Sermons 2011

La beauté du Saint Coran – sermon du 25 mars 2011

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La beauté du Saint Coran – sermon du 25 mars 2011

par Hadrat Mirza Masroor Ahmad

Au tout début de son sermon du 25 mars 2011, Sa Sainteté a cité les versets 41 et 82 du chapitre 17 du Saint Coran. Il a déclaré, par la suite, que les ennemis de l’Islam profitent de toute occasion pour exprimer leur animosité à l’égard du Saint Prophète Muhammad (s.a.w) et du Saint Coran. Selon les récentes informations, le prêtre américain qui voulait brûler le Saint Coran l’année dernière est passé à l’acte et s’en est suivi des réactions violentes dans certains pays musulmans.

Il n’avait pas pu réaliser son noir dessein en septembre 2010 suite à certaines pressions. Dernièrement il a organisé un simulacre de procès avec 12 membres de son « jury » à l’appui, le Saint Coran étant représenté par un imam d’une mosquée. Et après six heures de délibéré le verdict du jury était que le Saint Coran doit être brûlé parce qu’il prône le terrorisme et l’extrémisme.

Cette église américaine n’a pas grande influence et ses fidèles sont peu nombreux. Le prêtre a commis cet acte immonde dans le but de se faire un peu de publicité facile et les médias ont joué le jeu. Au lieu de promouvoir la paix ils sont en train de semer des troubles. Néanmoins selon les commentateurs, en dépit d’une couverture médiatique beaucoup de personnes n’étaient pas au courant de l’affaire. Le représentant de l’organisation du conseil des relations islamiques aux États-Unis s’est refusé tout commentaire en disant qu’il ne veut pas contribuer à l’effort de ce prêtre avide de quelques minutes de temps d’antenne.

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L’Islam a tout le temps été la cible d’une campagne de diffamation et de viles attaques ; de tels actes blessent profondément les croyants mais ce n’est pas pour autant qu’ils vont exiger la tête du coupable, qu’ils vont descendre dans les rues pour protester, crier leur colère et saccager les biens du peuple. Toute réaction violente de leur part apportera tout simplement de l’eau au moulin de leurs adversaires.

Face à cette situation le véritable croyant essaye, par ses actions, ses paroles et son comportement, de présenter les préceptes sublimes du Saint Coran. Suite à cet effort de sa part, le monde n’aura d’autre recours que d’honnir ceux qui sont coupables de ces vilenies.

Les orientalistes sur l’Islam

S’il est vrai que les aveugles ne verront jamais la gloire Saint Coran, il est aussi vrai que ceux qui ont étudié l’Islam sans préjugés, qu’ils soient chrétiens, hindous ou autres, ont loué ses préceptes ainsi que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Le prêtre cité plus haut n’est pas le seul de sa catégorie ; un journaliste américain a écrit quelques jours de cela que les musulmans ne sont pas méchants et que le véritable coupable est le Saint Coran qui les incite à la violence et au terrorisme. C’est là une autre ruse de l’Antéchrist ; ceux-là n’ont jamais eu entre leurs mains le Saint Coran pour l’étudier et ils se contentent tout simplement d’exprimer aveuglement leur antipathie. Parmi ceux qui ont étudié l’Islam il y a un certain John William Draper, qui dans le premier volume du History of intellectual development of Europe déclare à la page 321 : « Il est tout à fait erroné de dire que l’épée fut la seule cause du progrès arabe. L’épée peut changer la religion mais elle ne peut pas affecter la conscience des hommes. » À la page 331, il déclare : « Le Saint Coran est rempli de préceptes moraux de grande valeur […] À chaque page on y trouve des maximes que tous les hommes doivent accepter. »

Il y a nombre d’orientalistes qui, en dépit de leurs divergences d’opinions, ont été contraints de dire la vérité ; la voix de leur cœur leur a demandé de faire preuve de justice. Ceux qui ressentent une antipathie aveugle à l’égard du Saint Coran n’y verront rien bon. Le verset suivant décrit amplement leur situation : 

وَلَقَدْ صَرَّفْنَا فِي هَذَا الْقُرْآَنِ لِيَذَّكَّرُوا وَمَا يَزِيدُهُمْ إِلَّا نُفُورًا

