Sermons 2015

Bénédictions de la Jalsa Salana – sermon du 28-08-2015

hadrat-khalifatul-massih-al-khamis
Cinquième Calife de la Communauté Ahmadiyya en Islam

Sermon du vendredi 28 août 2015, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à Baitul-Futuh, à Londres.

Ces jours-ci je reçois des messages de félicitations, par lettres et par fax, pour le succès de la Jalsa Salana du Royaume-Uni. D’aucuns, affirment avoir profité pleinement de la Jalsa Salana par le truchement de la MTA. Or, nous en tirerons des avantages réels quand nous nous évertuerons à appliquer, dans notre vie, tout ce que nous avons entendu et vu au cours de la Jalsa. On n’y a pas parlé de politique ou des choses de ce monde. Voire, même les invités non ahmadis, qui ont pris la parole ont été influencés par l’atmosphère spirituelle de cette rencontre : dans la plupart des cas, leurs propos avaient trait aux préceptes de la djama’at ou aux hautes valeurs éthiques.

Nous profiterons de la Jalsa quand notre conduite se conformera à nos préceptes, sinon toutes nos paroles et tout ce que nous avons présenté à nos invités ne seraient qu’un éclat superficiel. Cela ne reflétera point notre état intérieur. Les aspects internes et externes du croyant doivent se conformer. Aujourd’hui le monde nous scrute de très près. Et les ahmadis et les non ahmadis suivent nos Jalsa par l’entremise de la MTA : ces derniers, en particulier, regardent de très près la Jalsa du Royaume-Uni. Nous dépensons des centaines de milliers de livres sterling sur la MTA afin que tout membre de la Jama’at puisse atteindre les objectifs de sa vie.

Ainsi, nous ne devons point nous contenter de simples félicitations. Ceux qui étaient présents à la Jalsa et ceux qui l’ont suivi grâce à la MTA, doivent se remémorer [les conseils prodigués] et en faire une partie intégrante de leur vie.

Nous devrons aussi remercier Dieu qui, par l’entremise de ces nouvelles technologies, accentue la réforme de notre conduite ainsi que notre progrès dans le domaine du savoir et de nos croyances. La foi du croyant grandi quand il constate que la télévision, Internet et les autres moyens de communication servent sa cause, car mille quatre cents ans de cela, Allah avait prédit leur avènement. Quotidiennement, nous constatons l’accomplissement de cette prophétie : j’en ferai mention plus tard dans le sermon, en citant les rapports sur les médias. Nous devrons, à tout instant, prouver notre gratitude envers Allah : cette reconnaissance nous fera profiter davantage des faveurs divines. D’ailleurs, Allah déclare [dans le Saint Coran] : «… si vous êtes reconnaissants, Je vous accorderai sûrement encore plus de grâces »

Il nous sied aussi de prouver notre gratitude envers les hommes. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) affirme que celui qui n’est point reconnaissant envers les hommes ne l’est point envers Dieu non plus. Allah a permis à ces nombreux volontaires d’améliorer l’organisation de la Jalsa dans tous les départements que cela concerne le transport, le logement, la cuisine, la propreté, la fourniture d’eau, la sonorisation ou la MTA. La liste de ces départements est très longue : parmi ceux qui ont servi lors de la Jalsa, il y avait des hommes, des femmes, des vieux, des jeunes, des garçons et des filles. Ils ont tous fait de leur mieux pour améliorer l’organisation de la conférence. Tous ces volontaires ont une vie professionnelle différente : d’aucuns sont directeurs, médecins, ingénieurs, scientifiques, businessmen ou simples ouvriers. Or, ils ont tous travaillé main dans la main. Dans la cuisine, quel que soit leur statut, ces volontaires préparaient le repas dans une chaleur torride. Jeunes et vieux voulaient présenter le meilleur repas à leurs invités. Des jeunes de quatorze, quinze ans préparaient de gaieté de cœur le pain. Il y avait aussi des volontaires qui servaient de l’eau aux invités, d’autres qui, en toute abnégation, nettoyaient les toilettes et ramassaient les ordures, d’autres contrôlaient la circulation, d’autres, hommes et femmes, transportaient les malades et les infirmes dans des voiturettes. Des enfants, quant à eux, offraient de l’eau aux invités dans une chaleur torride, un service qui est fort apprécié. Certains bénévoles servaient le repas aux invités et d’autres s’occupaient du tout important dispositif de sécurité.

