Sermons 2013

Tournée historique en Asie-pacifique et les faveurs divines – sermon du 15-11-2013

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Cinquième Calife de la Communauté Ahmadiyya en Islam

Sermon du vendredi prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, chef spirituel de la Communauté Islamique Ahmadiyya Internationale, le 15 novembre 2013, à la mosquée Baitul Futuh à Londres. Après le Taouz, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, il a dit :

Je viens d’effectuer une tournée de quelques semaines en Australie, à Singapour, en Nouvelle-Zelande ainsi qu’au Japon et, comme à l’accoutumée, je compte évoquer [aujourd’hui] les faveurs divines dont nous avons été les témoins lors de ce voyage.

Il est impossible de faire le décompte de ces grâces et d’en connaître les confins, car quand nous pensons avoir atteint les limites, Allah crée d’autres situations pour dissiper notre malentendu. Il nous fait comprendre que ce que nous pensions être des faveurs innombrables n’en est qu’un aperçu et qu’Il désire que nous avancions un pas de plus.

L’homme n’est pas à même de compter les faveurs divines : ceci est encore plus vrai, quand à chaque tournant, les promesses faites au Messie Promis (a.s.) nous offrent d’autres bonnes nouvelles, des promesses prophétisées par le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Loin de pouvoir évoquer l’étendu de ces faveurs divines, je ne sais par laquelle commencer.

Certains des faits que je mentionnerai sont tirés du rapport du Wakil Ut Tabshir et seront publiés dans le journal Al-Fazal. Mais ni mes propos, ni le récit d’un autre ne pourront décrire l’impression des visages. Certains on pu en faire le constat à la MTA et le département de la presse a émis des communiqués pour les Anglophones et les ahmadis du monde entier étaient au courant des faits importants de cette tournée.

La première étape de ce voyage était Singapour : les ahmadis de ce pays ainsi que les responsables des djama’at de l’Indonésie et de la Malasie étaient à l’aéroport pour m’accueillir. Ce sont des gens très sensibles comme vous avez pu le constater lors du sermon diffusé à la MTA. Cette visite a duré dix jours : j’ai rencontré les délégués ahmadis de l’Indonésie, de la Malaisie, de Brunei, des Philippines, de la Thaïlande, du Cambodge, du Vietnam, de la Papouasie Nouvelle Guinée et du Myanmar. Environs 2500 ahmadis avaient fait le déplacement de l’Indonésie : ils étaient presque tous d’origine modeste mais débordaient de sincérité et pour entreprendre leur voyage certains ont emprunté de l’argent, d’autres ont vendu leurs biens. Dans un de mes sermons j’avais souligné que leur seul souci concernait leur spiritualité et ils me demandaient des prières en ce sens. Nombre de ces Indonésiens ont été contraints à l’exil depuis plus d’un an : ils vivent dans des abris temporaires mais n’ont pas pour autant sacrifier leur foi.

Outre les réunions, les classes et les rencontres avec les ahmadis à Singapour j’ai rencontré aussi des non-ahmadis venus d’Indonésie : il y avait des professeurs [d’université], des hommes politiques et des journalistes. Ces derniers m’ont interviewé et je leur ai brossé un tableau de la situation de la djama’at en Indonésie.

Parmi les 48 non-ahmadis de la délégation indonésienne se trouvaient 8 membres de la Najwa-tul-Ulama, une organisation religieuse. Un professeur d’université m’a invité pour tenir une conférence en Indonésie. Je lui ai répondu que sa démarche est fort louable mais qu’il n’a peut-être pas idée des protestations qui s’en suivront. C’était là un signe de sa noblesse d’âme : d’autres partageaient les mêmes qualités, parmi lesquels il y avait les membres du conseil des oulémas.

M. Lee Koon Choy, un des invités lors de la réception [organisée à l’hôtel Mandarin], a été pendant 29 ans ambassadeur de Singapour ; il a aussi été membre du parlement, ministre et est parmi les pères fondateurs de Singapour.

