Ahmadiyya Sermons 2013

Le Prophète Parfait, son Messie et ses serviteurs

Résumé du sermon du 25 janvier 2013 prononcé par Hazrat Mirza Masroor Ahmad, cinquième Calife de la communauté musulmane Ahmadiyya.

Dieu a envoyé le Messie Promis (a.s) à notre époque afin de prouver au monde l’éminence et la grandeur du Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Evoquant ce sujet le Messie Promis (a.s) déclare :

« Dieu fit tout afin de prouver la véridicité du Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Il se présenta au monde tel le soleil et en éclaira chaque aspect de sa lumière. Celui qui se détourne de ce soleil véridique ne connaitra pas une bonne fin ; nous ne pouvons lui accorder quelque mérite […] Sachez que le prophète est la mère du Tawhid (l’Unicité de Dieu) – c’est lui qui l’engendre et c’est grâce au Prophète que l’on connaît Dieu. Qui peut mieux exposer la vérité que Dieu lui-même ? Il a empli le ciel et la terre de signes afin de démontrer la véracité du Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Et à notre époque Il m’a envoyé, moi simple serviteur, et par mon truchement Il manifesté de milliers des signes en faveur du Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Ces signes pleuvent telle une pluie torrentielle. La vérité  n’a-t-elle pas été pleinement exposée ? (Haqiqat-ul-Wahi, Ruhani Khaza’in, Vol. 22, p. 180 à 181)

Ces signes nous les voyons aujourd’hui aussi et Dieu a guidé de nombreux ahmadis par leur entremise et grâce à des rêves. Ceux prêtent allégeance aux mains du Messie Promis (a.s) ont consenti à de grands sacrifices. D’aucun ont vu le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) en rêve ; certains ont vu que celui-ci et le Messie Promis (a.s) se ressemblaient. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) a informé d’autres quant au statut véritable du Messie Promis (a.s), leur expliquant que ce dernier a été envoyé pour répandre le message de l’Islam.

Hadrat Mirza Mohammad Afzal, fit sa bai’ah en 1895 et visita le Messie Promis (a.s) en 1904. Il raconte que son père, Munshi Jalal Ud Din, était l’un des 313 compagnons du Messie Promis (a.s). Trois jours consécutivement il fit trois rêves sur la véracité du Messie Promis (a.s). Par la suite Munshi Jalal Ud Din confia son fils à un ami et partit pour Qadian. Arrivé à Batala quelqu’un le détourna du Messie Promis (a.s) et il retourna sur ses pas, sans visiter Qadian. Il partit pour Kaboul ; de retour il ressentait de grands remords et prit la route encore une fois pour Qadian. En fin de compte il prêta allégeance aux mains du Messie Promis (a.s) en dépit du fait que certains l’en avaient detourné.

Hadrat Mohammad Abdullah fit sa bai’ah en 1902 et visita le Messie Promis (a.s) en 1903. Il rapporte ceci : « Je reçus tout par l’entremise des prières du Messie Promis (a.s). Alors que j’étais tout enfant je vis en rêve le visage béni du Messie Promis (a.s). Je me vit tel un oiseau volant vers l’est ; je vit aussi un saint personnage dont la barbe et cheveux étaient teints du henné. En 1903 quand je rencontrai pour la première fois le Messie Promis (a.s) je constatai qu’il avait la même physionomie que dans mon rêve. »

Hadrat Rahmatullah Saheb qui avait accepté le Messie Promis (a.s) en 1901 raconte ceci : « Un jour alors que la Jalsa était proche je décidai d’accomplir la prière istikhara. En rêve je répétai quelques paroles en langue persane dont le sens était : O jeune homme renforce Ta foi. Par la grâce de Dieu et l’entremise de ce rêve je partis pour la Jalsa et j’acceptai le Messie Promis (a.s). »

Hadrat Khan Zada rencontra le Messie Promis (a.s) en 1905. Il rapporte ceci : « Je vis en rêve le Messie Promis (a.s) alors que je ne l’avais jamais rencontré. Je me vis en compagnie de deux personnes. Le Messie Promis (a.s) ainsi que le premier calife Nouroudine se trouvaient devant nous. Le Messie Promis (a.s) indiqua dans ma direction et déclara : « Celui-ci ira au paradis. » Il répéta la même chose pour mon deuxième compagnon, mais ne dit rien à propos du troisième. Dans une autre scène je me vis en compagnie de trois autres personnes. L’un d’entre nous se disait un faucon, le deuxième un pigeon et l’autre une perdrix. Le premier calife se présenta et nous conseilla : « Ne dites pas pareille chose ; répétez plutôt la kalima La ilaha Illalaho Mohammadur Rasullah. » Je prononçai cela une seule fois avant d’ouvrir les yeux. L’année ensuite je partis pour Qadian : le Messie Promis (a.s) et le premier calife ressemblaient en tout et pour tout à ceux que j’avais vus dans mon rêve. »

Plus tard, à l’époque du premier Calife je partis pour Qadian pour me faire soigner. Les médecins me conseillèrent de me faire opérer. La nuit, en rêve, je vis le Messie Promis (a.s) à mon chevet ; il me recommanda de ne pas me faire opérer en disant que j’étais atteint de la peste (il voulait dire par là que la mort m’attendait). Le lendemain j’en informai le premier Calife. Il m’avisa de suivre l’instruction du Messie Promis (a.s).