Après la Jalsa, il faut aussi tout démonter et tout ramasser. La pluie a causé d’innombrables difficultés : des couchages et des matelas ont été abîmés. Il faudra maintenant prendre des dispositions pour les sécher. En tout cas les Khuddam sont à pied d’œuvre : ils l’étaient d’ailleurs avant la Jalsa.

Les travaux à accomplir après la conférence sont tout aussi importants, en raison du délai fixé par la commune : s’ils ne sont pas complétés avant l’échéance, il sera difficile d’avoir le permis pour organiser la Jalsa l’année prochaine. Ainsi, toute tâche concernant la Jalsa est importante.

Une équipe de Khuddam du Canada s’est portée volontaire cette année-ci : ils étaient à pied d’œuvre après la Jalsa. Par la grâce, d’Allah ils ont rendu de grands services. Hormis au Royaume-Uni, nulle part ailleurs, il y a un évènement de cette échelle. C’était là une nouvelle expérience pour les Canadiens : ils ont fait preuve d’une grande passion. Nous remercions les Khuddam du Royaume-Uni ainsi que ceux du Canada pour leur aide. Qu’Allah récompense tous ces hommes et femmes qui se sont portés volontaires. Au nom des bénévoles, je remercie aussi tous les invités qui, à l’exception de quelques-uns, ont coopéré avec les organisateurs.

Je vous présente ici bas les impressions des invités venus de l’étranger, parmi lesquels se trouvaient des hommes politiques, des ministres et d’autres dignitaires. Leurs propos nous poussent à être davantage reconnaissant envers Dieu. Un évènement de cette envergure comprend tout naturellement des lacunes, or Allah couvre nos faiblesses, tant et si bien, que nos invités n’en voient que les aspects louables.

M. Wilson Muruli, ministre du genre de l’Ouganda, présent pour la Jalsa, a déclaré : « J’ai été fort impressionné par l’hospitalité, le dispositif de sécurité, ainsi que par tous les sacrifices consentis par les bénévoles. Je ne m’attendais pas à participer dans une conférence où ce seraient des anges, et non des hommes, qui seront à pied d’œuvre. Ces bénévoles ne dormaient ni la nuit, ni le jour : ils étaient à l’œuvre à tout moment, sans se fatiguer. On peut leur demander quelque chose une vingtaine de fois et ils vous le présenteront le sourire aux lèvres. »

M. Wilson visita aussi l’exposition de la Review of Religions, de Makhzan-ut-Tasaweer et de Humanity First. Il commente à ce propos : « En voyant les œuvres de la djama’at Ahmadiyya, tout porte à croire que celle-ci sera victorieuse en quelques années. (Insha Allah) Elle entreprend des efforts réfléchis pour établir la paix dans le monde. Si l’humanité applique les conseils prodigués par la djama’at Ahmadiyya, le monde sera un havre de paix. En bref, la djama’at Ahmadiyya présente au monde un grand exemple de paix, d’amour et de fraternité. »

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M. Jacques Bertholle, de la Guyane française, est juge et représentant de l’Évêque de Guyane. Voici ses commentaires sur la Jalsa : « J’avais mal aux jambes avant mon départ de la Guyane. Dès mon premier jour à la conférence, Dieu m’accorda une guérison miraculeuse et toute douleur avait disparu… »

C’est ainsi que les ahmadis et les non ahmadis profitent des bénédictions de la Jalsa.

M. Bertholle ajoute : « J’ai servi longtemps comme inspecteur de travail et j’examine toute activité d’un œil critique. Or, les œuvres de ces bénévoles ne méritent que des éloges. Tout le monde accomplissait son travail de son mieux : il n’est point aisé d’assurer la sécurité dans un rassemblement aussi important. Il n’est point aisé, non plus, de préparer et servir à temps le repas pour un si grand nombre de participants. »

M. Murhi Busari, directeur de la MITV, une grande chaîne de télévision du Nigeria, était aussi présent pour la Jalsa. Il a accompli le Hajj et constate : « En participant à la Jalsa Salana, je me suis cru à Arafat : il y avait de l’amour et de la joie partout autour de moi. Je n’ai vu de scène pareille nulle part ailleurs. Les Khuddams accomplissaient un très bon travail. Je n’ai vu, nulle part ailleurs, l’obéissance démontrer par la Jama’at Ahmadiyya à l’égard du Calife. »