« Dans ce Coran Nous avons expliqué la vérité de diverses manières afin qu’ils soient avertis, mais cela ne fait qu’augmenter leur aversion. » (Le Saint Coran, chapitre 17, verset 42). Les versets du Saint Coran présentent d’une part certains faits historiques mais comportent aussi des prophéties. Ceux qui nourrissent animosité à l’égard de l’Islam ont toujours existé et existeront toujours. Aucune explication du Saint Coran, aussi claire qu’elle soit, ne leur ouvrira le cœur ; au contraire elle ne fera qu’augmenter leur aversion. Ensuite le Saint Coran déclare :

وَنُنَزِّلُ مِنَ الْقُرْآَنِ مَا هُوَ شِفَاءٌ وَرَحْمَةٌ لِلْمُؤْمِنِينَ وَلَا يَزِيدُ الظَّالِمِينَ إِلَّا خَسَارًا

« Et Nous révélons graduellement du Coran ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants ; mais il ne fait qu’augmenter la perte des injustes. » (Le Saint Coran, chapitre 17, verset 83). À l’instar de ceux qui sont atteints de la jaunisse et qui voient tout en jaune, ceux de mauvaise foi ne verront rien de bon dans le Saint Coran.

Les premiers versets du Saint Coran annoncent qu’il est une direction pour les justes. Ceux qui nourrissent une répugnance tenace à l’égard du Coran ne pourront pas nuire à ses enseignements ; Dieu s’est pris la responsabilité de sa protection. Pour les croyants, le Saint Coran est une miséricorde et une guérison pour leurs maladies physiques et spirituelles. Dans le verset 82 du chapitre 17, Dieu annonce que le mensonge est voué à disparaître face à la vérité ; c’est là une autre bonne nouvelle pour les croyants.

Ce n’est pas en mettant un prix sur la tête de quelqu’un, en protestant violemment ou en saccageant les biens d’autrui que l’on pourra préserver l’honneur du Saint Coran. Le croyant doit traduire dans la pratique les préceptes coraniques afin de prouver la supériorité des enseignements de l’Islam. Il doit, par ses actions, faire la distinction entre la vérité et le mensonge. Et le décret de Dieu va mettre du baume au cœur des croyants et ils seront certainement victorieux.

L’avènement du Messie Promis et Imam-Al-Mahdi

Le monde n’a pas d’autre issue que de suivre les préceptes coraniques pour son progrès spirituel et matériel. Les ahmadis quant à eux ne doivent pas se soucier des viles attaques et des infamies des pourfendeurs de l’Islam. Ils ont accepté celui qui est venu de nouveau présenter au monde les enseignements de l’Islam selon la prophétie du Saint Coran :

يُسَبِّحُ لِلَّهِ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الْأَرْضِ الْمَلِكِ الْقُدُّوسِ الْعَزِيزِ الْحَكِيمِ (2)

هُوَ الَّذِي بَعَثَ فِي الْأُمِّيِّينَ رَسُولًا مِنْهُمْ يَتْلُو عَلَيْهِمْ آَيَاتِهِ وَيُزَكِّيهِمْ وَيُعَلِّمُهُمُ الْكِتَابَ وَالْحِكْمَةَ وَإِنْ كَانُوا مِنْ قَبْلُ لَفِي ضَلَالٍ مُبِينٍ (3)

وَآَخَرِينَ مِنْهُمْ لَمَّا يَلْحَقُوا بِهِمْ وَهُوَ الْعَزِيزُ الْحَكِيمُ (4)

« Tout ce qui est dans les cieux et tout ce qui est sur la terre glorifient Allāh, le Souverain, le Très-Saint, le Puissant, le Sage. C’est Lui Qui a suscité parmi les Illettrés un Messager qui est des leurs, qui leur récite Ses Signes, et les purifie, et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu’ils eussent été auparavant dans un égarement manifeste. Et Il le suscitera parmi d’autres des leurs qui ne se sont pas encore joints à eux. Il est le Puissant, le Sage. » (Le Saint Coran, chapitre 62, versets 2 à 4). Au cours de la première période de l’histoire de l’Islam, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) a transformé le monde grâce au Saint Coran. Il est apparu parmi des incultes, des hommes qui étaient prêts à s’entre-tuer pour des moindres broutilles. Il leur a récité les signes de Dieu, les a purifiés. De ces ignorants il en a fait des êtres cultivés et instruits et par la suite il les a transformés en hommes de Dieu. L’avènement du Messie Promis (a.s) est une grâce divine ; ce serviteur parfait du Saint Prophète Muhammad (s.a.w) nous a offert des perles de sagesse tirées du Saint Coran.

