant de signes ont apparu que ces gens ont pris la fuite. Les éclipses du soleil et de la lune n’ont-elles pas eu lieu comme le prédisent les hadiths à propos du Mahdi ?

Ces signes prédisent que le Messie Promis doit venir. Si ces gens ne m’acceptent pas, qu’ils démontrent à qui s’appliquent tous ces signes, car ils se sont tous réalisés. Pour connaitre ma véridicité, jugez-moi à la lumière des preuves utilisées pour juger celle des prophètes d’antan. Regardez et comprenez ces preuves avec une bonne intention et avec justesse. Vous ne verrez rien si vous faites preuve d’entêtement : le Saint Coran ne vous guidera pas non plus. Jugez cette communauté à la lumière des principes de la Nubuwwah (le prophétat) afin de savoir où se trouve la vérité. Des principes et des suggestions imaginaires ne serviront à rien. Je ne suis pas en train de prouver ma véridicité par le recours à des faits imaginaires non plus. Je présente ma déclaration en accord aux principes de la Nubuwwah. Pourquoi ne pas la juger selon ces principes ? Je suis sûr et certain que celui qui m’écoutera le cœur sincère tirera profit et m’acceptera. Or, quant à l’avare et l’hostile, ils ne profiteront guère de mes propos. Il ressemble à celui qui voit double. On a beau lui dire qu’il y a un seul objet, il insistera qu’il y en a deux.

On raconte qu’une personne qui voyait double servait comme domestique chez quelqu’un. Son maître l’a envoyé chercher un miroir à l’intérieur, il lui a obéit et en ressortant il a dit : « Il y a deux miroirs. Lequel dois-je apporter ? » Son maître lui répondit : « Il n’y en a qu’un et non deux. » Le serviteur a rétorqué : « Croyez vous que je mens ? J’en ai vu deux et vous insistez qu’il n’y en a qu’un seul ! » Le maître a répondu : « D’accord, alors brises l’un des deux. » Lorsqu’il a brisé le miroir il s’est rendu compte que c’était bien lui qui avait tort, car il avait brisé le seul qui s’y trouvait. Mais que dire à mes adversaires souffrant de double vision ? Nous voyons qu’ils proposent continuellement des hadiths à propos desquels ils émettent des doutes. Ils ignorent qu’une époque viendra où les gens se moqueront de leur ineptie. Chaque personne qui recherche la vérité a le droit de nous demander des preuves de notre revendication. Nous leur proposons les mêmes types de preuves présentés par les prophètes. Des références coraniques, des hadiths, des preuves logiques, les raisons contemporaines qui justifient la venue d’un Promis, et les signes que Dieu a manifesté à travers ma personne. » Il ajoute : « J’ai fait une illustration dans lequel je propose 150 signes, dont des millions de personnes sont témoins. » Il continue : « Les personnes véridiques n’usent pas de sottises dans leurs propos. » Il ajoute : « C’est pour cette raison que le Saint Prophète (saw) avait déclaré qu’il (le Mahdi) se

ra un arbitre, acceptez donc sa décision. » Les personnes qui n’ont pas une intention pure ne veulent rien accepter, et à cette fin ils soulèvent des critiques et objections idiotes. Ils doivent garder à l’esprit que finalement Dieu le Très-Haut, selon sa promesse, rendra manifeste ma véracité par des signes puissants. Je dis avec certitude que si je mentais Il m’aurait alors anéanti, mais cette entreprise est la Sienne ; je viens de Sa part et me rejeter revient à Le rejeter. C’est pour cela qu’Il manifestera ma véracité. »

Comme nous le constatons, à l’époque du Messie Promis, les Maulvis étaient décrits comme étant très têtus ; ils ne voulaient pas débattre à la lumière d’arguments, ni ne voulaient-ils comprendre quoi que ce soit. Or, ils sont dans ce même état d’entêtement aujourd’hui.

En mentionnant davantage les signes, le Messie Promisas déclare : « Le Saint Coran reconnaît une analogie entre le Saint Prophètesa et Moïseas, et en raison de cette ressemblance, comme cela a été mentionné précédemment, de la même façon qu’après Moïseas un système de Califat a été mis en place, après la venue du Saint Prophètesa un système de Califat a également été mis en place. Même s’il n’y avait aucune preuve appuyant cela, cette analogie en soi requiert qu’un système de Califat soit mis en place. D’autre part dans le verset d’Istikhlaf Allah l’Exalté a promis en des termes très clairs l’établissement d’un système de califat. Ce système a été décrit comme un système de califat.  Comme il dit : « …tout comme nous avons fait des successeurs parmi leurs devanciers… » Maintenant selon cette promesse d’Istikhlaf et en raison de cette analogie, étant donné que le plus grand des Califes après Moïseas était un Messie, il était donc important que le plus grand des Califs du système de Muhammad (s.a.w.) soit également un Messie. Troisièmement, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) avait également déclaré : امامكم منكم, c’est-à-dire qu’il sera un Imam de parmi vous-même. Quatrièmement, il a déclaré qu’au début de chaque siècle, un réformateur serait suscité pour protéger la religion. Ce siècle devait voir un réformateur : il a pour mission de réformer les erreurs contemporaines. »