M. Noel Kilomba Ngozi Mala, juge à la cour constitutionnelle de la République Démocratique du Congo, a, quant à lui, déclaré : « En tant que juge, Dieu m’a accordé la perspicacité nécessaire pour déceler les artifices et pour connaître la vérité. En participant dans cette conférence, j’ai vu l’exemple pratique de l’Islam que m’a présenté la Jama’at Ahmadiyya. Si jamais j’avais quelque doute au cœur, il n’y en a plus présent. L’Islam présenté par la Jama’at Ahmadiyya est l’Islam véritable. Le monde a aujourd’hui besoin de ce message : l’avenir de l’humanité en dépend. C’est de cet Islam que nous avons besoin : pas celui que prône le terrorisme. »

Le vice-président de la Sierra Leone était aussi présent. « La Jalsa Salana de la djama’at Ahmadiyya était extraordinaire, dit-il, c’est le seul moyen de réunir toutes les nations sous une seule bannière. On fit preuve d’une grande affection à mon égard durant la conférence. »

Le maire de la ville de Makini, de la Sierra Leone a, quant à lui, observé : « Les trois jours de la Jalsa étaient emplis de spiritualité et ont apporté en moi une grande révolution. Je n’ai vu, nulle part, des gens éprouver pour leur prochain une telle affection. »

Le ministre adjoint des sports de la Sierra Leone relata : « Participer à la Jalsa était pour moi une expérience unique. Grands et petits, jeunes et vieux, souhaitaient le bienvenu à leurs invités. Ils se surpassaient les uns les autres pour les servir. Dans aucune conférence, politique ou religieuse, je n’ai vu des hôtes avoir autant de respect et d’estime à l’égard de leurs invités. »

M. Eric Houndete, le vice-président de l’Assemblée Nationale du Bénin a, quant à lui, déclaré : « C’était l’amour des membres de la djama’at à l’égard de leur Calife qui m’a marqué le plus. Je n’ai vu pareille affection nulle part ailleurs. J’ai passé les meilleurs moments de ma vie dans cette conférence. Tout était organisé à la perfection.

On offrait, aux 35 000 invités, le meilleur système de transport pour leur déplacement ; on contrôlait la circulation avec la plus grande habileté. Le niveau de propreté était excellent, en dépit du grand nombre de participants. On ne voyait aucune saleté. Cinq mille bénévoles de la djama’at Ahmadiyya avaient tout organisé. Ces volontaires comptaient dans leurs rangs des intellectuels, des vieux, des jeunes, des enfants, des hommes, des femmes. C’était là quelque chose d’extraordinaire, quelque chose que l’on ne voit nulle part ailleurs, ni dans les organisations religieuses ou mondaines. »

Un ahmadi de l’Argentine était aussi présent. Relatant ses expériences il affirme : « J’ai passé dix ans à la quête de la vraie religion. Je l’ai trouvée en me joignant à la djama’at Ahmadiyya. J’ai été fort impressionné par l’organisation de la Jalsa Salana, surtout par la présence des jeunes. Jusqu’aujourd’hui, hormis au sein de la djama’at Ahmadiyya, je n’ai jamais vu des jeunes aussi impliqués dans une rencontre religieuse. La bai’ah internationale était pour moi le moment le plus joyeux de ma vie. Mon cœur et mon corps tremblaient durant la cérémonie d’initiation. Les dix conditions de la bai’ah sont le résumé des préceptes du Coran, du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et du Messie Promis (a.s.). Ma plus grande joie est d’être le premier musulman ahmadi de l’Argentine. En retournant dans mon pays, je ferai tout pour prêcher le message de l’Ahmadiyya. »

M. Yoshio Iwamura, du Japon, constate, quant à lui : « Je ne pourrais oublier l’hospitalité, l’amour et l’attention des bénévoles à notre égard. La Jalsa Salana du Royaume-Uni nous présente l’image véritable des nations unies, où des gens de toutes origines, de toutes nationalités étaient unis comme dans une seule famille. Cette atmosphère spirituelle a eu un effet particulier sur mon cœur. »

M. Giovani Monte du Japon est un doctorant et contacta la djama’at lors du Salon International du Livre de Tokyo. Pendant ces dix dernières années il a entrepris des recherches sur différentes religions et différentes cultures. Il avait répudié le Christianisme et est tombé sur le livre « La Philosophie des Enseignements de l’Islam » du Messie Promis (a.s.) lors du Salon du livre de Tokyo. Il raconte à ce sujet : « Je n’ai pu m’endormir avant d’avoir complété la lecture de ce livre. Quand je l’ai terminé, j’ai compris que l’Islam est la vraie religion, la voie qui mène à la vérité. En un an j’ai lu cet ouvrage une cinquantaine de fois. La philosophie présentée par le Messie Promis (a.s.) est très attirante. J’étais à la recherche de la vérité et je l’ai trouvée. Il n’y a pas de meilleure philosophie de vie que celle présentée par la djama’at Ahmadiyya. »

Le lendemain de la Jalsa, M. Giovanni Monte m’a prêté allégeance à la mosquée [de Londres].