La nécessité du Saint Coran

Expliquant la grandeur du Saint Coran le Messie Promis (a.s) déclare : « Les prêtres se trompent en disant que le Saint Coran n’apporte rien de nouveau à ce que dit la Torah à propos de l’unicité [de Dieu] et des [autres] commandements. Le simple d’esprit se leurre en croyant que la Torah évoque déjà l’unicité [de Dieu], les commandements concernant Son adoration et les droits [qui reviennent aux hommes], et que, par conséquent, le Saint Coran n’est pas une nouveauté. Celui qui n’a pas médité profondément sur la parole de Dieu se trompe certainement. Il est évident qu’il y a un nombre important de faits concernant le divin dont on ne trouve pas trace dans la Torah ; celle-ci n’évoque pas non plus les aspects subtils de l’unicité [de Dieu].

Le Coran nous fait comprendre que l’unicité [de Dieu] ne signifie pas uniquement répudier le culte des idoles, des hommes, des animaux, de la matière, des corps célestes ou de satan. Il explique que celle-ci est divisée en trois parties. La première concerne le commun des hommes, ceux qui veulent tout simplement se protéger de la colère de Dieu. Le deuxième niveau concerne la crème [des croyants], ceux qui par rapport aux premiers veulent se rapprocher davantage de Dieu. Le troisième niveau concerne la crème de la crème [des croyants] ceux qui veulent atteindre le plus haut degré de perfection dans cette proximité [avec Dieu].

Le premier échelon de l’unicité [de Dieu] est de se détourner de l’adoration de tout être créé et de tous ceux aux pouvoirs limités, qu’ils soient sur terre ou dans les cieux. Le deuxième échelon est de comprendre que seul Dieu détient le pouvoir dans tout ce que l’on entreprend pour soi-même ou pour les autres ; et de ne pas dépendre à tel point sur les moyens que d’en faire des partenaires de Dieu ; comme par exemple dire que sans M. X. j’aurais subi des pertes ou sans M. Y. j’aurais été détruit. Si l’on prononce ces paroles avec l’intention d’accorder quelque importance à M. X ou à M. Y ce sera du shirk (polythéisme).

Le troisième échelon de l’unicité [de Dieu] est d’annihiler les intérêts de son âme pour l’amour de Dieu et de fondre son être dans la grandeur de Dieu. La Torah évoque-t-elle tous ces aspects de l’unicité [de Dieu] ? De même, elle n’évoque que sommairement le paradis et l’enfer. La Torah ne mentionne pas en détail non plus tous les attributs de Dieu. Les chrétiens auraient peut-être pu éviter le malheur de la déification d’un homme si la Torah contenait un chapitre à l’instar de la sourate Al-Ikhlas : Dis : « Il est Allāh, l’Unique ; Allāh l’Indépendant et Celui Que tous supplient. Il n’engendre pas, ni n’est-Il engendré ; et nul n’est semblable à Lui. » La Torah n’explique pas non plus tous les aspects des droits alors que le Saint Coran en a fait mention à la perfection.

À titre d’exemple il déclare : « En vérité, Allāh enjoint la justice et la bienfaisance envers autrui, et de donner pour Sa cause comme on le fait à des parents proches ; » (Le Saint Coran, chapitre 16, verset 91). C’est-à-dire que Dieu vous enjoint d’être juste et équitable, que vous soyez bienveillants envers autrui, est de servir les autres comme s’ils étaient vos proches. Ainsi votre sympathie pour l’humanité doit être naturelle, à l’instar de celle qu’éprouve une mère pour son enfant. Vous ne devez pas être motivés par l’intention de faire étalage des faveurs accordées. La Torah n’a pas non plus prouvé l’existence de Dieu, Son unicité et Ses attributs parfaits par des arguments logiques. Le Coran, quant à lui, a démontré, preuves à l’appui, [la justesse de] sa doctrine, l’importance de la révélation et du prophétat. Il a traité chaque question sous un angle philosophique facilitant ainsi la tâche de ceux en quête de vérité. Tous ces arguments ont été énoncés si parfaitement dans le Saint Coran, que personne n’est à même à produire une preuve ­- concernant par exemple l’unicité de Dieu – que l’on n’y trouve pas.

