Sermons 2012

Les compagnons du Messie Promis (a.s.) – sermon du 30-11-2012

hadrat-khalifatul-massih-al-khamis
Cinquième Calife de la Communauté Ahmadiyya en Islam

Les compagnons du Messie Promis (a.s.)

sermon du 30-11-2012

Dans son sermon du 30 novembre 2012 Sa Sainteté le Calife a évoqué quelques incidents au cours de la vie de certains compagnons du Messie Promis (a.s).

Hadrat Sheikh Zain ul Abideen (r.a) raconte qu’une fois sa belle-sœur tomba gravement malade et la famille pensait que le seul recours était de rencontrer le Messie Promis (a.s). En route pour Qadian ils dirent à la jeune femme d’insister de se faire traiter par le Messie Promis (a.s), même si celui-ci lui conseille de consulter Hadrat Maulana Nur-ud-Din (a.s).

Une fois à Qadian, il en fut ainsi et la jeune femme suivit leur conseil. Le Messie Promis (a.s) lui prescrivit un remède et lui offrit trois bouteilles de miel. Il ajouta qu’il partait pour Ludhiana le lendemain, que la maladie était grave et que l’on doit le tenir au courant. Quand on montra la prescription à Hadrat Maulana Nur-ud-Din, il ajouta que ce médicament serait fatal pour le patient, mais comme c’est le Messie Promis (a.s) qui l’avait prescrit, il sera certainement source de guérison. En effet, après quelques jours, la jeune femme allait mieux. Ainsi et Hadrat Maulana Nur-ud-Din et les membres de la famille avait une entière confiance en la personne du Messie Promis (a.s).

hadrat-khalifatul-massih-al-khamis

Hadrat Mirza Masroor Ahmad
Cinquième Calife
de la Jama’at Ahmadiyya

Hadrat Muhammad Sharif du Cachemire raconte qu’il visita Qadian en compagnie de son ami Mian Jamal-ud-Din. Ils informèrent le Messie Promis (a.s) que la peste sévissait dans la région. Le Messie Promis (sur lui la paix) expliqua que c’était un signe de la part de Dieu et lui recommanda d’éviter la région infectée. « Toutefois, ajouta-t-il, toute personne ayant foi en moi en sera à l’abri ». Muhammad Sharif de commenter que sa femme en fut victime. Le Messie Promis (a.s) répondit qu’elle n’avait probablement pas cru en lui. Il lui conseilla aussi de réciter l’Istighfar à profusion. Sharif Sahib rapporte qu’en suivant ce conseil toute sa famille fut guéri.

Jamal-ud-Din dit à son ami Muhammad Sharif que selon une révélation divine puisque des rois auront des bénédictions des vêtements du Messie Promis (a.s) pourquoi n’en profiterait-il pas ? Il passa une fois un bout du turban du Messie Promis (a.s.) sur ses yeux malades et il fut guéri. Muhammad Sharif souffrait de conjonctivite et il recouvra sa santé par la même méthode.

Hadrat Mian Muhammad Din Sahib raconte que l’influence négative des hindous et des athées l’avait éloigné de l’Islam, jusqu’à ce qu’il tomba sur le livre Barahin-e Ahmadiyya écrit par le Messie Promis (a.s). Quand il lu les arguments sur l’existence de Dieu, toute incroyance en lui avait disparu.

Cette lecture lui fit sortir d’un profond sommeil, voire c’était comme si il revenait à la vie. Il fut épris de remords et se repentit sincèrement. C’était en janvier et par une nuit glaciale il sortit de chez lui pour laver son pagne. Son domestique, fort surpris, voulut le faire à sa place. Muhammad Din Sahib, en pleine ivresse spirituelle ne pu lui répondre. Il porta son pagne humide et accomplit sa Salat, épris d’une grande humilité.

C’était le livre Barahin-e-Ahmadiyya qui l’avait amené à accomplir ainsi la Salat et plus jamais après il le l’abandonna. Le Messie Promis (a.s) avait ramené sa foi des Pléiades, pour l’implanter dans son coeur. Lui qui avait commencé la nuit mécréant était musulman dans le matin venant. Ayant vécu en mauvaise compagnie sa modestie inhérente s’était dissipée au fil des ans. Mais par la grâce de Dieu et les bénédictions du Messie Promis (a.s) elle est retournée.

Hadrat Fazl Din Sahib (r.a.) raconte qu’il avait un esprit libéral, mais qu’il se joignit à la tariqa Naqshbandiyya suite à l’influence de quelques amis. On lui conseilla d’accomplir la Salat et la prière Tahajjud régulièrement, de jeûner. On lui recommanda aussi de ne pas raconter ses rêves à n’importe qui.

Une fois après la prière Tahajjud il vit dans un rêve une armée d’anges en forme humaine, descendre du ciel et s’asseoir autour de lui. Celui qui semblait avoir le grade de général se mit à côté de lui. Un trône orné descendit du ciel et toute l’armée se leva par déférence. Deux saints personnages imprégnés de la lumière spirituelle étaient assis dessus. Celui à droite était le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) et l’autre était le fils de Marie. Fazl Din demanda si c’était le même Jésus envoyé aux enfants d’Israël et on lui répondit que celui-ci était bel et bien mort. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) dit au général d’annoncer au monde qu’il était essentiel d’obéir au fils de Marie quand il viendra.

