Sermons 2014

Jalsa Salana et faveurs divines – sermon du 05-09-2014

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Cinquième Calife de la Communauté Ahmadiyya en Islam

Résumé du sermon du vendredi prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, chef spirituel de la Communauté Islamique Ahmadiyya Internationale, le 5 septembre 2014, au Royaume-Uni

Alhamdollilah, la semaine dernière s’était tenue la Jalsa Salana de la djama’at du Royaume-Uni et par la grâce de Dieu ceux qui étaient présents ainsi que ceux qui l’ont suivi [sur la MTA] dans le monde, ont profité de ses bénédictions. Tous ceux qui m’ont rencontré ou qui m’ont écrit à ce propos affirment qu’il y a eu de grandes améliorations dans l’organisation de la Jalsa. Les discours des orateurs étaient bien préparés et regorgeaient de connaissance et de spiritualité.

Lors de mon sermon qui suit la Jalsa Salana j’évoque [en général] les faveurs et le soutien divin dont a été récipiendaire la communauté. Je mentionne aussi les impressions des invités et je remercie par la même occasion les bénévoles. J’attire aussi l’attention [des organisateurs] quant aux manquements [constatés] pendant la Jalsa.

Par la grâce de Dieu l’atmosphère de cette rencontre laisse son empreinte sur toute âme pieuse. Certains invités non musulmans ou non ahmadis y participent avec la seule intention de voir si les bénédictions que les ahmadis attribuent à la Jalsa Salana sont belles et bien avérées. Ils reconnaissent, par la suite, que ce qu’ils ont vu dépasse de loin ce qu’on leur avait dit à ce propos. D’aucuns sont si marqués par la Jalsa Salana qu’ils finissent par faire la bai’ah [et se joignent à la communauté], à l’instar de deux invités de la Russie. D’autres personnes du Guatemala, du Chili et du Costa Rica ont embrassé l’Ahmadiyya après la Jalsa Salana, qui d’ailleurs, les a profondément marqués. Ils racontent que quoiqu’ils n’avaient pas fait la bai’ah pendant la Jalsa Salana, leurs cœurs étaient satisfaits, qu’ils avaient déjà reconnu la vérité et qu’ils avaient vu les faveurs divines pleuvoir sur la djama’at. C’est ainsi que quatre hommes et deux femmes ont prêté allégeance hier (le 4 septembre 2014) après la prière de Zuhr.

Parmi ces derniers il y avait un certain Sami Qadir Saheb qui est d’origine jordanienne et qui fait des affaires au Guatemala. Il raconte : « J’ai vu au cours de la Jalsa Salana cette grande fraternité et affection que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) désirait faire naître en nous. » Il a été profondément touché par l’organisation hors paire de cette rencontre, par la discipline, la sincérité et la sympathie mutuelle des ahmadis. Tout cela était à l’image de ce hadith dans lequel il est dit que la communauté des croyants est à l’image d’un corps : quand un membre souffre, le corps tout entier le ressent. Il a aussi prié pour qu’Allah accorde la meilleure des récompenses à tous les bénévoles.

Un invité du Costa Rica s’est dit, lui aussi, profondément touché par l’organisation excellente et le sens du devoir de tout bénévole qui oeuvrait lors de la Jalsa. Il se disait très content d’avoir pu rencontrer et parler avec des invités de toutes origines et de tout horizons. En participant à la Jalsa il a connu l’Islam véritable et sa foi s’en est retrouvée renforcée. Les conseils du Calife, a-t-il ajouté, s’adresse à tous les musulmans, qu’ils soient sunnites ou chiites.

Une certaine Diana Naima du Costa Rica raconte que sa participation à la Jalsa Salana était pour elle une expérience unique. « La fraternité et l’amour qui embellissaient les relations entre les gens de différentes nationalités et origines m’ont profondément touchée. Je suis sûre et certaine que la djama’at Ahmadiyya va accomplir de grands progrès et que le message d’amour de l’Islam sera transmis par son entremise. »

Cette dame faisait parti de ces invités de l’Amérique centrale qui ont embrassé l’Ahmadiyya. Ainsi la djama’at Ahmadiyya est en train de présenter au monde les beaux enseignements de l’Islam et elle essaye de réunir [l’humanité] sous une seule bannière sans calomnier ou sans critiquer personne. Tous ceux [qui participent] à la Jalsa Salana voient de leurs yeux cette image d’amour qu’elle présente au monde. La sympathie qui existe entre les ahmadis et celle qu’ils démontrent à l’égard des étrangers présente à ces derniers l’image de l’Islam véritable. Cela poussent d’aucuns à se joindre à l’Ahmadiyya ou du moins cela estompe l’effet des critiques colportés sur l’Islam.