Il a été ambassadeur en Egypte dans les années soixante : la paix régnait alors dans ce pays et dans la région. Ce n’est plus le cas et aujourd’hui l’Islam a mauvaise presse, a-t-il observé ; il appréciait cependant les efforts entrepris par le Calife en faveur de l’Islam. M. Lee est à la retraite et jouit d’une grande estime dans la société singapourienne.

M. Ida, le président du conseil des mosquées de l’Indonésie, qui est aussi professeur à l’université d’Etat, avait ceci à dire après mon discours : « La djama’at Ahmadiyya doit présenter le savoir des pays développés au pays en voie de développent afin qu’elle puisse mener le combat contre la pauvreté et l’injustice. » Dans mon discours j’avais commenté sur la situation économique [du monde] et le point de vue de l’Islam.

M. Ida a ajouté : « Aucune autre communauté au monde ne possède le leadership et l’organisation de la djama’at Ahmadiyya. Elle seule représente l’Islam. »

Un membre d’une organisation de jeunesse a commenté : « Tous les Indonésiens doivent écouter ce message afin qu’ils comprennent que les enseignements de l’Islam prônent la paix et l’égalité. »

M. Soufyanto, un professeur d’université a affirmé : « Je désire que les détracteurs de la communauté Ahmadiyya en Indonésie rencontrent le Calife, qu’ils l’écoutent afin d’ouvrir leur cœur. Aujourd’hui seul le Calife de la Communauté Ahmadiyya présente ce message de paix. »

Un journaliste indonésien, qui soumettra une thèse sur l’Ahmadiyya, a indiqué : « Le Calife a présenté les enseignements de l’Islam sur le système économique à la lumière [des droits de] l’Homme et de la justice. Son discours a eu effet profond sur moi. »

Un Anglais qui réside à Singapour depuis 27 ans et qui a embrassé l’Islam a témoigné : « Quand j’ai dit aux responsables de ma compagnie que je désirais assister à la conférence [de la communauté Ahmadiyya] ils m’en ont empêchés disant même qu’ils me licencieront si j’y participais… » (Ils étaient peut-être des musulmans…) « …Je suis quand même venu […] C’est vrai que je suis musulman, mais c’est la première fois aujourd’hui que j’ai entendu parler des véritables enseignements de l’Islam. » Ce monsieur veut connaître davantage sur l’Ahmadiyya afin de se joindre à la djama’at : qu’Allah lui accorde Sa direction.

Parmi les membres de la délégation des Philippines il y avait un professeur d’université. Lors de notre conversation il m’a dit que seule la djama’at Ahmadiyya pourra réunir tous les musulmans car elle les invite vers les véritables enseignements de l’Islam.

Un autre invité des Philippines a commenté : « Je témoigne que cette djama’at triomphera. Les ahmadis sont aujourd’hui persécutés comme l’étaient les musulmans à l’époque du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Ces derniers ont triomphé en fin de compte et il en sera de même pour les ahmadis ; c’est là une certitude, nous sommes en train d’en faire le constat. Et quand l’Ahmadiyya remportera la victoire nous y prendrons part. » Ces gens sont ahmadis de cœur mais vivent dans la crainte des organisations islamiques dans leurs pays.

La deuxième étape était l’Australie : après quelques jours passés à Sidney, je suis parti à Melbourne pour une réception. Deux cent vingt invités de tous milieux étaient présents : parmi lesquels des députés, le représentant du chef des armées, des consuls, des haut gradés de la police fédérale, des professeurs et des élus locaux.

Mme Inga Peulich, membre du parlement de la province de Victoria a indiqué : « Votre message a le soutien de tous les Australiens […] nous désirons l’adopter et coopérer avec vous. »

Lors de cette réception j’ai prononcé un discours sur le message de paix que prône l’Islam.

