Sermons 2015

Parcours des convertis à l’Islam Ahmadiyya – sermon du 03-04-2015

hadrat-khalifatul-massih-al-khamis
Cinquième Calife de la Communauté Ahmadiyya en Islam

Sermon du vendredi 03 avril 2015, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul Futuh à Londres.

Quelqu’un évoqua les grâces divines et le soutien de Dieu [en faveur de la communauté] lors d’une marche en compagnie du Messie Promis (a.s.), suite à quoi ce dernier observa : « Allah ne cesse de faire briller au grand jour la vérité, Il accorde à cette communauté un grand soutien. Or, [nos adversaires] ne veulent point ouvrir les yeux [face à cette réalité] […] Dans une de ses lettres l’un des leurs avoua qu’ils avaient tout tenter à mon encontre mais qu’ils ne pouvaient expliquer le succès que je remportais dans chaque domaine. »

Ce n’était là que le résultat des promesses faites par Allah au Messie Promis (a.s.) : dans le passé, et aujourd’hui encore, l’ennemi a remué ciel et terre [afin d’arrêter] le progrès de cette communauté. Or, celle-ci, par la grâce de Dieu, n’a cessé de progresser. Là où les ennemis ont tenté de réprimer ou d’exterminer les ahmadis, Allah a, d’une part, accru le niveau de leur sacrifice et d’autre part Il a ouvert de nouvelles voies pour le progrès de l’Ahmadiyya, des voies que nous n’aurions pas pu ouvrir par nos seuls efforts. Il n’y a point de doute que l’Ahmadiyya est une plante mise en terre par la main de Dieu, une plante qui, suite aux promesses divines, grandira, fleurira et portera ses fruits, insha Allah.

Pour le sermon d’aujourd’hui je présenterai des récits qui mettent en exergue les faveurs divines et la manière dont Allah ouvre les cœurs et transmet le message de l’Ahmadiyya [aux autres].

Le missionnaire de la djama’at du Niger rapporte : « Nous avions, lors d’une campagne de prédication, emprunté une voie en terre battue pour transmettre le message de l’Ahmadiyya [aux habitants des villages qui longeaient la route]. Trois jours après les habitants du village Gitahiti nous ont arrêté lors de notre voyage retour. « Nous vous attendions. Partez à la rencontre de notre Imam » nous ont-ils dit. « Donnez-nous les formulaires de la bai’ah à remplir, a insisté l’Imam, nous désirons tous adhérer à la communauté Ahmadiyya. Allah nous a convaincu et nous n’avons point de doute quant à la véridicité de cette djama’at. Quand vous êtes partis d’ici [la première fois] le grand Imam wahhabite de Marawi, un village d’à côté, nous a visités avec sa délégation. Il ne cessait de répéter que les ahmadis sont des mécréants et que [nous avions commis une grosse erreur] en les accueillant dans notre mosquée et en leur donnant la parole. Je leur ai répliqué que c’est en cela que se trouve la différence entre vous et les ahmadis. Ces derniers, quant à eux, n’ont cessé de parler du Coran et des hadiths tant qu’ils étaient là. Si ces propos des ahmadis sont de la mécréance en ce cas nous voulons être des mécréants comme eux.  »

Le grand mollah est retourné déconfit et les gens du village insistaient dans leur volonté de remplir le formulaire de la bai’ah. Le missionnaire n’en n’avait pas sur lui. Nombre de personnes ont embrassé l’Ahmadiyya et par la grâce de Dieu une grande djama’at a été établie [dans ce village].

Le missionnaire de Batora de la Tanzanie rapporte que grâce aux efforts d’un certain Souleymane Jumma, ils ont pu établir une djama’at dans un village situé à 35 kilomètres de la ville. Souleymane Jumma y a distribué quelques dépliants de la communauté grâce auxquels certaines personnes ont embrassé l’Ahmadiyya. Suite aux visites incessantes du moallim, d’autres personnes se sont jointes à l’Ahmadiyya et leur nombre n’a cessé de croître. Les ahmadis sont pauvres, certes, mais ils sont emplis de foi. Ils ont construis, par leurs maigres moyens, une mosquée dans leur village et ils contribuent aussi dans les fonds de la communauté.