M. Masayuki Akutsu, un professeur de l’université de Tokyo, entreprend des recherches sur la Jama’at Ahmadiyya. Il a visité Rabwah à cette fin. Il raconte : « Quand je retournais de Rabwah, mon hôte distingué et le chauffeur m’ont dit : « Pardonnez-nous si notre hospitalité faisait défaut. » Cela a laissé sur moi un effet profond. Quand je suis venu à la Jalsa, j’ai vu ici les mêmes valeurs sublimes. Cela sous-entend que les enseignements et les œuvres de la djama’at Ahmadiyya sont les mêmes partout. »

M. José Maria, membre du parlement national espagnol, relate : « Ayant vu la Jalsa, je me suis demandé comment nous ferions si nous devions nous aussi organiser un événement pareil. Il n’y a pas d’exemple similaire nulle part ailleurs. Notre état ne pourra réaliser ce travail accompli par des volontaires. J’ai beaucoup appris de la Jalsa. »

Les œuvres des bénévoles sont une forme silencieuse de Tabligh. La deuxième parlementaire espagnole a affirmé : « La djama’at Ahmadiyya œuvre d’arrache-pied pour la paix dans le monde. Je suis de Tolède, la fameuse ville espagnole, où coexistaient à une époque, des musulmans, des juifs et des chrétiens. Je suis fière de cet âge d’or de l’Espagne. Mille ans de cela, Abdur-Rahman Premier des Banu Ummaya s’était établi dans mon pays, déclarant que l’Espagne était sa maison. Je demande au Calife [de la djama’at Ahmadiyya] de considérer, lui aussi, l’Espagne comme sa maison. »

L’Amir Saheb de France rapporte que 35 membres d’une famille étaient présents à la Jalsa. Vingt-huit des leurs avaient embrassé l’Ahmadiyya : le père, la mère, une de leur fille et ses trois enfants ne l’avaient pas encore fait. Le père est âgé. Avant la prière de Jummah, il déclara qu’il était fort impressionné par la conférence. Il observa : « En voyant la Jalsa et son atmosphère, j’ai compris pourquoi mes enfants sont devenus ahmadis. Par la grâce d’Allah, ils se sont complètement transformés. Je ne pourrais jamais assez remercier Dieu pour la façon dont ils respectent les enseignements de l’Islam. Tout cela est grâce à l’Ahmadiyya. Quand j’étais jeune, j’avais vu en rêve que nombre de gens s’étaient réunis dans un lieu extraordinaire. Je me suis souvenu de ce rêve au cours de la conférence. Le deuxième jour de la Jalsa j’ai vu à cinq reprises le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). »

Lui et son épouse firent la bai’ah le dimanche. Tous les membres de sa famille étaient présents pour la cérémonie et ils pleuraient tous comme des enfants.

Une de leurs filles n’avait pas encore fait la bai’ah, quoiqu’elle était en contact avec la Jama’at depuis fort longtemps. Son mari et ses trois enfants n’étaient pas ahmadis non plus.

L’Amir Saheb de France raconte à son propos : « Elle et son mari sont venus me voir le dimanche matin, en disant qu’ils voulaient me parler. Ils avaient les larmes aux yeux. Le mari a déclaré : « Je voulais que ma femme et mes enfants fassent la bai’ah avec moi. En participant à la Jalsa, j’ai eu l’ardent désir de le faire. Pendant la Salat du matin, j’ai beaucoup prié en ce sens. Ma femme m’a dit qu’elle voulait me parler et je lui ai dit la même chose. Elle m’a informé qu’elle voulait se joindre à la djama’at Ahmadiyya et qu’elle avait prié en ce sens. Je lui ai parlé de mon souhait et de mes supplications : Allah a exaucé ma prière. » Les émotions étaient très fortes au sein de cette famille.

Dr Akram Sharif Damadogholo, était dans la délégation grecque. Il a raconté : « Je n’ai jamais vu une organisation musulmane aussi disciplinée à l’instar de la djama’at Ahmadiyya. Tout le monde était affectueux et fraternel à notre égard, même ceux qui ne nous connaissaient pas. »

La délégation slovène comprenait trois personnes, dont M. Samago Palish, qui a traduit plusieurs ouvrages de la Jama’at. Il raconte : « Avant la Jalsa, je connaissais la Jama’at uniquement à travers sa littérature. Or, après avoir assisté à la Jalsa, j’ai constaté que tout ce que j’avais lu était vrai. J’avais connaissance de la devise Amour pour Tous, Haine pour Personne. J’ai vu son application pratique en rencontrant les gens d’ici. »

Voilà les impressions des invités. Or, il nous incombe à tous de nous analyser et de préserver pour toujours l’impression que nous leur avons laissée.