Après le décès du Messie Promis (a.s) et quelque temps avant de partir pour la Jalsa, je fis un troisième rêve : le Messie Promis (a.s) m’y conseilla de bien traiter Hamid Ali, son serviteur. A la Jalsa j’offris une roupie à ce dernier et l’informa du rêve. Hamid Ali était tout ému, il dit : « Les prophètes de Dieu sont d’une grande compassion. Ils se soucient même de leurs serviteurs. »

Hadrat Mian Baksh accepta le Messie Promis (a.s) en 1900. Il relate ceci : « Mon frère, quoiqu’un illettré avait accepté l’Ahmadiyya avant moi. Quand je passais devant son magasin nous discutions à propos du Messie Promis (a.s). Je prenais mon frère pour un menteur, mais quand je retournai chez moi j’étais tout troublé car je ne pouvais répondre à ses arguments. Un jour il m’offrit quelques annonces du Messie Promis (a.s) qui me troublèrent profondément. La nuit en rêve je vis un saint personnage qui lisait un livre. Après lui avoir interrogé à ce sujet, il m’informa que c’était un livre du Messie Promis (a.s) et qu’il l’avait apporté pour moi. Les caractères de l’ouvrage étaient très petits. Mon rêve s’arrêta là. Je me dis que les prières et mes pensées m’avaient influencés, d’où ce rêve. Quand je sortis pour la prière de l’après-midi je rencontrai quelqu’un dans le magasin de mon frère : il lisait un livre. Je lui demandai ce que c’était et Mian Ghulam Rasul, mon frère, me l’offrit. C’était le même livre que j’avais vu dans mon rêve. Après avoir lu les deux parties d’Izalaha-i-Auham je me posai la question si j’avais encore des doutes à propos du Messie Promis (a.s). Et mon cœur témoigna du contraire ; et j’écrivis une lettre au Messie Promis (a.s) pour lui prêter allégeance. »

Hadrat Mohammad Fazil, rapporte il prêta allégeance au Messie Promis (a.s) en 1899. Il raconte ce qui suit : « Quelqu’un m’offrit un ouvrage concernant l’avènement du Messie Promis (a.s). Le lendemain après la prière, j’en parcourus quelques pages avant de m’assoupir. Et je vis que le Messie Promis (a.s) était à mon chevet. Il plaça un peu de sa salive de ma bouche. Et je ressentis comme une fontaine qui jaillissait de mon cœur et une très grande joie. Après m’être réveillé je compris la vérité et mon cœur était empli d’amour pour le Messie Promis (a.s). »

Hadrat Sheikh Ata Mohammad raconte ceci : « Dans un rêve je vis le Messie Promis (a.s) sur la route de Batala. Il m’offrit une roupie et traça une croix sur la photo de la reine. Et me demanda de déposer [la somme] à la trésorerie. Selon l’interprétation du Messie Promis (a.s) la reine n’allait pas accepter l’Islam. »

Hadrat Mian Abdul Aziz relate ceci : « Il y avait un certain Chaudhry Abdur Rahim, qui n’était pas encore ahmadis ; il vit en rêve qu’on lui avait offert la montre du Saint Prophète Muhammad (s.a.w) pour être réparé. Dans la réalité, dit Mian Abdul Aziz, je lui offris la montre du Messie Promis (a.s) afin qu’il la répare. En ouvrant la montre Chaudhry Abdur Rahim s’exclama que c’était la même montre qu’il avait vue dans son rêve. Et par la suite il accepta le Messie Promis (a.s). »

Hadrat Ameer Khan Sahib raconte qu’il vit en rêve que la mosquée Moubarak ressemblait à une forteresse ; il s’y était abritée une multitude de personnes. Chacun avait un petit drapeau rouge dans la main et le plus noble d’entre eux était à l’étage supérieur tenant un grand drapeau rouge. Quelqu’un informa Ameer Khan que c’était son frère de Kaboul. Les remparts de la forteresse étaient parsemés d’ouvertures aux travers desquelles ceux de l’intérieur pouvaient atteindre leurs assaillants sans être touchés.