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L’Amir Saheb du Mali relate que M. Adam Tankara, un grand Imam de la communauté Tidjani a embrassé l’Ahmadiyya. Il écoutait, bien avant sa conversion, et ce pendant fort longtemps, les cassettes et la radio de la djama’at. Par la grâce d’Allah nous avons nombre de stations FM au Mali qui couvrent chacune un périmètre d’une centaine de kilomètre environs, nous permettant ainsi de prêcher notre message sur une grande échelle. Le père de M. Adam Tankara était lui aussi un grand Imam Tidjani : il avait converti les habitants de 93 villages animistes en musulmans. Dans un rêve le père de l’Imam Adam Tankara l’a informé que l’Ahmadiyya repose sur la vérité et qu’il devait entreprendre de grands efforts pour répandre son message.

Après avoir embrassé l’Ahmadiyya Adam Tankara a visité un village dont les habitants s’étaient convertis à l’Islam grâce à son père. L’Imam de ce village, qui avait 87 ans, était l’ami proche du défunt. Il avait entendu le message de l’Ahmadiyya à la radio, il l’avait accepté et a conseillé Adam Tanakara d’entreprendre de grands efforts pour répandre son message. Il a répété les mêmes propos qu’Adam Tankara avait entendus de la bouche de son père dans son rêve. Suite à ses efforts 3400 personnes ont embrassé l’Ahmadiyya par la grâce de Dieu.

Ils avaient visité un autre village où ils croyaient qu’il n’y avait pas d’Ahmadis. Quelques habitants du village ont ramené de chez eux des photos du Messie Promis (a.s.) et du Calife ainsi que quelques dépliants. « Quand vous avez commencé à présenter votre message, nous avons compris que vous appartenez à la même djama’at qu’évoquait notre défunt frère, Gaso Fofana, ont-ils relaté. Il était parti au Ghana où il a embrassé l’Ahmadiyya. Il s’était ensuite établi à Bobo-dioulasso avant de venir nous rencontrer en 2010. Il nous offrit ces photos et ces ouvrages avant de mourir ici des suites d’une maladie. Aujourd’hui Allah a fait venir dans notre village la même djama’at dont notre frère nous présentait le message. » C’est ainsi qu’un millier de personne ont embrassé l’Ahmadiyya ce jour-là par la grâce d’Allah.

Le moallim de la région de Jima relate ceci : « Un jour un ahmadi du nom de Abdus Salam Traoré visita un village voisin [du sien] où les habitants se plaignirent de la sécheresse. « Si votre djama’at est vraie, priez pour que la pluie tombe. S’il pleut c’est que vous jouissez du soutien divin. » Abdus Salam Traoré, tout en larmes, supplia Allah en ces termes : « O Allah fasse qu’il pleuve afin de prouver que Ton Mahdi est vrai ! » Il raconte que des nuages se formèrent dans le ciel après ses supplications, qu’il y eut une pluie diluvienne et qu’il y avait partout des flaques d’eau. Le village tout entier embrassa l’Ahmadiyya.

C’est ainsi qu’Allah montre des signes. Or, il n’est point nécessaire qu’Il en montre en chaque endroit. Etant donné que les habitants de ce village étaient de bonne nature, Allah a voulu les guider grâce à ce signe.

Feu Yusuf Edusei Saheb était un de nos missionnaires au Ghana. Il raconte qu’on demanda à un ahmadi du nom d’Abdullah de prier en faveur de la pluie. M. Abdullah annonça que sa prière sera exaucée étant donné qu’il présentait le message de l’Ahmadiyya. Il pleuvra pendant la nuit, avait-il assuré. Cette même nuit, par la grâce d’Allah, vers une heure du matin, il une pluie diluvienne arrosa la région. Grand nombre de personnes embrassèrent l’Ahmadiyya après avoir vu ce signe.