Fazl Din vit beaucoup d’autres rêves qu’il garda pour lui. Au bout de quinze ou vingt ans de travail, il retourna dans son village et y trouva un Maulwi qui avait accepté l’Ahmadiyya. Malgré ses explications Fazl Sahib n’y montra aucun intérêt, toutefois, il lu l’ouvrage Barahin-e-Ahmadiyya qui le toucha profondément. Il s’est dit que si l’auteur du livre était sincère, il devrait lui prêter allégeance. Néanmoins il était encore sceptique quant aux déclarations du Messie Promis (a.s).

Le premier jour du Ramadan Fazl Sahib implora Dieu avec une grande humilité lui demandant de lui montrer un signe ou un rêve pour l’informer si Mirza Sahib était véridique. Après quinze jours, il fit un autre rêve : lui et un de ses ami se trouvaient à l’extérieur d’un jardin clôturer. Le jardin était à l’image du paradis, avec des rivières, dont l’eau était peu profonde. Lui et son ami tentèrent en vain d’escalader le mur. Ils cherchèrent la porte au nord, au sud et à l’ouest mais n’en trouvèrent pas. Ils se rendirent ensuite à l’est où ils virent un saint personnage assis sous un arbre. Celui-ci leur fit comprendre que sans lui jamais ils ne trouveront la porte du jardin. Dans ce rêve, Fazl Din reconnut la personne : c’était le même qu’il avait vu dans son précédent rêve en compagnie du Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Il lui demanda qui il était. La réponse était la même : « Je suis le fils de Marie » et il leur indiqua la porte du jardin. Fazl Din et son ami y entrèrent et se promenèrent. Ils avaient soif mais ne pouvaient pas atteindre l’eau. C’est là qu’un garçon de dix ou douze ans sortit d’un palais et offrit une tasse de forme ovale à Fazl Din. Celui-ci bu la moitié du contenu et offrit le reste à son ami. Le garçon arracha la tasse des mains de celui-ci et le remit de nouveau à Fazl Din en ajouta que son ami n’y avait aucune part. L’ami, embarrassé suggéra de partir. Et là se termina le rêve.

Fazl Din raconte qu’il n’avait jamais vu le Messie Promis (a.s) sauf dans ces deux rêves. Son ami ahmadi lui interpréta son rêve : le jardin et le palais symbolisaient la sharia ; les cours d’eaux asséchés signifiaient les savants religieux de l’époque qui n’avait aucune connaissance. Le fait qu’ils aient rencontré le personnage à l’est signifiait qu’il devait partir pour Qadian, car le village du Messie Promis (a.s) se trouvait à l’est du sien. Une autre interprétation pouvait se rapporter au Hadith indiquant que le Messie viendra à l’Est.

Après ce signe clair, Fazl Din partit pour Qadian, accompagné de l’ahmadi et de l’ami qu’il avait vu dans son rêve. Le premier jour, étant atteint d’une forte fièvre et à l’esprit flou il ne put reconnaître le Messie Promis (a.s).

Le lendemain, à la mosquée il se plaça dans la première rangée et reconnu immédiatement le Messie Promis (a.s) comme le saint homme de ses rêves. À ce stade son ami ahmadi cru que Fazl Din prêtera allégeance aux mains du Messie Promis (a.s) de son propre gré. Cependant, l’autre ami mis le doute dans son esprit : il disait que les livres du Messie Promis (a.s) avait influencé l’esprit de Fazl Din, d’où ses rêves. Fazl Din, qui était de nature impressionnable, fut convaincu par ses arguments et quitta Qadian sans prêter allégeance au Messie Promis (a.s). En cours de route il en informa le Mawlvi ahmadi, qui fut fort en colère : « Tu avais demandé des signes à Dieu, dit-il, et Il te les a montrés. Pourquoi donc tu n’as pas accepté le Messie Promis (a.s) ? A partir d’aujourd’hui je n’ai rien à faire avec toi ! »

Le temps passa et dans un troisième rêve, Fazl Din se vit en compagnie du Messie Promis (a.s) ; il essaya d’embrasser ses pieds comme le veut la tradition du sous-continent indien. Le Messie Promis (a.s) l’arrêta net, disant que c’était du shirk (attribuer des partenaires à Dieu). Il ajouta qu’il avait demandé des signes à Dieu et il en a reçu.

Quand il se réveilla Fazl Din pleurait abondamment et sans informer qui que ce soit, il partit immédiatement pour Qadian. Son employeur le pourchassa à cheval et lui en demanda la raison. Fazl l’implora de le laisser partir, promettant qu’il viendrait après trois jours. Une fois à Qadian Fazl Din demanda à voir le Messie Promis (a.s). Et ce n’est que le troisième jour que le Messie Promis (a.s) accepta son allégeance.

Que Dieu exalte le statut des compagnons du Messie Promis (a.s) et qu’Il fasse que leurs descendants puissent suivre leurs pas.

A la fin de son sermon le Calife évoqua le martyre de Chaudhry Nusrat Mahmood. Né en 1949 le martyr s’était rendu au Pakistan pour le mariage de sa fille cadette en septembre 2012. Le 19 Octobre, son gendre Saad Farooq est tombé en martyr dans une attaque. Nusrat Mahmood Sahib a été blessé lors du même incident. Le 27 novembre, il est décédé à l’hôpital des suites de ses blessures.

Le défunt a occupé plusieurs postes au sein de la djama’at au Pakistan comme au Etats-Unis. Puisse Dieu élever son statut et qu’Il permet à ses enfants d’accomplir de bonnes actions. Qu’Il accorde aussi Sa protection à tous les ahmadis du Pakistan.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication de ce résumé)