A toute époque et aujourd’hui encore Allah nous n’a cesse de nous montrer ces signes, des signes qui prouvent que les enseignements de l’Islam sont pas dépassés et qu’Allah n’a pas abandonné notre djama’at.

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Il y avait au Pakistan une dame non ahmadie qui vivait chez des parents ahmadis quoiqu’elle était farouchement opposée à la djama’at. Elle n’avait jamais assisté à la Jalsa Salana. Mais un jour elle fut contrainte, en raison des circonstances, de visiter Rabwah et ses proches ahmadis lui ont fait voir la Jalsa Salana. Dans le passé elle refusait de visiter Rabwah, car, disait-elle, les habitants de cette ville allaient l’ensorceler. Quand elle a vu toute la logistique en place, écouté les discours et visité les cuisines, elle a fait finalement la bai’ah. Ces faits datent de l’époque du deuxième Calife.

D’ailleurs nous constatons au cours de chaque califat, que tous ceux qui sont venus à la Jalsa sont repartis avec de bonnes impressions ou se sont joints à la djama’at. Ceci sont autant de preuves de la véracité du Messie Promis (a.s.) et du soutien divin dont jouit le Califat de la djama’at Ahmadiyya ; tout cela n’est pas le fruit des efforts humains.

Comme je l’avais souligné la dernière fois, l’atmosphère qui règne au cours de la Jalsa prêche silencieusement le message de l’Islam et de l’Ahmadiyya ; d’ailleurs tout bénévole et tout ahmadi qui y participe est un missionnaire silencieux. Tous les invités non ahmadis constatent de visu le plus grand calme qui y règne : il n’y a aucun heurt et aucune panique, tout ce fait dans la plus grande sérénité, sans qu’il n’y aient de paroles ou d’actions empreintes de dureté. Au contraire, l’on voit partout des visages souriants : des petits enfants aux moins jeunes, en passant par les femmes, tous oeuvrent avec le plus grand dévouement. La djama’at a un profond effet sur tous les invités qui sont témoins de ces faits.

La foi des ahmadis qui participent à la Jalsa pour la première fois fait des progrès fulgurant. Même ceux qui sont présents tous les ans repartent rechargés, en ayant renforcé leur foi et leur piété.

D’aucuns, avec de bonnes intentions, et d’autres, par habitude, tentent de déceler des manquements dans l’organisation de la Jalsa. Cette année-ci ces critiques ont admis, qu’en général, les bénévoles ont fait preuve d’une plus grande courtoisie.

Parmi les invités de marque se trouvait cette année ci M. Boniface Ntwa Boshie Wa, speaker de l’Assemblée provincial de Bandundu, du Congo Kinshasa. Il était venu à la Jalsa pour la toute première fois et a suivi les déroulements de la Jalsa pendant les trois jours. Il était présent dans le chapiteau principal lors des prières et pendant la bai’ah internationale. Il relate en ces termes son expérience : « Les gens se rencontraient pendant la Jalsa comme s’ils se connaissaient depuis des années […] Ceci n’était que sincère affection et [présentent] la vraie religion. […] Nous avions organisé un évènement dans notre province et le premier jour 26 personnes ont perdu la vie en raison de la mauvaise gestion et nous avons dû annuler le programme. Mais pendant la Jalsa Salana, en dépit de la présence de millier de gens il n’y a pas eu le moindre incident ou mouvement de foule. Loin d’avoir des pertes de vie, personne n’a même élevé la voix. Des petits enfants offrent à boire ou à manger avec un tel amour qu’on ne peut le leur refuser même si on n’a pas faim ou soif. Ce qui m’a étonné c’est de voir des enfants de moins de dix ans servir les autres, alors qu’à cet âge ils [s]ont égocentriques. Mais la djama’at a si bien entraîné ces enfants qu’ils ont maintenant pris l’habitude de sacrifier leurs sentiments et leur confort pour les autres. Certainement ces enfants ne nuiront à personne quand ils seront grands ; au contraire ils seront au service des autres. »

Après la Jalsa Salana, lors d’une visite à son ambassade M. Boniface a dit à l’Ambassadeur congolais qu’il avait participé dans de nombreuses conférences nationales et internationales, mais qu’il n’avait jamais assisté à un évènement aussi bien organisé.