L’Amir Saheb de la djama’at de la Côte d’Ivoire relate qu’une nouvelle convertie du nom de Fatima raconte qu’elle ressentait une vraie paix intérieure après avoir embrassé l’Ahmadiyya, grâce à laquelle elle connut l’Islam véritable. Suivre les préceptes de l’Islam devint pour elle une tâche facile ; elle abandonna toutes les innovations, car l’Ahmadiyya présentait les véritables valeurs de l’Islam. « Je promets de me cramponner à l’Ahmadiyya jusqu’à la fin de ma vie » disait la sœur Fatima.

La vraie bai’ah signifie suivre les véritables préceptes de l’Islam. Il n’est d’aucune utilité de prêter, verbalement, allégeance [au Messie Promis (a.s.)] ou de se proclamer ahmadi. Un ahmadi sincère doit éviter tout type d’innovation et suivre les véritables enseignements de l’Islam. Les nouveaux ahmadis sont animés de ces sentiments ; il sied aux anciens, dont certains sont parfois négligents, d’être animés des mêmes sentiments et de les perpétuer. Sinon les nouveaux venus pourraient fort bien être amené, tôt ou tard, à être leurs maîtres.

Un nouveau converti de la Côte d’Ivoire, M. Touré Alouli raconte qu’après avoir fait la bai’ah, il progressa dans sa spiritualité, ressentit un grand plaisir dans ses Salat. Sa conduite s’améliora et il lui était facile de pratiquer l’Ahmadiyya, l’Islam véritable. La connaissance qu’offrait l’Ahmadiyya augmenta son savoir. Ces gens qui habitent dans ces contrées éloignées réforment leur conduite et établissent un lien avec Dieu quand ils acceptent l’Ahmadiyya. Il incombe aussi à tout ahmadi d’œuvrer en ce sens.

Le missionnaire en charge de la djama’at de la Guinée Conakry rapporte qu’un certain M. Sylla visita le centre de la djama’at afin de demander de l’aide pour la construction d’une mosquée. Le missionnaire lui parla longuement de l’avènement du Messie Promis (a.s.) après quoi M. Sylla déclara qu’il avait compris [la vérité] et invita le missionnaire à visiter son village pour présenter le message de l’Ahmadiyya. Par la grâce d’Allah son village tout entier et les habitants de cinq villages avoisinants embrassèrent l’Ahmadiyya. M. Sylla raconte : « Depuis que j’ai accepté le Messie Promis (a.s.) je ressens en moi un changement spirituel, chose que je n’ai jamais ressenti auparavant et dont j’étais à la recherche depuis plusieurs années. » Par la grâce de Dieu, il a dédié ses deux enfants qui étudieront à la Jamia Ahmadiyya de la Sierra Leone.

Un missionnaire du Bénin rapporte qu’un prêtre chrétien passa devant la mosquée en construction de la Communauté Ahmadiyya. Il en fit les éloges et demanda à M. Ishaq, notre Moallim, à qui elle appartenait. Ayant reçut sa réponse il commenta : « J’ai entendu le message de l’Ahmadiyya quand j’étais à Savalou. Les ahmadis sont des gens sincères ; vous avez choisi la bonne religion, il vous incombe à présent de le suivre au mieux de vos capacités. » Le moallim lui demanda : « Si vous croyez que c’est la vraie religion, pourquoi ne pas y adhérer ? » Le prêtre répondit : « L’Ahmadiyya, c’est-à-dire l’Islam, est certainement la vraie religion. Suivez-la, je suis, quant à moi, contraint [de suivre la mienne]. Mais il n’y pas de doute que vous êtes sur le droit chemin. »

Or, il en est de ces prêtres qui n’ont pas peur du monde ou qui ne sont pas sujets à des contraintes : Allah ouvre les cœurs de ceux-là.

Un prêtre chrétien qui accepta l’Ahmadiyya au Congo, apporta, en sa personne de grands changements. Il raconte : « J’ai officié en tant que prêtre pendant des années et j’ai enseigné la religion aux autres. Mais je n’ai trouvé nulle part ailleurs la félicité et la proximité divine que j’ai découvertes en l’Ahmadiyya. L’Ahmadiyya est maintenant tout pour moi. »

Une ahmadie de l’Algérie avait vu en rêve qu’un Sheikh visita sa maison pour enseigner l’Islam à ses enfants. Cela eu un effet très positif sur l’atmosphère qui régnait à la maison et ils vouaient, dans ce songe, un grand respect à l’égard de ce Sheikh. Un jour tandis sa fille changeait de chaîne, elle tomba sur la MTA. On passait à l’écran la photo du Calife. La dame en question était fort ravie : c’était lui qu’elle avait vu dans son rêve. Elle commença à suivre régulièrement les émissions de la MTA : elle comprit que l’Imam Al-Mahdi était venu et embrassa l’Ahmadiyya en novembre 2013.