Madame Andreja Borec, Professeur d’université, faisait aussi partie de la délégation slovène. Elle raconte : « C’est la première fois que je participe à un événement islamique. D’ailleurs, c’est la première fois qu’on me présente les aspects positifs de l’Islam. La djama’at Ahmadiyya est en train de servir l’humanité. Des enfants nous servaient nous demandant à maintes reprises si nous avions besoin de quelque chose. Il y avait aussi des petits enfants qui offraient de l’eau dans le chapiteau principal. Tout cela est important pour leur éducation morale et spirituelle. »

Un officier de police suédois présent à la Jalsa a affirmé : « J’ai vu l’application pratique du message que vous présentez au monde. Si seulement tous les pays du monde pouvaient l’entendre. Si tous mes concitoyens l’appliquent je devrais démissionner, car on n’aura plus besoin de la police. L’on pourra, grâce à l’argent économisé, venir en aide aux vieux et aux nécessiteux. Il y aura la paix et de l’affection partout dans notre société. »

Toutes ces déclarations doivent pousser les ahmadis à prouver leur reconnaissance envers Dieu et à se débarrasser de leurs moindres faiblesses.

M. Branislav Beli, un représentant des médias suisses était présent le dernier jour de la Jalsa. Il a témoigné : « J’ai participé à nombre d’événements dans le monde et c’est ma première Jalsa. Ceci était pour moi un événement merveilleux : quand on demandait aux gens de s’arrêter, ils s’arrêtaient en silence. Quand on leur demandait de se tourner, ils le faisaient. Je n’ai vu aucun bénévole ou aucun invité se mettre en colère. J’ai visité beaucoup de pays, je n’ai vu, nulle part ailleurs, une telle sérénité et une organisation pareille.

M. Michael Scharrenberg, un invité suisse non ahmadi, a déclaré : « La scène la plus extraordinaire était la bai’ah internationale et l’attachement des ahmadis à leur croyance et à leur Calife. »

M. Maitakal de la Micronésie avait occupé le poste de Maire de la ville de Kosraé pendant onze ans. Il a déclaré : « Après avoir assisté à la Jalsa, j’ai pris la ferme intention de dissiper tous les malentendus des membres de ma famille et des habitants de ma ville à propos de l’Islam. »

La Jalsa est donc un moyen important pour accomplir le Tabligh.

Une journaliste jamaïcaine accompagnée de son cameraman était aussi présente. Le cameraman appréhendait sa présence dans une grande réunion islamique. Quand il a constaté que tout le monde était affectueux et attentif à son égard il a demandé : « Ces gens ont-ils réellement de l’affection à notre égard ? Où est-ce une tromperie de leur part ? » Notre missionnaire lui a répondu : « La fraternité est un enseignement fondamental de l’Islam. Visitez la Jalsa et vous allez voir partout la même chose. Ce n’est pas de l’artifice de la part des gens. »

Après la Jalsa, le cameraman a observé : « L’affection, la fraternité et l’attention dont j’ai été récipiendaire lors de la Jalsa n’étaient point artificielles, mais bien réelles. »

La journaliste jamaïcaine m’a interviewé et a promis de préparer un documentaire sur la djama’at : ceci ouvrira la voie pour le Tabligh. Elle a promis de tout faire pour présenter au monde les enseignements de la communauté. Elle est chrétienne, mais grâce à elle nous allons transmettre notre message aux autres.

M. Ronaldo Cochez, du Panama, a déclaré : « Trouver un endroit empli de paix n’est point chose aisée en ce monde. Il y a beaucoup de musulmans dans notre pays. Or, mes concitoyens n’ont pas une bonne opinion à leur égard, voire ils les détestent. Quand on m’a invité pour la Jalsa, je me suis dit que les ahmadis sont comme les autres musulmans. Or, grande était ma surprise. Je ne pouvais imaginer l’amour, l’affection et la paix que j’allais découvrir ici. Je défendrai l’Islam si jamais quelqu’un ose le critiquer et je dirai que tous les musulmans ne sont pas pareils. »