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Une autre raison importante de l’existence du Saint Coran est que les Écritures sacrées du passé – la Torah de Moïse et les Évangiles ­– ont été envoyées à un peuple particulier, les enfants d’Israël. Ces Écritures annoncent clairement qu’elles ne s’adressent pas à l’humanité dans son ensemble mais uniquement aux enfants d’Israël. Mais le Coran a comme objectif la réforme de toute l’humanité ; il ne s’adresse pas à un peuple spécifique, il annonce sans ambiguïté qu’il a été révélé pour tous les hommes et il a comme but la réforme de chacun. » (Kitabul Bariya, Ruhani Khazain, volume 13, pages 83 à 85).

Campagne pour l’Islam et le Coran

Afin de mériter le titre de « Akharine » les ahmadis vont devoir vivre selon les préceptes du Saint Coran ; c’est ainsi qu’ils pourront dans la pratique montrer au monde cet enseignement éclairé que d’aucuns condamnent. Sa Sainteté avait cité l’exemple de la Jama’at de l’Allemagne qui avait organisé plusieurs expositions sur le Saint Coran en des lieux ouverts au public et même dans des salles d’églises. Cette campagne a eu un effet positif et une bonne couverture médiatique mais les autres Jama’at n’ont pas suivi leur exemple en dépit des conseils du Calife. Si la Jama’at des États-Unis d’Amérique avait organisé une telle campagne, les médias, qui sont ces temps-ci intéressés par l’Islam, auraient entendu un autre son de cloche. Il est vrai que la Jama’at des États-Unis a fait des efforts conséquents pour présenter le message de paix que prône l’Islam ; ils ont aussi organisé des séminaires, distribué des dépliants sur une grande échelle. Ils ont eu une bonne couverture médiatique certes, mais ils doivent aussi organiser ces expositions. Puisque l’Islam a mauvaise presse ces temps-ci, les gens hésiteront à venir visiter une exposition organisée dans une mosquée ; louer des salles à l’extérieur serait plus approprié.

La Jama’at doit profiter de cet intérêt qu’ont les médias pour l’Islam ; et dans la plupart des cas ils disent des choses positives à propos de la communauté. La Jama’at Ahmadiyya participe certes dans de grandes expositions ; mais puisqu’il s’y trouve aussi d’autres stands, celui de la Jamaat n’attire pas grand monde. D’où la raison d’organiser des expositions consacrées entièrement au Saint Coran où l’on pourra faire connaître ses préceptes à travers des affiches et d’autres présentations.

Le concept du Jihad évoqué dans le Saint Coran est condamné à tort et à travers par nombre de critiques qui omettent d’expliquer dans quelle situation la lutte armée est permise en Islam. Là où Dieu a donné la permission aux musulmans de prendre les armes Il leur enjoint aussi de protéger les chrétiens, les juifs et les adeptes des autres religions. Il n’a jamais été question de la protection des musulmans uniquement. Ainsi, seule la Jamaat Ahmadiya pourra arrêter la campagne anti-Islam qui a aujourd’hui le vent en poupe ; mais cela demandera des efforts soutenus de la part des ahmadis.

Le Coran prône la justice et l’équité

Comme évoqué plus haut, l’Islam accorde une grande importance à l’équité et à la justice. Le Coran enjoint aux croyants de faire preuve de bienveillance à l’égard de ceux qui n’ont pas pris les armes contre eux :

لَا يَنْهَاكُمُ اللَّهُ عَنِ الَّذِينَ لَمْ يُقَاتِلُوكُمْ فِي الدِّينِ وَلَمْ يُخْرِجُوكُمْ مِنْ دِيَارِكُمْ

أَنْ تَبَرُّوهُمْ وَتُقْسِطُوا إِلَيْهِمْ إِنَّ اللَّهَ يُحِبُّ الْمُقْسِطِينَ

« Allāh ne vous interdit pas d’être bienveillants, et d’agir équitablement envers ceux qui ne se sont pas battus contre vous à cause de votre religion, et qui ne vous ont pas chassés de vos habitations. Assurément Allāh aime ceux qui sont équitables. » (Le Saint Coran, chapitre 60, verset 9)

Même l’ennemi doit recevoir un traitement équitable de la part des musulmans ; l’hostilité a ses limites et les croyants ne doivent pas commettre les mêmes infamies dont sont coupables leurs adversaires :

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آَمَنُوا كُونُوا قَوَّامِينَ لِلَّهِ شُهَدَاءَ بِالْقِسْطِ