« Après ma bai’ah tous les soucis et les peines que j’avais se sont transformés en joie.

En raison de l’influence néfaste de la société j’avais peur pour l’éducation morale et spirituelle de mes enfants : l’atmosphère de la djama’at et l’éducation qu’elle offre ont fait disparaître cette crainte. »

Les nouveaux venus tirent profit de l’environnement de la djama’at. Que les anciens se souviennent que c’est en y plaçant leurs enfants et en servant d’exemples qu’ils pourront leur impartir une bonne éducation. La dame citée plus haut disait que ses soucis avaient disparu parce qu’elle avait tenté de se réformer.

Notre missionnaire du Congo rapporte qu’un ahmadi de la ville de Kinzau-Mvuete vit, dans un rêve, que lui ainsi que d’autres personnes avaient changé de Qibla lors de leur Salat. Il n’avait pas encore saisi le sens de ce rêve tant qu’il n’avait pas reçu, par un moyen quelconque, un dépliant de la djama’at. Une personne de sa région parcourut 260 kilomètres afin d’apprendre davantage sur l’Ahmadiyya au centre régional de la djama’at. Par la suite un de nos moallim visita leur village où il leur présenta le message de l’Ahmadiyya, l’Islam véritable. Celui qui avait vu le songe indiqua aux autres que son rêve s’appliquait à l’Ahmadiyya : lui et dix-sept autres personnes se joignirent à la djama’at par la suite. La Communauté organisa des campagnes de tabligh et des camps médicaux dans la région. Un étudiant en médecine embrassa l’Ahmadiyya le même jour et offrit son lopin de terre pour qu’on y construise une mosquée. Par la grâce de Dieu la djama’at ne cesse de progresser dans cette région : d’autres personnes se sont jointes à l’Ahmadiyya.

Les musulmans ahmadis n’ont pas d’autre Qibla que celle de autres musulmans : son rêve signifiait qu’il était essentiel de changer la Qibla du cœur et qu’il devait se consacrer en toute sincérité à l’adoration de Dieu. L’ibadah ne signifie guère se contenter de se tourner dans la direction de la Mecque : il faudra se consacrer sincèrement à l’adoration d’Allah le Très-Haut et tenter de saisir la réalité de Sa personne.

Le missionnaire en charge de la djama’at de la Guinée raconte que grâce aux efforts incessants de la djama’at les habitants d’un grand village situé à deux cents kilomètres de la capitale Conakry acceptèrent tous l’Ahmadiyya. Ceux des villages avoisinants se joignirent aussi à la djama’at.

« Etant donné le nombre important d’ahmadis nous sommes partis dans la région afin d’y établir le système de la djama’at. Quand le chef du village a su nos intentions il était prêt à tout nous offrir, la mosquée, voire le village en entier », raconte le missionnaire en charge.

« L’Ahmadiyya est pour nous un trésor inestimable. Nos yeux se sont ouverts et nous avons découvert le véritable visage de l’Islam », a déclaré le chef du village.

L’Amir Saheb de la djama’at du Congo rapporte qu’un habitant de Lubutu, une région très éloignée [de Kinshasa, la capitale], avait reçu le message de la djama’at par l’entremise d’un dépliant : il contacta le centre grâce à l’adresse email inscrit dessus. L’Amir Saheb envoya un missionnaire, M. Mustapha Muhammad, dans la région. Il y passa trois mois pour y transmettre le message de l’Ahmadiyya : il contacta les autorités et organisa des sessions de questions / réponses avec les musulmans et les chrétiens. Plus de 60 personnes embrassèrent l’Ahmadiyya par la grâce d’Allah. Un des leur parcourut 600 kilomètres en juin 2014 pour assister à la Jalsa.