Une autre députée a déclaré : « Le message que vous avez tenu aujourd’hui transcendent les religions, c’est un message d’humanité. Nous devons tous l’embrasser, c’est un message de paix, de justice, et de tolérance […] Les femmes ahmadies le présentent aux autres tout en le mettant en pratique. J’ai rencontré des enfants ahmadis : ils sont très polis, cultivés, et très respectueux. Ce sont des valeurs que nous devons tous adopter. »

Voilà l’impression que laissent les ahmadis partout dans le monde. Il incombe à toute femme et tout enfant ahmadi de perpétuer cette impression, d’avoir toujours de grandes aspirations et de ne jamais être victime d’un complexe quelconque. Ces personnes sont sensibles à notre message et désirent l’adopter.

M. Murray Lobley, de l’église de Jésus-Christ a indiqué : « Le Calife a présenté en des termes très simples comment établir la paix. Tout Australien peut saisir son message. Tout le monde dans la salle était unanime que l’amour est le seul moyen pour établir la paix. Aujourd’hui chacun d’entre nous retourne dans sa communauté en portant avec lui le message du Calife. »

Un autre invité a commenté : « Mon épouse et moi sommes en quête de la vérité depuis les 18 dernières années. Ce que nous avons entendu aujourd’hui n’est rien d’autre que la vérité. Le message du Calife était parfait en tout point. Il faut l’appliquer et lui faire une place dans notre cœur. Le Calife a indiqué comment établir la paix et des conséquences qui s’en suivront si elle venait à disparaître. »

Un journaliste de la chaîne nationale australienne a témoigné : « Le discours du Calife était très pertinent, très équilibré, et reposait sur la vérité. Il a ouvert nos esprits. »

Mme Adrienne Green, une autre invitée a déclaré : « Je suis aujourd’hui très fière d’être présente et je suis très impressionnée par les propos du Calife sur l’instauration de la paix dans le monde. J’ai un très grand attachement pour vos valeurs«  je désire que mes concitoyens l’adoptent et que vous le transmettiez aux autres. Nous en avons grandement besoin. » En prononçant ces paroles cette dame avait les larmes aux yeux.

Un conseiller municipal de la ville de Knox a affirmé : « Les propos du Calife présentent le vrai visage de votre religion : à savoir qu’elle prône la paix. […] Ce sublime message présenté par un leader religieux souffle comme un vent frais sur la terre d’Australie. Je disais à ma femme que la sincérité des ahmadis se voit sur leurs visages. Si seulement cette communauté pouvait sortir afin de transmettre au plus grand nombre son message de paix et d’amour. »

Il incombe maintenant aux ahmadis de l’Australie de faire avancer cette cause. Il y avait aussi un musulman pakistanais qui était présent et qui a dit que cette réception était empreinte d’une dignité qu’il n’avait vue nulle part ailleurs.

Le consul général de la Somalie a déclaré : « J’ai écouté attentivement chacune de vos paroles : elles ont eu un effet profond sur moi. » Un certain M. Ghalib Jabir de Kuwait s’est dit, quant à lui, impressionner par mon analyse sur le printemps arabe.

J’ai constaté que les Australiens sont d’une grande sincérité : leur courtoisie n’est pas de forme«  ils m’ont fait savoir, en toute honnêteté, que mes paroles ont eu un grand effet sur eux.

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Hadrat Mirza Masroor Ahmad
Cinquième Calife
de la Jama’at Ahmadiyya

À Melbourne la communauté a acheté un centre qui se trouve sur un terrain de 7 hectares et demi : il s’y trouve un bâtiment de 2500 m², et dont la salle principale peut accueillir jusqu’à 3000 fidèles voire 4000, si on inclut les salles annexes. Il s’y trouve une résidence pour le missionnaire et les invités, une bibliothèque et une cuisine communale. Les trois parkings peuvent accueillir plus de 200 voitures.