C’est-à-dire corriger les erreurs qui se sont glissées ici et là.

« La plus grande des discordes et des erreurs actuelles sont celles causées par le Christianisme. Il est donc important que le réformateur de ce siècle soit celui qui brise la Croix ; il porte également le titre de Messie Promis. Cinquièmement, en raison de l’analogie avec le Califat de Moïse, le plus grand des Califes après le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) devait arriver à la tête du 14e siècle, car Jésus était venu 14 siècles après Moïse. Sixièmement, la majorité des signes de la venue du Messie se sont déjà accomplis, par exemple le signe des éclipses lunaires et solaires pendant le mois du Ramadan, qui s’est produit à deux reprises, le fait de se voir interdire de faire le pèlerinage, la pluie de météorites, l’éclosion de la peste, l’invention des chemins de fer, le fait que les chameaux deviennent inutiles. Septièmement, la prière de la sourate Al-Fatihah démontre également que la personne qui viendra fera partie de cette Oumma.

Il y a d’innombrables preuves qui montrent que la personne qui doit venir sera de cette Oumma, et doit venir à cette époque. M’appuyant sur des révélations divines, je proclame que c’est moi cette personne qui devait venir. Vous pouvez me demander toutes les preuves qu’Allah a toujours manifestées en faveur de Ses prophètes ; vous constaterez que tous ces signes se sont manifestés en ma faveur. Cela me déçoit grandement de voir l’état de mes opposants qui, aujourd’hui, dénigrent et soulèvent des objections à l’égard des mêmes faits qu’ils présentaient jadis comme des signes. Par exemple, avant, ils réclamaient le signe de la lune et du soleil. »

C’est-à-dire le signe des éclipses lunaires et solaires. Il continue : « Ils déclarent maintenant que ce hadith n’est pas authentique. Ce hadith démontré comme étant authentique par Dieu peut-il être considéré faux par de simples dires de ces personnes ? » Il ajoute : « Ce qui est le plus décevant c’est que cela ne les embarrasse nullement qu’en faisant cela ils ne sont pas en train de déshonorer le Messie Promis, mais sont en train de déshonorer le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). 

Il n’y a pas que le signe des éclipses qui supporte ma véracité, il y a des milliers de preuves, et même s’il en manquait un, cela ne changerait rien ; cela montrerait uniquement que ce signe manquant n’était pas vrai. C’est très décevant de voir que ces personnes sont tellement avancées dans mon opposition qu’elles veulent prouver comme fausse une prophétie venant du plus grand des véridiques, alors que nous présentons avec honneur cette prophétie qui est un signe de la véracité de notre maître. » Le Messie Promisas ajoute : « Ce hadith à propos duquel vous émettiez des doutes a été authentifié par les évènements. Dorénavant, c’est faire preuve de malhonnêteté et d’inviter la malédiction que de le rejeter. Dans la science des hadith, les experts ne disent pas que qu’ils ont attrapé un voleur : ils disent juste qu’un des narrateurs ne semble pas avoir une bonne mémoire. »

Pour les hadiths qui ne sont pas considérés comme authentiques, ils disent simplement que c’est le cas car la mémoire d’une des personne de la chaîne n’étant pas bonne il y a un doute sur sa véridicité.

Le Messie Promisas continue : « Les experts en hadith ont accepté ce principe : si un hadith semble faible, mais que la prophétie qu’il comporte se concrétise, en ce cas il est authentique. Ainsi, comment quelqu’un peut-il oser dire que ce hadith n’est pas authentique ? » Il ajoute : « La véracité d’une personne suscitée par Dieu est mesurée par des signes manifestes qui attestent sa véracité. Etant donné que la logique n’accepte rien sans preuve et témoignage, [l’envoyé divin] est soutenu par pareils signes.