Ceux qui habitent en Europe ou dans les pays développés diront qu’il a parcouru cette distance en 6 heures. Là où il n’y pas de routes ou de moyens de transport ce voyage est extrêmement difficile. D’ailleurs il n’y pas beaucoup routes praticables au Congo en raison du nombre important de fleuves. Ce nouveau ahmadi parcourut 300 kilomètres par bateau et le reste du voyage sur une bicyclette qu’il avait emprunté à un ami, étant donné qu’il n’avait pas les moyens de se payer les frais du voyage. La bicyclette était dans un piteux état et il parcourut ce voyage au prix de grandes difficultés : chose que les gens d’Europe ne pourront même pas imaginer. Le missionnaire raconte que vu l’état de la bicyclette il est tout à fait inimaginable qu’il ait pu accomplir un aussi long voyage. C’est la grâce divine qui fait ainsi progresser les nouveaux convertis dans leur foi.

Le missionnaire de la région de Lungi raconte que certains individus voulaient embrasser l’Ahmadiyya, mais qu’ils refusèrent de le faire suite aux campagnes anti-ahmadi lancées par un Mollah qui avait étudié en Arabie Saoudite et qui jouissait d’une grande renommée. On invita l’Imam en question à la Jalsa Salana : il vint, écouta les discours et le deuxième jour il se présenta au missionnaire en charge en compagnie de quelques personnes de sa région. Il déclara devant tout le monde : « Je jure au nom d’Allah que la djama’at Ahmadiyya est vraie. Jamais je ne m’opposerai à elle à l’avenir. Au contraire je dis à ceux qui veulent s’y joindre qu’ils sont libres de le faire. »

Ainsi il existe aussi des oulémas de nature pieuse : il n’y a pas uniquement ceux qui corrompt la foi des autres.

M. Hafiz Muhammad de l’Italie raconte qu’il était ahmadi de cœur depuis environs 6 mois après avoir suivi l’émission qui était diffusé en direct sur la MTA de Kababir. « Je vis tout seul. Je ne peux décrire ma joie d’avoir pu reconnaître la vérité. Je suis moi-même un signe de la véracité du Messie Promis (a.s.). En 2008 je suis tombé pour la première fois sur la MTA. On y diffusait une émission sur les versets abrogés du Coran. Je ne connaissais rien des ahmadis ou de l’Imam Al-Mahdi. J’ai aussi suivi une émission d’Al-Hiwar Ul Mubashir sur la réalité des djinns. Grâce à cette émission j’ai compris que l’Ahmadiyya est vraie. En 2013, j’ai regardé une émission sur la survie de Jésus sur la croix et sa mort naturelle. J’étais à ce point convaincu de la véracité de l’Ahmadiyya que je n’avait pas d’autre choix que faire la bai’ah.

M. Abdul Hakim de l’Algérie rapporte qu’il se joignit à l’escouade de la protection civile en réaction aux attentats perpétrés par des groupes islamistes. Ces derniers semaient la terreur dans le pays, tuaient des innocents et pillaient la population. Tous ces groupes terroristes qui se revendiquent de l’Islam commettent les mêmes exactions. M. Abdul Hakim rapporte que sa mission était de protéger les biens des populations. « J’étais bien loin de l’Islam. Mais je priais qu’Allah nous fasse sortir de ce marasme. Je m’étonnais qu’un musulman puisse entretenir l’intention de tuer un autre musulman, au nom du Jihad, au nom de l’Islam. Quand l’Imam Mahdi viendra, va-t-il commanditer ces tueries ? Comment les musulmans, en dépit de leurs dissensions et du fait qu’ils se qualifient mutuellement de mécréants vont-ils se réunir sous la bannière de l’Imam Al-Mahdi ? J’ignorais qu’un de mes amis du nom d’Abbas était ahmadi. Lors d’une rencontre il me présenta des commentaires du Coran, commentaires que j’entendais pour la première fois : ils étaient logiques et convaincants. Il me parla de l’avènement du Mahdi en Inde, du savoir divin grâce à laquelle il triompha des grands prêtres et le fait que sa djama’at est en train de perpétuer ses œuvres. Je ressentais que Dieu avait exaucé mes prières et j’ai rempli sur-le-champ le formulaire de la bai’ah. Quelques jours après j’ai vu dans un rêve que je marchais dans l’obscurité. Un saint homme m’a pris par la main et nous nous sommes dirigés vers le rivage où nous attendait quelqu’un d’autre tout près d’une embarcation. Nous y sommes montés tous les trois : celui qui m’avait accompagné jusqu’au littoral était le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et l’autre était l’Imam Al-Mahdi et le Messie Promis. Nous nous sommes approchés d’un navire et ils me dirent d’y prendre place et de me joindre à ses passagers qui sont, m’ont-ils dit, mes véritables parents. »