Il y avait de la fumée à l’extérieur de la forteresse. La visibilité était faible et les mulets et les ânes faisaient un vacarme épouvantable. Lorsqu’Ameer Khan sorti de la forteresse il y avait des cadavres partout. Il voulut retourner à l’intérieur mais ne trouva pas de porte. Il rencontra une autre personne qui était dans la même situation. Par la suite ils virent le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) sur la terrasse supérieure de la forteresse. Il était en train de diriger la prière.

Et dans le rêve, dit Ameer Khan, je serrai mon compagnon et récitai l’incantation « Allahou » tout comme me l’avait enseigné mon maître spirituel. Par la suite nous nous envolâmes et nous nous plaçâmes à droite du Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Je tombai en prosternation et je pleurai à chaudes larmes tout en répétant la même prière. Je me réveillai dans cet état en sanglots et tout essoufflé. Ainsi j’acceptai le Messie Promis (a.s) grâce à ce rêve.

Hadrat Mian Ibrahim rapporta qu’avant de partir pour Qadian il fit le rêve suivant : « Je vis que j’étais à la maison avec ma sœur cadette. Deux visiteurs frappèrent à la porte ; je les fis s’asseoir à une table et demandai à ma sœur de préparer du thé. Lorsqu’elle monta les escaliers pour chercher du combustible un taureau l’y poursuivit. Ayant peur pour elle j’appelai au secours. L’invité à la barbe noire se leva, mais celui à la barbe rouge l’arrêta en disait que cette tâche lui incombait. Il poursuivit le taureau et ma sœur se retrouva avec quelques égratignures, le dos au mur. Quand nous nous approchâmes le taureau se transforma en locomotive  et faisait des va-et-vient. L’invité à la barbe rouge le frappa d’un coup de bâton et le brisa en mille morceaux. Les invités prirent congé et me demandèrent de présenter leurs salutations à mon père. Je leur demandai leur nom : celui à la barbe noir s’appelait Mohammad et l’autre Ahmad. Je me cramponnai au Saint Prophète Muhammad (s.a.w), lui conjurant de me dire quelque chose. Il répéta quelques mots en arabe. Là s’arrêta mon rêve ; on me demanda de l’écrire et de l’envoyer au Messie Promis (a.s). Celui-ci m’invita pour la Jalsa ; là-bas il me prit avec affection et me demanda de raconter le rêve.

Hadrat Abdul Aziz Sahib raconte que Mirza Ayub Baig fit un rêve dans lequel le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) l’informa qu’il partait pour Qadian afin protéger le Messie Promis (a.s). Une fois réveillé Mirza Baig Ayub comprit qu’il s’était passé quelque chose à Qadian ce jour-là. Dans la soirée, ils surent que la maison du Messie Promis (a.s) fut perquisitionnée par la police suite à l’assassinant de Lekh Ram.

Le Messie Promis (a.s) évoque en ces termes le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) : « Je reste tout le temps ébahi face à l’éminence de ce prophète d’Arabie dont le nom est Muhammad (de milliers de salutations de paix soient sur lui !). L’on ne peut discerner les confins de son statut si élevé ; l’homme n’est point à même de jauger l’effet sanctifiant qui émane de sa personne. Mais ô combien malheureux est-il de constater qu’il n’a pas été reconnu à sa juste valeur. Il est le champion qui a ramené sur Terre l’unicité perdue. Il a éprouvé pour Dieu l’amour le plus profond et à l’égard de l’humanité une sympathie si sincère qu’il s’en tourmentait l’âme. C’est pour cette raison que Dieu, le Dépositaire des secrets de son cœur, lui a accordé prééminence sur tous les prophètes et sur tous ses devanciers et successeurs. Et c’est pour cette raison aussi qu’Il a exaucé tous ses vœux au cours de son vivant. » (Haqiqat-ul-Wahyi, Ruhani Khaza’in, vol. 5, p. 118-119)

Telle était l’éminence du Saint Prophète Muhammad (s.a.w) comme décrite par le Messie Promis (a.s). Nous devons nous consacrer davantage au Durud et suivre son exemple béni. Aujourd’hui [au Pakistan] il y a des manifestations [dans le cadre de la célébration de la naissance du Saint Prophète Muhammad (s.a.w)]. Dans celle de Rabwah nos détracteurs vont tout simplement ​​insulter le Messie Promis (a.s) et la djama’at. Mais d’autre part Dieu, aujourd’hui encore, guide par des expériences citées plus haut, des gens de bonne nature. Ils entrent dans le giron de la djama’at et se soumettent au Saint Prophète Muhammad (s.a.w) en prêtant allégeance au Messie Promis (a.s). Que nos détracteurs ouvrent leurs yeux et qu’ils soient de vrais musulmans !


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication de ce résumé)

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