Mme Tana Showama, Professeur d’université et originaire du Kazakhstan, était aussi présente à la Jalsa. Elle est membre de l’académie de New York et a été lauréate du prix Lady of the World en l’an deux mille. Elle déclare : « En 75 ans, j’ai visité beaucoup de pays dans le monde. Hormis au sein de la Jalsa, je n’ai vu, nulle part ailleurs, une telle affection pour l’humanité et un tel soutien sincère à son égard. C’était très beau de voir tous ces étudiants qui recevaient des médailles : cet honneur sera gravé dans leur cœur, le permettant de mener une vie en accord aux principes [de la Communauté Ahmadiyya]. Cette Jalsa m’a offert une bouffée de fraîcheur spirituelle. »

Une étudiante guatémaltèque raconte quant à elle : « Participer à la Jalsa était pour moi une très belle expérience. Son atmosphère spirituelle embellira ma vie future. »

Une délégation de 28 Croates avait fait le déplacement pour la conférence. M. Pandic, un parlementaire, raconte : « C’est la première fois que je participe dans une conférence islamique. Si tout le monde appliquait les conseils prodigués par le Calife dans son dernier discours, le monde sera un havre de paix. »

Un journaliste de la SLBC, la chaîne nationale sierra léonaise relate : « C’était là une grande faveur de votre part de m’avoir invité à la Jalsa. J’ai pris la décision de me joindre à la Jama’at Ahmadiyya. » Il a prêté allégeance le jour de la bai’ah internationale.

M. Paul Davis, capitaine au sein de la British Royal Air Force, raconte : « J’ai participé à des centaines d’événements, mais je n’ai jamais vu de communauté aussi bien organisée. Nous sommes entourés de grands dangers : lors de cette conférence j’ai entendu nombre de solutions pour s’en prémunir. »

Deux parlementaires de la Côte D’Ivoire étaient aussi présents, dont M. Kouakou Kouakou Ouattara, qui a déclaré : « La Jalsa fait partie des meilleurs moments de ma vie : je suis ahmadi depuis plusieurs années. Or, c’est la première fois que j’ai connu une atmosphère empreinte d’une si grande spiritualité. En participant à la Jalsa, ma foi s’est renforcée davantage. »

M. Hugh Farey, l’éditeur de la newsletter de la British Society of Turin Shroud a commenté : « C’est le meilleur forum sur le Suaire de Turin dans lequel j’ai participé. J’ai beaucoup appris durant ces trois jours, non seulement sur le Suaire, mais aussi à propos de la Jama’at Ahmadiyya, concernant laquelle je n’avais aucune connaissance. De nouvelles voies pour la recherche se sont ouvertes à moi. »

M. Barrie Schwortz, un éminent expert sur le Suaire de Turin était aussi présent. Vous avez déjà entendu son discours lors de la Jalsa. Il avait déclaré : « Parmi mes nombreux objectifs, j’avais l’intention, en venant ici, de vous informer à propos du Suaire de Turin. Or, je dois admettre que vous m’avez appris plus que ce que je puisse vous enseigner à propos du suaire de Turin. »

Par la grâce d’Allah, la Jalsa Salana du Royaume-Uni a eu une très grande couverture médiatique cette année-ci. Nous devons en remercier Dieu pour la manière dont notre message a été transmis.

Trois millions trois cent mille personnes ont été informées à propos de la Jalsa Salana, grâce à sept reportages vidéo diffusés sur les ondes et en ligne. Grâce à 34 reportages et émissions radio, notre message a atteint 2,79 millions d’individus. 7,7 millions de personnes ont reçu notre message grâce à 14 différents organes de presse en ligne et sur papier. Nous avons pu transmettre notre message à 5 millions de personnes, grâce à 1 195 différents comptes sur des réseaux sociaux. En somme, 12,63 millions de personnes ont eu connaissance de la Jalsa à travers des reportages, des images et des clips vidéo. Excluant l’Afrique, voici la liste de ces pays où la couverture de la Jalsa était la plus notable : le Royaume-Uni, l’Irlande, les États-Unis, le Canada, le Pakistan, l’Inde, la France, la Jamaïque, la Bolivie, la Grèce et le Belize.

La BBC News 24 est la chaîne télévisée la plus importante à couvrir la Jalsa. Elle l’a faite pour la toute première fois. Nous avions eu la permission de diffuser un reportage dans un premier temps et deux de plus par la suite.

L’AFP a émis un reportage vidéo, repris par des douzaines de sites Web aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Inde, dont Yahoo News, NBC News, et MSN News.