M. Abdul Aziz du Maroc raconte : « Je suis professeur d’histoire et de géographie. En dépit d’innombrables faveurs que Dieu m’avait conférées, je vivait dans le vice et le péché jusqu’au jour où je prêta allégeance au Messie Promis (a.s.). Je commençai à lire ses ouvrages : ses paroles étaient le remède de mes plaies, la guérison de mon âme. Je me souciais de la purification de mon âme et j’écrivis au Calife pour qu’il prie pour moi afin que je sois du nombre des véridiques.

Le président de la djama’at du Japon nous présente un exemple du soutien divin que reçoit la djama’at suite aux martyres des ahmadis. Immédiatement après le sermon dans lequel j’avais évoqué le martyre de Khalil Ahmad Saheb de Sheikhupura, un japonais qui était en contact avec la djama’at depuis quelque six mois téléphona au centre et exprima le désir de se joindre à l’Ahmadiyya.

L’Amir Saheb de la province de Yadgir [en Inde] relate qu’un jeune hindou du nom de Manjunat avait un ami ahmadi. Un jour il lui emprunta son cahier sur lequel était inscrit « Vive l’humanité ! Amour pour tous, haine pour personne ! » Ces phrases eurent un effet profond sur Manjunat : en ces temps où règne le chaos il ne peut y avoir de plus beau message, s’est-il dit. Il demanda à connaître davantage à propos de l’Ahmadiyya : on lui offrit des ouvrages de la djama’at. Après une étude poussée il compris que la djama’at Ahmadiyya était structurée, qu’elle suivait la voie de la vérité, qu’elle oeuvrait en faveur de la paix dans le monde, et qu’elle faisait de son mieux pour servir l’humanité. Son cœur était satisfait et il fit la bai’ah en mars 2014.

Ainsi les ahmadis ne doivent pas se contenter de lancer des slogans. Leur conduite doivent s’y conformer : car c’est là un moyen pour accomplir le Tabligh. Se contenter de présenter ses enseignements n’aura pas d’effet sur les autres : quand les autres verront vos œuvres c’est là qu’ils se tourneront vers vous. Les ahmadis ont à ce sujet de lourdes responsabilités à porter.

Le missionnaire de la Bosnie rapporte que le nombre de personnes présentent pour la prière de Fajr a augmenté suite aux sermons que j’avais prononcé l’année dernière sur la réforme de la conduite. En dépit du froid et de la neige des nouveaux ahmadis, qui habitent dans des régions montagneuses et difficiles d’accès parcourent une dizaine de kilomètres pour assister à la prière [en commune à la mosquée].

Un ahmadi de la Macédoine raconte : « Ma femme ne portait pas le voile auparavant. Elle était présente pour la Jalsa Salana en Allemagne et écouta le discours du Calife adressée aux dames. J’en remercie le Calife, car après son discours elle a commencé à porter le voile, elle suit fermement la voie de l’Ahmadiyya et ne cesse de progresser dans sa foi. »

Il y a de nouvelles ahmadies qui s’étaient écartées auparavant de l’Islam. Lorsqu’elles acceptent l’Ahmadiyya elles font de leur mieux pour suivre les véritables enseignements de l’Islam. Nos jeunes filles et jeunes femmes doivent, elles aussi, être vigilantes quant au respect des règles islamiques. Elles doivent mettre en pratique les commandements de Dieu : et la pardah, le respect des règles de la modestie islamique, en est un d’important.