وَلَا يَجْرِمَنَّكُمْ شَنَآَنُ قَوْمٍ عَلَى أَلَّا تَعْدِلُوا اعْدِلُوا هُوَ أَقْرَبُ لِلتَّقْوَى وَاتَّقُوا اللَّهَ

إِنَّ اللَّهَ خَبِيرٌ بِمَا تَعْمَلُونَ

Ô vous qui croyez ! Soyez fermes dans la cause d’Allāh en portant

témoignage avec justice. Et ne laissez pas l’hostilité d’un peuple vous inciter à agir autrement qu’avec justice. Soyez toujours équitables, car l’équité est plus près de la piété. Et craignez Allāh. Assurément, Allāh est Très-Conscient de ce que vous faites. (Le Saint Coran, chapitre 5, verset 9)

Le Saint Coran enjoint aussi les croyants d’être bienveillants envers l’humanité toute entière afin qu’ils puissent être les garants de la paix dans la société :

وَاعْبُدُوا اللَّهَ وَلَا تُشْرِكُوا بِهِ شَيْئًا وَبِالْوَالِدَيْنِ إِحْسَانًا

وَبِذِي الْقُرْبَى وَالْيَتَامَى وَالْمَسَاكِينِ وَالْجَارِ ذِي الْقُرْبَى وَالْجَارِ الْجُنُبِ

وَالصَّاحِبِ بِالْجَنْبِ وَابْنِ السَّبِيلِ وَمَا مَلَكَتْ أَيْمَانُكُمْ

إِنَّ اللَّهَ لَا يُحِبُّ مَنْ كَانَ مُخْتَالًا فَخُورًا

Et adorez Allāh et ne Lui associez rien et témoignez de la bonté envers les parents, les proches parents, les orphelins et les indigents, le voisin qui vous est apparenté, et le voisin qui vous est étranger, et le compagnon qui est à votre côté, le voyageur, et ceux que vos mains droites possèdent. Assurément, Allāh n’aime pas les gens orgueilleux et vaniteux. (Le Saint Coran, chapitre 4, verset 37)

Le professeur Saleh Alahdine

À la fin de son sermon Sa Sainteté a évoqué le décès du professeur Saleh Alahdine grand érudit de la communauté ; il occupait au moment de sa mort le poste de président de la Sadr Anjuman Ahmadiyya de Qadian. Le professeur Alahdine avait complété son doctorat en astronomie et astrophysique en 1963 à l’université de Chicago aux USA. Il avait écrit plus de 50 articles scientifiques dans diverses revues internationales. Il avait aussi reçu plusieurs prix internationaux et nationaux. Ses sujets de prédilection étaient la dynamique des galaxies et les éclipses lunaires et solaires. Il avait fait plusieurs discours et écrit plusieurs articles sur l’apparition des éclipses lunaires et solaires, des signes en faveur de l’avènement de l’Imam Mahdi. Il avait le don particulier de déduire ses articles scientifiques sur les versets du Saint Coran. Il était aussi l’auteur de nombreux livres sur la science, l’existence de Dieu, la prophétie sur les éclipses solaires et lunaires. Il avait aussi occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de la communauté.

Malgré ses réussites dans le domaine de la science, le professeur Alahdine était d’une grande simplicité et d’une grande piété. Il avait aussi mémorisé le Saint Coran intégralement dès son jeune âge. Lorsqu’il faisait face à une difficulté il se tournait immédiatement vers Dieu. La modestie et l’humilité étaient des parties intégrantes de sa personnalité. Malgré de son âge avancé il faisait des efforts considérables pour maintenir le contact avec des collègues scientifiques afin de leur présenter le message de l’Islam et de l’Ahmadiya. Il voulait mettre sur pied une base de données concernant la visibilité de la lune à l’œil nu et il disait que les progrès des musulmans dans le domaine du calcul reposaient sur leur étude des cycles lunaires.

Seith Abdullah Alahdine, le grand-père du professeur Alahdine était le premier ahmadis de sa famille. Le deuxième calife louait la sincérité et l’esprit de sacrifice de Seith Abdullah Alahdin en disant qu’il désirait que les autres grands commerçants ahmadis le prennent en exemple.

Sa Sainteté a aussi évoqué le décès du colonel Mohammad Said. Il était à la retraite et occupait le poste de Missionnaire à titre honorifique à Calgary et à Vancouver au Canada. Il a aussi occupé plusieurs postes au sein de la communauté et avait aussi œuvré pour la circulation du Saint Coran en français et en gurmukhi au Québec.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication de ce résumé)