Il y a eu 34 interviews à la radio : sur les trois chaînes nationales de la Radio BBC et 24 autres stations. La BBC Radio 4, la chaîne radio la plus écoutée au Royaume-Uni en a diffusé un. La BBC Scotland et la BBC Radio Asian Network ont aussi couvert l’événement. Cette dernière radio a diffusé une interview de plus d’une heure. 2,79 millions de personnes ont ainsi reçu notre message grâce à ces 33 stations radios. Avant deux de ces reportages, on a diffusé mon interview par Caroline Wyatt, une journaliste de la BBC. Ceci a causé grande commotion chez les musulmans [du Royaume-Uni]. Ils se sont dit qu’ils doivent se réunir et représenter tous les musulmans.

La Catholique Herald et le Hufinghton Post ont publié deux articles à propos de la Jalsa. À travers les réseaux sociaux nous avons pu transmettre notre message à une grande échelle.

Des chaînes de télévision nationales du Ghana, du Nigeria, de la Sierra Leone, de l’Ouganda et de la République Démocratique du Congo ont diffusé en direct les déroulements de la Jalsa de Hadiqatul Mahdi. Un certain Nana Wesikoto du Ghana, a rapporté au téléphone : « Je suis chrétien. Or, j’étais très ému de suivre en direct la Jalsa Salana. Je ne pouvais arrêter mes larmes. Sans nul doute, c’est la djama’at Ahmadiyya qui représente aujourd’hui l’Islam. Je prie que je puisse transmettre le message de l’Ahmadiyya aux autres. »

Mme Hama Adato de Tamalé, du Ghana, relate : « J’ai suivi les déroulements de la Jalsa en direct et j’ai été fort impressionnée. Je suis musulmane, mais je désire être musulmane ahmadie à présent. »

Un téléspectateur de l’Ouganda s’est joint à l’Ahmadiyya après avoir suivi la Jalsa Salana.

Un téléspectateur du Ghana a déclaré au téléphone : « La Jama’at Ahmadiyya représente aujourd’hui l’Islam véritable. Auparavant, je ne voulais rien entendre à propos de cette religion, car les musulmans ne cessent de commettre des exactions en son nom. Or, j’ai changé d’opinion après avoir connu l’Islam que vous présentez. »

Une ahmadie du Ghana a écrit : « J’ai suivi en direct la Jalsa de Londres de ma chambre. C’est comme si j’étais présente à la Jalsa. J’étais très contente et j’avais des larmes aux yeux. »

La chaîne nationale sierra léonaise a couvert la Jalsa Salana pour 36 heures. Nombre de personnes ont téléphoné sur la ligne gratuite pour exprimer leurs vœux.

Un certain Jibril affirme : « Je remercie tous ceux grâce à qui nous sommes en train de suivre la Jalsa en direct. C’est comme si nous étions avec le Calife à Londres. Nous profitons des bénédictions de la Jalsa en étant assis chez nous. »

Les déroulements de la Jalsa Salana ont aussi été diffusés dans quatre grandes villes de la République Démocratique du Congo. Deux chaînes ont diffusé mon discours de clôture et les deux autres ont diffusé toute la Jalsa dans son intégralité. Nous avions réservé deux heures de temps d’antenne sur la chaîne de Kinshasa. Or, je n’avais pas encore terminé mon discours quand ces deux heures se sont écoulées. Les responsables avaient bouclé leur programmation et ne pouvaient nous accorder plus de temps. [Le directeur] a cependant déclaré : « Le discours de votre Calife nous touche beaucoup. Étant donné qu’il n’a pas encore terminé son discours nous allons rallonger votre temps d’antenne. » C’est ainsi qu’ils ont couvert mon discours dans son intégralité. Nous sommes en train de recevoir un bon retour à ce propos.

Quelqu’un a dit au téléphone : « Je suis musulman. Mais je n’ai jamais entendu de tels propos de la bouche de personne auparavant. Je désire me joindre à la Jama’at Ahmadiyya immédiatement. »

La chaîne GKV de la province du Bas Congo a aussi diffusé les déroulements de la Jalsa Salana. Son directeur a déclaré : « J’ai changé mon opinion à l’égard de l’Islam. En écoutant le Calife, j’ai compris que l’Islam est une belle religion qui conquiert le cœur. J’entendais de la plupart des maisons, les émissions de la MTA en direct, surtout le dernier discours. »

Une autre personne a dit : « J’étais très content de suivre votre conférence à la télévision. Je suis ravi qu’il y ait dans le monde, quelqu’un qui présente de si beaux enseignements. »

Différentes chaînes radios en Afrique ont aussi couvert les déroulements de la Jalsa. Au Mali, 15 stations radios ont diffusé les trois jours de la conférence en direct : dix millions de personnes ont pu suivre les déroulements de la Jalsa dans leurs langues respectives.