Ce sont là autant de récits qui nous révèlent comment Dieu est en train de guider les uns à travers des rêves, et les autres à travers l’hostilité à l’encontre du Messie Promis (a.s.). Nous avons vu le témoignage d’un prêtre chrétien quant à la véridicité de l’Islam ainsi que la connaissance acquise par ceux et celles qui acceptent le Messie Promis (a.s.), et la réforme de la conduite qui s’ensuit. Est-ce là le fruit des efforts d’un homme ? Non. Tout cela prouve sans nul doute le soutien de Dieu en faveur du Messie Promis (a.s.) ainsi que sa véridicité.

Il est certes malheureux que des musulmans refusent d’accepter les prophéties du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et la vérité : ils préfèrent suivre leurs soi-disant oulémas. Un chrétien, un hindou, un athée ont compris les signes qui prouvent la véridicité de l’Islam et le fait que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) est le dernier des prophètes. Mais les musulmans, au lieu de quémander la direction à Dieu, se tournent vers leurs oulémas pour la chercher, ces mêmes oulémas qui, selon le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), sont la racine de tout ce chaos. En entendant ces récits nous devons prier pour notre foi et celle des nouveaux venus : nous devons aussi prier pour qu’Allah guide la Oummah de l’Islam, que les musulmans acceptent l’Imam des derniers temps afin qu’ils puissent embellir leur vie ici-bas et dans l’Au-delà.

La situation du monde musulman est fort pitoyable. Les leaders commettent des atrocités à l’encontre des populations ; ces dernières se sont soulevées contre les premiers en raison du manque de justice et de direction. Cherchant leurs propres avantages ils se sont tous scindés en différents groupes. Les différentes communautés au sein de l’Islam sont en train de s’entre-tuer. Quand il y avait des heurts entre sunnites et shiites dans le passé l’Etat intervenait pour contrôler la situation et pour établir la paix. Mais à présent les Etats s’immiscent, de leur propre chef, dans le sectarisme. La situation en Iraq, en Syrie et en Libye ne cesse de s’empirer. La situation s’est aussi détériorée en Arabie Saoudite et au Yémen. Prétextant venir en aide au Yémen, l’Arabie Saoudite s’empêtre dans une guerre dont l’issue est incertaine.

Les forces sataniques ont pu affaiblir les musulmans. Auparavant ils s’en prenait directement aux musulmans : maintenant ils les poussent à s’entre-tuer afin qu’ils atteignent leurs objectifs. Les musulmans, quant à eux, ignorent tout de ce qui est en train de se passer. Ils n’arrivent pas à saisir les raisons et les conséquences [de cette situation]. Ils ne comprennent pas non plus pourquoi les musulmans, qui ont accepté le dernier prophète de Dieu, sont-ils empêtrés dans un tel chaos. Pourquoi après avoir atteint les sommités du progrès tous ces pays musulmans sont-ils en train de toucher le fond ?

Il y a un seul moyen pour éviter ce déclin et parcourir de nouveau les voies du succès : c’est d’accepter ce Messie Promis qui est venu lié ceux des derniers temps à l’époque des premiers musulmans. Au lieu de s’empêtrer dans le sectarisme les musulmans doivent s’unir telle une seule nation sous la bannière du Messie et Mahdi Promis. Qu’Allah nous en offre la possibilité. Pour ce faire nous devons prier beaucoup. Qu’Allah nous en offre la possibilité et qu’Il exauce nos supplications.

A la fin de son sermon Sa Sainteté le Calife a évoqué le décès de M. Intisar Ahmad Ayyaz Saheb, fils de Mokarram Iftikhar Ayyaz Saheb. Le défunt était âgé de 51 ans et est décédé au Etats-Unis des suites d’une maladie.

Le Calife a aussi dirigé la prière funéraire de Waseem Ahmad, un jeune étudiant de la Jamia Ahmadiyya de Qadian qui s’était noyé dans la rivière Beas lors d’une sortie. Waseem Ahmad était un élève intelligent et doué de nobles qualités. Qu’Allah accorde patience et persévérance aux membres des familles endeuillées, qu’Il exalte le statut des défunts et qu’Il leur accorde Son pardon.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication de ce sermon)