En 2007 la communauté avait proposé d’acheter ce site, mais les riverains y ont objecté. Deux ans et demi après, par la grâce de Dieu, le conseil municipal a jugé à l’unanimité en faveur de la communauté.

Le site a coûté 800 000 dollars et on a dépensé environ 1,3 millions de dollars pour les rénovations. Grâce aux travaux volontaires effectué dans l’esprit du Waqari-Amal la djama’at a pu faire une économie de 500 000 dollars. S’il était sur le marché aujourd’hui ce site coûtera au minimum 5 millions de dollars. C’est là une autre faveur que Dieu nous a accordée en nous offrant ce bâtiment à moindre prix.

De retour à Sydney j’ai fait l’ouverture de la salle du centenaire du Califat : celle-ci peut accueillir 1400 fidèles pour la prière. C’est un bâtiment à deux étages qui comprend des bureaux, des salles de réunions, ainsi qu’une cuisine communale et un gymnase.

Mme Concetta Fierravanti Wells, la représentante du premier ministre de l’Australie, était présente pour l’ouverture : elle est aussi membre du parlement fédéral et ministre de la citoyenneté et a aussi été le leader de l’opposition. Il y avait des députés, des hauts gradés de la police et des conseillers pour cette réception lors de laquelle j’ai présenté les véritables valeurs de l’Islam et le rôle du Califat au sein de la communauté Ahmadiyya.

Une invitée, Mme Indra Devi a commenté : « J’ai très apprécié le discours tenu par le Calife. Je désire mieux connaître l’Islam car je suis indécise à son sujet. L’invitation que j’ai reçue était un grand honneur pour moi. »

Cette dame se dit incertaine à propos de l’Islam en raison du comportement des musulmans, qui est contraire à ce que nous prônons.

Je suis aussi parti à Brisbane pour l’inauguration de la mosquée. Ici aussi des représentants de l’Etat, des élus locaux, des intellectuels et des riverains étaient présents.

M. Claus Grimm, un voisin de confession juive, était farouchement opposé à la construction de la mosquée. Par la grâce de Dieu il a maintenant une toute autre opinion de nous après la construction de la mosquée et après avoir vu le comportement des ahmadis.

M. Ralph Grimm était aussi un ardent détracteur de la mosquée. Mais lorsqu’on a dissipé ses malentendus il devenu un ami et un défenseur la communauté. Il en est de même des autres voisins.

Le maire adjoint de la ville de Logan a déclaré : « La communauté musulmane Ahmadiyya est au service de l’humanité : ce c’est qui la distinguent des autres. Elle est toujours là pour les journées de nettoyage, elle soutient les campagnes de la Croix-Rouge et les donations de sang. Suite aux inondations dans l’État de Queensland 50 ahmadis ont aidé des sinistrés pendant deux semaines. On dit généralement que les immigrés ne s’intègrent pas dans la société [australienne]. Mais je dois dire qu’il n’en est pas ainsi pour la communauté musulmane Ahmadiyya. Ses membres aiment l’Australie, ils rendent de grands services à ce pays. C’est cet amour et cette tolérance qui sont nécessaires aujourd’hui. »

Le commissaire de police était aussi présent. Louant les services rendus par la djama’at, il a déclaré : « La communauté Ahmadiyya a toujours travaillé main dans la main avec nous, elle honore tous les membres de notre société et fait preuve d’un grand sens éthique. »

Un député m’a relaté que ce chef de la Police est une grande personnalité dans la région, qu’il ne participe pas dans de telles rencontres et qu’il est fort étonnant qu’il soit présent aujourd’hui.

Un autre député m’a dit qu’il était très ému et impressionné par mes propos qui lui ont rassuré concernant la mosquée.

J’ai aussi conversé avec un membre du parlement à propos du Saint Coran, de la science et la Bible. Et il a avancé que selon lui les préceptes du Coran sont supérieurs à ceux de la Bible. J’ai demandé aux ahmadis de lui fournir les références et les ouvrages nécessaires.