Des exemples logiques l’accompagnent en guise de témoignage. Il ajoute : « De plus, il a le support de Dieu le Très-Haut. Si une personne a le moindre doute, qu’elle vienne donc devant moi, et qu’elle me demande des preuves de ma véracité telles qu’elles sont exigées des prophètes. Si je suis un imposteur, je me sauverai. Mais non ! Il y a 19 ans de cela Allah l’Exalté m’avait révélé : ينصرك الله في المواطن

Dix-neuf ans avant d’écrire ces lignes il avait reçu la révélation qui signifie : « Dieu t’aidera dans bon nombre de situations. »

Le Messie Promis (a.s.) continue : « Evaluez-moi comme ont été jaugés les prophètes et les messagers, et je dis avec certitude que vous me trouverez véridique dans ma revendication. »

Nous sommes en effet témoins qu’Allah l’a aidé dans de nombreuses situations.

Il ajoute : « J’ai présenté brièvement ces points ; réfléchissez là-dessus et faites des supplications. Dieu a le pouvoir sur toute chose, et Il vous montrera une voie. Il ne supporte et aide que les véridiques. »

On a fait mention des Maulvis dans une des assemblées du Messie Promis (a.s.) en ces termes : « Huzoor, les Maulvis ont maintenant arrêté de prononcer les sermons qui démontrent la mort de Jésus. » Le Messie Promis (a.s.) a répondu : « Ils ne vont jamais mentionner ce sujet, et si quelqu’un fait mention de ce sujet devant eux ils diront : « Ne faites plus mention de Jésus et du Mahdi. » Ces Maulvis s’opposent au Messie Promis (a.s.) pour des intérêts personnels, ils s’opposent à lui à titre individuel ; mais pis encore, ils mentent au sujet des croyances du Messie Promis (a.s.) et de la Jama’at, et ils sèment la haine pour la Jama’at dans le cœur des musulmans.

Expliquant le moyen par lequel nous pouvons connaitre la vérité, le Messie Promis (a.s.) déclare : « Si vous souhaitez saisir la vérité, faites des supplications dans vos Salats pour que Dieu manifeste la réalité. » Il ajoute : « Je suis sûr que si une personne se purifie de ses préjugés et de son entêtement et se tourne vers Dieu l’Exalté pour obtenir la vérité cette vérité se manifestera alors sur elle en moins de quarante jours. »

Si une personne sans aucune arrière-pensée demande la vérité à Allah, avant que ne s’écoule quarante jours elle se manifestera à lui. Le Messie Promis (a.s.) continue : « Il y a peu de personnes qui souhaitent obtenir un tel verdict de la part de Dieu l’Exalté, et pour cette raison, due à leur manque de discernement ou leurs préjugés ou bigoterie, ils rejettent l’envoyé de Dieu et ils perdent la foi. » Il ajoute : « Si on ne croit pas dans le Wali, cela signifie nier le prophétat. De fil en aiguille cela mène à rejeter Dieu ; cela conduit donc in fine à une perte de la foi. »

Qu’Allah accorde du bon sens aux musulmans, pour qu’ils ne soient pas influencés par les Maulvis, et qu’ils usent de leur propre raison, et qu’étant sincères ils demandent l’aide divine. Qu’Allah ouvre leur cœur ; qu’Il leur permette d’accepter le Messie Promis (a.s.) et de sortir de la situation désastreuse dans laquelle le monde musulman est aujourd’hui empêtrée. Ils ne voient aucune issue de secours.

Au Pakistan, de nouvelles organisations sont créées, à l’instar de celle appelée « Labbaik Ya Rasoolullah », qui a organisé une manifestation englobant Lahore, ensuite ils ont envahi Islamabad. Il y a une autre organisation du même nom qui a envahi Islamabad, et aucun gouvernement, aucune armée, aucune loi n’a pu les en empêcher. Les personnes qui déclarent sincèrement et véritablement « Labbaik Ya Rasoolullah » sont les ahmadis, qui ont obéi au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) lorsqu’il a dit : « Lorsque le Messie (mon Mahdi) viendra alors acceptez-le, transmettez-lui mes salutations… » Voilà comment répondre à l’appel du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Si seulement ces personnes pouvaient s’en rendre compte. Au lieu de lancer des slogans futiles, ils devraient comprendre la réalité de « Labbaik Ya Rasoolullah ». Qu’Allah protège le monde entier, le Pakistan aussi, et chaque pays musulman des troubles. Qu’Allah fasse preuve de Miséricorde à l’égard des musulmans, car la situation actuelle, et les complots ourdis contre le monde islamique, sont terrifiants. S’ils ne comprennent pas cela dès maintenant, ils le regretteront après. Qu’Allah fasse preuve de Miséricorde.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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