M. François Houessou, l’ancien ministre de l’intérieur du Bénin a dit : « Les mots me manquent pour faire les éloges de l’organisation de la Jalsa Salana. Les bénévoles de la djama’at ont fait preuve d’un grand dévouement à l’égard de leurs invités. Ces sentiments sont la nourriture de l’âme de tout ahmadi. C’est pour cette raison que la djama’at Ahmadiyya ne cesse de progresser aujourd’hui. J’ai vu des grands et des petits, voire des personnes âgées qui se souciaient, non de leur nourriture mais du succès de leur Jalsa. Je n’ai jamais vu d’autres personnes faire autant d’efforts pour atteindre leur objectif. […] Le secret de la force internationale de la djama’at Ahmadiyya est qu’elle jouit du Califat. Seule la djama’at Ahmadiyya est en train d’œuvrer en faveur de la paix dans le monde. Elle est la seule à enjoindre la fraternité et la patience. »

Le Dr Crispus Kiyonga ministre de la défense de l’Ouganda était aussi présent pendant deux jours. Lors de notre rencontre il m’a dit que seule une armée peut faire naître pareille disciple. Je lui ai répondu que même son armée à lui ne pourra le faire et il était d’accord avec moi.

Un invité de la Grèce qui travaille sur la traduction des ouvrages de la djama’at en langue grec a dit dans un courrier que la rencontre de milliers de gens en un seul endroit, le fait qu’ils éprouvent de la sympathie les uns à l’égard des autres et qu’ils prient pour leurs coreligionnaires n’est pas une affaire ordinaire. La djama’at Ahmadiyya, dit-il, ne se contente pas d’offrir de l’aumône aux défavorisées, il les aide à se tenir sur leurs propres pieds à travers divers projets. En dépit de tous ces services qu’elle rend, la djama’at Ahmadiyya fait preuve d’une grande humilité. Il affirme qu’il n’a entendu aucune doléance de la part de quiconque durant la Jalsa. Tous les bénévoles servaient leurs invités dans la plus grande gaieté et faisaient tout afin que ces derniers se sentent chez eux à la Jamia où ils logeaient.

Un directeur de télévision était parmi les invités en provenance du Nigeria. Il a dit que toutes les dispositions à la Jalsa Salana étaient de niveau international et que les discours étaient excellents. La cérémonie de la Bai’at a laissé sur lui un profond effet. Il a dit qu’il se sentait très ému en présence du Calife parce qu’il pouvait voir la soumission de tous les Ahmadis à leur Calife. »

L’adjointe de l’éditeur du journal National Mirror du Nigéria avait ceci à dire : « Lors de ma présence à la Jalsa Salana j’ai ressenti que tous les ahmadis s’aimaient les uns les autres. Ils étaient tous souriants et s’entreaidaient. […] De toutes les organisations islamiques seule la djama’at Ahmadiyya est en train de suivre les préceptes de l’Islam et sert d’exemples aux autres musulmans. L’organisation de la Jalsa Salana était parfaite sous toutes ses coutures. Je n’ai pas vu dans aucun autre programme islamique l’affection qu’éprouvaient tous les ahmadis, jeunes et vieux, les uns à l’égard des autres. »

L’on ne doit pas se contenter d’écouter les commentaires de ces invités : il faudra que tout ahmadi tente d’engendrer en lui ces qualités.

M. Ward Kennes, le bourgmestre (maire) de Kasterlee, une ville belge, a dit qu’il a connu les véritables enseignements de l’Islam après avoir assisté à la Jalsa et il a vu de ses propres yeux comment les ahmadis les mettaient en pratique. Il pouvait voir l’amour mutuel et l’affection qui existent entre eux. Avant de venir à Jalsa il ne connaissait que les ahmadis de sa localité. Et pendant la Jalsa il a vu le fonctionnement de la djama’at au niveau international et a constaté que les ahmadis pratiquaient ce qu’ils prêchaient. Les arrangements de la Jalsa étaient excellents. Il avait visité les stands de Humanity First et de l’Association des ingénieurs et il a vu comment la Jama’at était en train de servir l’humanité. « Tout cela m’a profondément étonné et a accru le respect que j’ai pour la djama’at, » a-t-il ajouté.

M. Francis Stijnen le maire adjoint de Turnhout, une autre ville belge, a dit que l’Islam qu’il a connu pendant la Jalsa était différent de celui que présentent les médias. Il avait vu comment la Jama’at s’efforçait à servir l’humanité dans sa ville, mais ayant participé à Jalsa il s’est rendu compte que la Jama’at est en train de servir l’humanité dans le monde entier. Il s’est dit très impressionné par la diligence des bénévoles ajoutant que si les habitants de son pays travaillait aussi dur que ces derniers son pays n’aurait pas connu la récession économique. »

Par la grâce de Dieu, dans l’ensemble, la Jalsa s’est très bien passé et les invités étaient heureux. Qu’Allah fasse que les effets positifs de la Jalsa fassent partie intégrante de notre vie ! Sa Sainteté le Calife a aussi remercié les bénévoles, hommes et femmes. Qu’Allah les récompense et accepte leur service et qu’Il leur permette de servir [Sa cause] de la meilleure façon !


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du résumé de ce sermon)