Un certain M. John se disait très inquiet avant de venir à la réception, parce qu’étant pas musulman il ne savait pas trop comment il serait accueilli. Mais, a-t-il confié par la suite, « Mirza Masroor Ahmad a dissipé toutes mes inquiétudes. »

Après l’Australie je suis parti pour la Nouvelle-Zélande, pour l’inauguration de la première mosquée ahmadie. J’ai été reçu par le roi des Maoris, la tribu autochtone de la Nouvelle-Zélande : la réception qu’il m’a réservée était digne d’un chef d’État et ils avaient fait flotter le drapeau de la communauté Ahmadiyya avec le leur. J’ai aussi présenté une copie du Saint Coran en langue maorie au roi. Cette réception était empreinte d’honneur et de dignité. Le roi, la reine et d’autres dignitaires étaient aussi présents pour l’ouverture de la mosquée.

La traduction en langue maorie du Saint Coran a été réalisée par M. Shakil Ahmad Munir. Il avait publié les 15 premières parties dans le passé. Il n’est pas expert en langue mais professeur de physique : il a appris la langue maorie suite aux directives du quatrième Calife. Il a maintenant 81 ans et ce travail lui a pris 25 ans. Il a fait face à de nombreux obstacles et son âge n’était pas un des moindres. Qu’Allah lui récompense pour cette œuvre grandiose.

Les journaux locaux ont fait ses éloges. On m’avait demandé pourquoi

traduire le saint Coran pour un aussi petit nombre de lecteurs. J’ai répondu qu’il nous incombe de présenter le Coran au plus grand nombre car l’Arabe n’est pas compris de tous. Un Maori a déjà embrassé l’Ahmadiyya«  deux autres sont prêts à le faire. Le Coran étant traduit dans leur langue nous avons maintenant espoir que d’autres se joindront à la communauté Ahmadiyya et embrasseront l’Islam.

Un prêtre de l’église anglicane, qui était présent pour l’ouverture de la mosquée, a déclaré : « Toutes les religions doivent travailler ensemble. Le Calife a raison de souligner que l’Islam a mauvaise presse aujourd’hui : toutes les fois qu’il y a un acte terroriste les médias montrent les images des mosquées ou des musulmans en prière, laissant croire aux autres que l’Islam est synonyme de terrorisme. »

L’ouverture de la mosquée Baitul-Muqeet (d’Auckland) et la réception maorie ont reçu une bonne couverture médiatique dans la presse locale, en langue anglaise et maorie.

Un député d’origine indienne, M. Kunwal Jiit Singh avait aussi organisé une réception au parlement à Wellington. Parmi les invités se trouvaient des députés, des ambassadeurs dont celui d’Israël et de l’Iran ainsi que l’adjoint du haut-commissaire du Royaume-Uni. J’ai parlé sur la nécessité de la paix dans le monde.

Après la Nouvelle-Zélande je suis parti pour le Japon. A Nagoya s’est tenu une autre réception : 117 invités étaient présents parmi lesquels le leader du parti communiste, des membres du congrès, des maires, des membres du Parlement provincial et des représentants du shintoïsme et du bouddhisme. Quatorze professeurs d’université, des avocats et des représentants de différentes organisations étaient aussi présents.

M. Yoshiaki, le leader du parti communiste, avait parcouru un millier de kilomètres pour assister à la réception. Il a commenté qu’après le séisme et le tsunami de 2011 la communauté Ahmadiyya est venue en aide aux sinistrés et que le peuple japonais ne pourra jamais oublier ses services. Il a tenu à être présent afin d’exprimer en personne sa reconnaissance au Calife et pour lui informer que les ahmadis suivent ses conseils et sont au service l’humanité. Le secret de la paix mondiale se trouve dans les propos du Calife a-t-il commenté.