Quatre stations radio du Burkina Faso, qui couvrent un vaste parti du territoire, ont aussi transmis en direct les trois jours de la Jalsa Salana. Il en fut de même en Sierra Leone : des millions d’individus ont reçu notre message.

Par la grâce de Dieu, l’équipe qui s’occupe de la communication à accompli un très bon travail, ainsi que la MTA, en particulier le responsable de la partie Afrique. Il a accompli un très bon travail, qu’Allah lui en récompense. La Jama’at s’est fait une grande renommée grâce à cette Jalsa.

Qu’Allah affine davantage les aptitudes de toutes ces personnes.

Je présente quelques points à l’endroit des organisateurs et des invités. Il manquait des chaises dans le chapiteau principal pour les malades et les infirmes. Des jeunes les avaient occupées et les organisateurs disaient qu’ils ne pouvaient les déplacer, car on leur avait délivré des cartes pour s’y asseoir. On doit émettre les cartes par rapport au nombre de chaises, ou agrandir leur emplacement. S’il n’y a pas assez de place, on doit réserver un chapiteau avec des chaises pour les malades et les infirmes. On doit aussi ajouter un autre écran.

En général, il n’y avait pas de carence pour les douches et les toilettes, sauf que, selon certains, il manquait de papier et d’eau. On dit qu’il manquait de papier toilette et d’eau. Un non Pakistanais a critiqué l’attitude des invités pakistanais au marché. Quand il y avait des files devant les échoppes, les Pakistanais faisaient preuve d’impatience et cassaient les files. Ils doivent servir de bons exemples, car un des objectifs de la Jalsa est de faire preuve de patience et d’accorder à autrui plus que ce qu’il mérite.

Beaucoup on fait l’éloge du système de transport. Certains bénévoles avaient des doléances à l’égard de certains invités [récalcitrants]. Ils n’étaient que quelques-uns, mais ils ont laissé de mauvaises impressions sur les autres. Heureusement que seuls les bénévoles ont vu ces scènes et pas les invités [étrangers]. Il incombe aux invités de suivre toutes les consignes des bénévoles : cela s’applique à tout invité sans exception, qu’il soit apparenté à des grands responsables, qu’il appartienne à de grandes familles ou qu’il me soit apparenté. D’aucuns se sont mal comportés au lieu d’obtempérer et de calmer la situation.

Un jeune qui était de service s’était emporté, affirmant qu’il cessera de servir les invités s’ils ne coopèrent pas. Pareil comportement est condamnable. Les bénévoles doivent faire montre de patience en pareille situation, car les gens ont des tempéraments différents. Si certains invités se comportent mal, ils doivent informer leur supérieur, qui s’occupera de la situation.

En général la Jalsa a été porteuse de nombreuses faveurs. Qu’Allah fasse que tous les participants ou tous ceux qui l’on suivit en direct puissent se réformer. Qu’Allah accorde l’intelligence nécessaire à ceux qui ont reçu le message de l’Islam véritable grâce aux médias, afin qu’ils soient à même de l’accepter.

Je dirigerai la prière funéraire de Sayyeda Farida Begum Saheba, épouse de Mirza Rafiq Ahmad Saheb après la prière de Jummah. La défunte était la fille de Sayyed Jalil Shah Saheb, la bru du deuxième Calife, et la petite-fille de Mir Hamid Shah. Qu’Allah lui accorde Son pardon.

Elle était aussi la petite-fille de Sayyed Habibullah Shah du côté de sa mère et l’arrière-petite-fille de Dr Abdus Sattar Shah. Elle était la nièce de Umme Tahir et l’arrière-petite-fille de Mir Hisamud-Din, chez qui le Messie Promis (a.s.) résidait quand était à Sialkot.

Sayyed Habibullah Shah était l’oncle maternel du quatrième Calife.

En raison de ces liens étroits, le deuxième Calife se déplaça, en dépit de sa maladie, pour le Nikah de Razia Begum Saheba, mère de la défunte. D’ailleurs, le deuxième Calife fut le tuteur de la mariée.

Qu’Allah exalte le statut de la défunte : sa bru relate qu’elle avait lu tous les ouvrages du Messie Promis (a.s.) à trois reprises vers la fin de sa vie. Ainsi que les Malfuzat, le Tafsir Kabir ; elle suivait les sermons régulièrement. Deux de ses petits-fils étudient à la Jamia de Rabwah et de Canada. Qu’Allah fasse qu’ils soient de véritables serviteurs de l’Ahmadiyya.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)