Un avocat de grand renom avait ceci à dire : « Je vous remercie des tréfonds de mon cœur. En 1951 à San Francisco Chaudhry Mohammad Zafrullah Khan avait défendu la cause du peuple japonais déclarant que le Japon mérite d’être traité équitablement, qu’il est important que la paix règne dans ce pays qui jouera un rôle important sur le plan international. »

La situation du Japon n’était pas enviable à l’époque et au cours de cette conférence Chaudhry Zafrullah a soutenu sa cause et c’est grâce à ses efforts que la situation de ce pays s’est améliorée.

Malheureusement ce même Chaudhry Zafrullah Khan, qui fut le premier ministre de l’extérieur du Pakistan, n’est pas reconnu dans son pays. En travestissant l’histoire [les autorités pakistanaises] on a enlevé son nom pour y inscrire celui d’un autre dans les manuels de l’école primaire.

En bref les médias de ces quatre pays ont couvert ces visites et les réceptions. Grâce aux différentes interviews j’ai a évoqué l’Islam, l’avènement du Messie Promis (paix soit sur lui), le concept djihad, les troubles qui secouent les pays musulmans et comment établir la paix. Ces médias couvrent une vaste zone et si le nombre de tous les téléspectateurs, auditeurs et lecteurs est combiné, le message de l’Ahmadiyya a atteint 35 millions de personnes.

Cette couverture médiatique est un témoignage vivant de Dieu car il aurait été possible pour nous de l’organiser. Le message de la djama’at a atteint en tout 46 pays, dont le Pakistan. Pour ceux qui sont doués de bon sens, tout cela est une preuve suffisante de la véracité du Messie Promis (paix soit sur lui).

Evoquant sa mission le Messie Promis (a.s) dit : « J’ai reçu l’ordre suivant de la part de Dieu : « Et proclame la munificence de Ton Seigneur ! » Suite à cette injonction cet humble serviteur ne voit rien de mal à faire connaître ces faveurs. Dieu de par Sa grâce et Sa miséricorde m’a accordé de grandes faveurs«  Il ne m’a pas envoyé les mains vides et sans aucun signe. Au contraire Il a manifesté une multitude de signes en ma faveur, des signes qui ne cessent d’apparaître. Et d’autres se manifesteront à l’avenir et cela ne cessera pas tant que Dieu n’aura pas présenté toutes Ses preuves irréfutables. (Tafseerul Qur’an, Vol. 6, p. 649)

A la fin de son sermon Sa Sainteté le Calife a évoqué le décès de Mokarram Bashir Ahmad Kiyani, tombé en martyr à Karachi le premier novembre dernier – innalillahi wa inna ilaihi rajioune. Il partait pour la prière de Joummah accompagné d’un enfant de onze ans quand deux assaillants à moto leur ont tirés dessus. Bashir Ahmad Kiyani a été mortellement touché et l’enfant, quoique blessé est hors de danger. Deux passants ont aussi été blessés.

Le gendre et le fils de Bashir Ahmad Kiyani sont tout deux tombés en martyrs les mois précédents dans la même localité : il s’agit de Zahoor Ahmad Kiyani et d’Ijaz Ahmad Kiyani, tués le 21 août et le 18 septembre respectivement.

Bashir Ahmad Kiyani avait 68 ans : il laisse derrière lui son épouse, deux fils et 5 filles. C’était un homme courageux qui n’a pas abandonné Karachi en dépit de la perte de ses proches. Qu’Allah exalte le statut du martyr et qu’Il accorde patience et persévérance aux membres de sa famille.

Sa Sainteté le Calife a aussi dirigé la prière funéraire d’Abdus Sami Umar, le petit-fils du premier Calife décédé au Royaume-Uni et celle de Muzammil Ilyas, un élève de la Jamia Ahmadiyya du Pakistan, âgé de 17 ans, et qui a rendu l’âme le 9 septembre dernier.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication de ce sermon)